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Hami.
Plus je lisais la lettre, plus les nerfs me tendait et mes larmes menaçaient de couler. Je me suis mis à tout fracasser l'entrée de chez moi.
J'ai composé le numéro de Youssouf direct.
Youssouf - All-...
- Au nom de Dieu mais au nom de Dieu tout puissant, je vais lui baisers sa mère !
Youssouf - Quoi ? Il y a quoi gros !
- Anissa, elle est partie porter plainte pour violence conjugale et elle veut récupérer la garde de Nia. Je suis un gros fils de pute Youssouf si je lui encule pas sa mère.
Youssouf - Elle attends que ça pour que tout soit en sa faveur. Fait même pas de connerie Hami ! Fait aucune connerie tu vas regretter fort après.
- Ils vont me prendre ma fille, wAllah je vais câbler ils vont me prendre ma fille sous qu'elle droit ? Je lui ai tout donné depuis qu'elle est dans le ventre cette petite ! J'ai enduré galère sur galère quand elle était malade je pleurais tout seul comme un gros pd et puis elle ! Elle ! Elle revient quand tout vas bien cette pute !
Youssouf - Je comprend ta haine mais Hami prends sur toi et maîtrise toi.
Mon téléphone se met à sonner, C'était Mwanajuma.
- Je te rappelle j'ai un double appel.
Youssouf - Carré.
Je raccroche, et décroche Mwanajuma.
Mwanajuma - Allô Hami ?
- Pourquoi ta voix est comme ça ? Il a quoi Juma ?
Mwanajuma - Ils ont pris Nia !
- Quoi ? Qui ils ?
Mwanajuma - Il avait plein de policiers et assistante sociale heureusement ils ont cru que j'étais majeure mais ils m'ont arraché Nia des mains, ils m'ont dit que tu es en procès avec Anissa et j'ai pas tout compris...
- Tu es où la ?
Mwanajuma - Je venais de la récupérer des cours, ils nous ont attendu devant l'école tout le monde nous regardait je savais pas quoi faire. J'ai pas fait exprès de la lâcher Hami je suis désolé j'aurais pas du la lâcher...
Je l'entends éclater en sanglots, une larme à couler de mes joues directement j'avais mal très mal, entre ma sœur et ma fille c'était les femmes les plus importantes de ma vie et de voir ça.
- Reste où tu es je viens te chercher.
Je raccroche et me retourne.
Hawa - Tu pleure Hami ?
J'essuie rapidement mes larmes, je suis un homme mais je vous jure il a des choses mon coeur peut pas supporter. Toucher à ma fille c'est toucher à mon coeur c'est ma seule vrai famille sur terre je pouvais pas vivre sans elle et juste la savoir sans sécurité je ne pouvais pas. Je le répétais quand j'aurais pu, j'aurais du lui mettre deux balles entre les yeux pour l'a faire taire à vie mais j'aurais jamais pu penser qu'elle serait capable ou aurais eu le culot de faire ça.
- Je dois aller récupérer ma sœur .. je reviens.
Hawa - Je viens avec toi, tu es pas en état Hami.
Je ne voulais même pas discuter, qu'on est sorti on est monté en voiture j'ai roulé quelques minutes jusqu'à l'école de Nia et puis j'ai vu Mwanajuma qui était assise par terre ressemblait plus à une folle qu'au choses.
Hawa va la ramasser par terre, elle pleurait dans ses bras et puis elle venue me demander pardon je voyais qu'elle culpabilisait de ne pas avoir assez bien protéger mais elle aurait pas pu mieux faire.
Je l'a réconforter du mieux que je pouvais.
- Tu n'es pour rien Juma, wAllah arrête de pleurer tu me fais mal au cœur.
Je lui embrasse son front, ma sœur c'est ma première fille et celle que j'aime de tout mon coeur je déteste l'a voir comme ça.
- On y vas Juma.
Hawa l'aide et récupère ses chaussures qu'elle avait enlevé comme une folle, elle monte dans la voiture le silence qui nous accompagner était vraiment pesant mais je n'avais rien à dire et je pense que personne n'avait quelque chose à dire.
Hawa me caresse l'épaule et me sourit, cette fille dans chaque épreuve elle était là à me soutenir un jour je pourrais lui rendre le quart de ce qu'elle me donne chaque jour.
- Ils t'ont dit dans quel centre il l'amènes ?
Mwanajuma - Oui, attends j'ai cherché où sa se trouver.
- Tu vas rentrer chez moi avec Hawa et je vais y aller.
Elles - On t'accompagne !
- Eh écoute moi vous allez tout les deux rentrer je veux entendre discuter personne ! Vous m'avez compris !
Je parlait en criant sans me rendre compte mais j'étais à fleur de peau, je vous jure ce sentiment d'impuissance peut détruire un homme. Le fait de pouvoir rien faire, on m'avait retirer ma fille comme ça d'un coup sans que je puisse faire quoi que se soit.
Je roule jusqu'à chez moi, je les dépose tout les deux et puis Juma me donne l'adresse. Je fais attention à ce qu'elle monte en sécurité, en haut elle m'envoie un texto pour me dire qu'elles sont en haut. Je démarre enfin jusqu'à leurs centres de merde, ma fille allait être mal traité et elle m'en voudra tout sa vie elle vas croire que je l'ai abandonné alors que c'est la prunelle de mes yeux j'irai au front juste pour elle. Je suis arrivé je me suis garé en mode bizarre mais c'était pas mon dos si j'avais pris deux places de leurs vieux parking. Je suis arrivé à l'accueil.
- Bonjour je suis Hami Mayala, je veux voir ma fille Nia Mayala s'ils vous plait.
La dame me regardait comme si j'étais un fou mais c'était pas mon problème ça à moi. Juste qu'elle fasse son travail c'était tout ce qui compte.
Dame - Je suis désolé je l'a trouve pas encore.
- Comment ça ? Comment ça vous l'a trouvé pas encore ! Elle vient d'être placé aujourd'hui !
Dame - Bah justement il a des démarches à suivre pour le droit de visite etc. Monsieur je suis vraiment désolé.
- Bah soyez vraiment désolé ! De retirer des enfants qui sont bien dans leurs familles pour les envoyer dans des centre de merde ! Qui eux les maltraitent plus que nous ! Soyez désolé !
Le mec de la sécurité a commencé à s'approcher de moi.
- C'est bon je vais partir de ton vieux centre de con la !
