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Kenna.
Anaïs - Tu m'écoutes même ? Dit-elle en me bousculant.
Je la regarde et fronce les sourcils en souriant.
- Et tu penses que c'est comme ça que je vais t'écouter sale sauvage ?
Anaïs - Non mais vas-y sérieux je veux ton avis Ké.
Je souffle.
- Et bien je t'aurais dis de mettre fin à cette relation mais je te connais tellement bien que en même pas deux jours tu seras déjà sur son lit entrain de sourire comme une conne.
Elle me regarde sans rien dire.
- Parle avec lui et tu verras bien de toute façon tu connais ta chose non ?
Anaïs - C'est pas une chose c'est un humain qui commet des erreurs comme tout le monde.
- Oui bien sûr comme te tromper dans ton propre appartement, sur ton lit oui oui.
Anaïs - Je t'ai pas demander non plus de me faire rappeler tout ça.
- Ton histoire me fait mal au crâne Naïs , changeons de sujet.
Nous continuons à parler jusqu'à tard le soir, nous décidons de rentrer chacune chez sois. Nous vivions dans le même quartier, nos bâtiments sont côte à côte . Je ne marche que quelques minutes et j'arrive en bas de chez moi, je monte les escaliers et ensuite ouvre la porte quand je vois ma mère devant la porte.
- Salut la vielle.
Maman - Tu as vu l'heure ?
- Ouais 23h.
Maman - Et tu trouves ça normal ? Qu'une fille rentre à être heure ci ?
- Et trouves ça normal qu'une mère bombarde sa fille de questions alors qu'elle était juste en bas avec sa copine ?
J'avance sans calculer sa réponse et m'en vais dans ma chambre , je vais récupérer des affaires et ensuite je vais dans la salle de bain prendre une douche bien chaude . À la suite je me met en pyjama et je vais dans la cuisine me chauffer un plat.
Maman - Tu traînes encore avec cette blanche ?
Je me retourne vers elle.
- Pardon ?
Maman - Tu m'a comprise Kenna.
- Euh oui oui je traîne avec et alors ?
Maman - Et tu entends pas ce qu'on dis sur elle ? Je ne veux pas qu'on associe son nom au tien !
- Et pourquoi on associe pas mon nom au sien ?
Elle me regarde sans rien dire.
- Pour l'amour de Dieu arrêter de faire ou de dire des choses bêtes sur les gens sans savoir l'histoire , je ne pensais pas que tu allais faire ce genre de chose.
Maman - Je suis une mère et je veux juste ton bien.
- Oui et je t'en remercie mais tout ira bien pour moi.
Maman - Plus tu grandis et plus tu me fait penser à ton père.
Je souffle très fort.
- Encore.
Maman - C'est la vérité , tu lui ressemble tellement.
Je ne dis rien et comme ce à manger mon plat.
Maman - Tu verras seulement à force de traîner avec elle ce qu'il va t'arriver.
- Tu me menaces ?
Elle me regarde et puis s'en va s'en me dire un mot.
Stéphanie - Tu était où le s ?
- Cela ne te regardes pas.
Elle vient vers moi et met fait un bisou sur le joue.
Stéphanie - Arête moi ton jeu , je sais que tu était avec y'a copine là cocu.
- Je te permet pas de parler comme ça de ma copine Stéphanie ! C'est ta camarade depuis quand ?
Stéphanie - Mais tout le monde en parle dans le quartier yaya.
- Et alors ? Cela ne te permet pas de lui manquer de respect et surtout pas devant moi , c'est la dernière fois sinon je te retire tes dents une par une.
Elle hoche la tête.
- Tu était ou toi aujourd'hui ?
Stéphanie - Chez une copine , je l'ai aider à coiffer.
- Je ne savais pas que ta copine était lesbienne.
Elle fait les gros yeux.
Stéphanie - Mais de quoi tu parles ?
- Ton cou.
Elle avait le cou remplis de suçons.
- Ta mère n'a rien vu ?
Stéphanie - Ne lui dis rien s'il te plaît yaya !
- Je n'ai pas que ça à faire.
Elle souffle.
- Il s'appelle comment ?
Stéphanie - Brahim.
- Rebeu ?
Stéphanie - Hmm.
- En tout cas , t'aime que ça.
Stéphanie - Mais n'importe quoi.
- Ça va faire combien de temps ?
Stéphanie - 3 mois.
- Ah ouais quand même, c'est court.
Stéphanie - Elle vient de débuter c'est normal et puis toi enfaite ? Tu as toujours personne ?
- Non et puis tant mieux .
Stéphanie - Arête moi tes bêtises de fille qui veut être avec personne.
- C'est vrai.
Stéphanie - C'est surtout qui va t'accepter avec ton caractère de merde.
- La ferme.
Stéphanie - Tu vois ? Une vrai sauvage .
- Si tu n'a rien à dire tu peux te la fermer Stéphanie, je te jure.
Stéphane - Je t'aime aussi ma sœur d'amour.
- Dégage.
Je prends mon assiette et je m'en vais dans ma chambre sous ces rires.
