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Précédemment :

Ce n'est que sur le petit matin que je me rendis enfin compte de son sens. Je suis terrifiée... j'espère me tromper... Cela voudrait dire que.. qu'il.. va tuer Inès...! Je commence à suffoquer, comme si il n'y avait plus d'oxygène autour de moi. Tout es flou, ma vue est trouble. Je tremble, j'ai peur, je suis pétrifiée. Et, je me rendis compte que Inès venait de me dire qu'il allait à la boulangerie... non ! Je commence à partir en crise d'angoisse, puis, en crise de tétanie. Je ne peux plus bouger, je suis comme... paralysée. Je n'ai même pas assez de force pour attraper mon téléphone et envoyer un message à Inès..

~~~
Ma vue est de plus en plus trouble et ma respiration de plus en plus difficile. Tout mes membres se figent, tremblant avec intensité. J'aimerais pouvoir me lever, marcher jusqu'à mon téléphone et prévenir Inès, seulement, à la seconde où j'essaye de poser ne serait-ce qu'un pied, tout mon corps lâche, et je m'écroule.
Je pleure. Je pleure. Je pleure encore. Tant qu'il me restera des larmes, mes yeux se rempliront de celles-ci.

Quand mon hyper ventilation est soudain moins importante, je me rends compte que je me suis probablement tordu la cheville en tombant, puisque celle-ci est soudain très douloureuse. Mais, je ne veux même pas y penser. Malgré la douleur, je me relève, avance avec difficulté jusqu'à mon téléphone ou je composa le plus rapidement possible le numéro de Inès.

Je l'appela une fois, mais il ne répondit pas.
Je n'arrêtais pas de l'appeler, mais je tombais toujours sur le répondeur. Mes larmes continuent de couler à flot.
Toujours malgré ma douleur, je couru chercher mes clés de voiture et enfila un paire de chaussure.

Je démarre ma voiture, essayant de sécher les larmes, car je ne vois rien. Je me dirige vers la boulangerie, ou je remarque que la voiture de Inès est toujours là, mais je n'aperçoit aucune silhouette à travers la vitrine de la boulangerie. J'essaye alors de regarder sur mon téléphone si Inès a mit sa localisation, mais je ne trouve rien.

Alors, un message me fit sursauter.

« T/p... c'est dommage, tu aurais pu éviter tout cela, si tu avais compris plus tôt... Tant pis. Oh, et, inutile d'essayer de tracer son téléphone, je l'ai bien évidemment éteint. Je te promets que ça ira, mon amour. Tout va rentrer dans l'ordre, et nous serons heureux, toi, moi et nos enfants.
Bonne journée, mon amour. »

J'hésite à en parler à la police, mais je sais qu'il me surveille, il doit surveiller tout mes faits et gestes, alors il saura tout de suite si je vais les voir. Je ne sais pas quoi faire. Soudain, un visage très familier apparaît devant ma vitre, ce qui me fit sursauter.
J'ouvre donc la vitre a Mathéo.

- Salut, qu'est ce que tu fais là ?

- Salut, eh bien, je t'ai vu alors je me suis dit que j'allais passer te dire bonjour.

Avant qu'il ne puisse dire un autre mot, j'ouvris la portière, le prit par le poignet et l'emmena loin de ma voiture, loin de mon téléphone.

- Eh, qu'est ce que tu fais..?

Je lui dis tout. Tout dans les moindres détails, tout en espérant qu'il sache quoi faire. Il fut très choqué, ce que je trouve logique.

Je vois ses yeux s'ouvrir en grand.

- Je crois savoir où il pourrait être !

Sans même lui répondre, je me dirigea vers sa voiture, suivis de lui, et m'installe du côté passager.

- Pourquoi on prend pas ta voiture ?

- Parce qu'il me surveille. Je ne veux prendre aucuns risques.

Il démarra. Il roulait vite. Peut être même un peu trop vite. J'avoue que nous n'avions pas parlé après les derniers événements passés, mais ça me touche beaucoup qu'il fasse autant d'efforts pour Inès, même si je sais qu'il m'aime encore.

Au moment où il s'arrête, je réalise qu'il nous a emmené près d'une vielle maison abandonnée, il n'y avait qu'une partie du toit et la maison était toute noire, comme si elle avait brûlé.

- Pourquoi tu nous a emmené ici ? Et, qu'est-il arrivé à cette maison ?

- Elle a été brûlé, il y a maintenant plusieurs années.

- Tu penses qu'il a emmené Inès dans la maison ?

- Non, pas dans la maison...

- Quoi ? Mais alors ou ?

- Sous la maison...

- Hein ?

Il ne répond pas à ma dernière question et sors de sa voiture.

- Attends, Mat.

- Quoi ?

- Il pourrait être armé...

- Tu as raison... On fait quoi ?

- Je sais pas... Réfléchissons...

- Je pourrais me procurer une arme.

- Mat !

- Quoi ?

- Ben non !

- Mais pourquoi ?

- Mat. C'est non. Trouvons une autre solution.

Nous continuons à chercher, jusqu'à ce que nous entendions du bruit. Tout de suite, Mat me prit par le poignet et commença à courir. Je n'ai pas prit ma ventoline.

- On doit prévenir la police, T/s... {T/s : ton surnom, (on sait jamais si tu avais un doute je te le remets là)}

- On peut pas...

- Mais.. pourquoi ?

- Inès ne voudrait pas...

- Ouais mais en attendant, Inès peut mourir à tout moment..

- Non, trouvons une autre solution.

Je vous l'agacement de Mat dans ses yeux, et je peux comprendre, mais en fin de compte, je préfère aussi ne pas mêler la police à tout cela, on ne sait de quoi il est capable, en fin de compte.
Nous réfléchissons. J'ai l'impression ça nous sommes ici depuis des heures, alors que chaque seconde est précieuse.

- Avant de commencer quoi que ce soit, il faut qu'on soit sur que Inès soit bien ici.

- Tu as raison. J'ai un plan.

Mat m'exposa son plan, qui fut, sans surprise, meilleur que tout les autres. Je retourna chercher mon téléphone, puisqu'il me surveille, puis je rejoins Mat à l'endroit où se trouve la maison brûlée. Notre plan commence. Nous sommes cachés, tous les deux, alors que je commence à parler, tout bas.

- Tu penses qu'il est déjà mort ?

- Ça ne fait aucun doute, maintenant. Tu est sûr que ça va ?

- Oui ! J'espère juste qu'il viendra maintenant me chercher chez moi, pour qu'on puisse commencer notre vie ensemble...

- Maïs pourquoi ce serait à lui de venir chez toi ?

- Parce que je ne sais pas où le trouver...

Notre plan fonctionne à merveille, puisque nous pouvons distinguer une ombre sortir de l'endroit que Mat me disait, l'endroit sous terrain, près de la maison brûlée.
Mais, quand il s'approche, nous pouvons distinguer son visage, un visage qui nous au tout les deux très familier. Une fois qu'il est assez loin pour nous entendre, Mat et moi laissons sortir notre étonnement.

- Maxime ?!

- Tu veux dire que ton harceleur, c'est Maxime ?!

{voir chapitre un pour ceux qui ne se souviendra et pas de lui}

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1119 mots :)

Merci d'être arrivé jusque là <3

INOXTAG + TOI ! ❤️‍🔥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant