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Asafa.
Les souvenirs me hantaient je me rendais compte du temps passé si loin de lui. Le temps était assez correct il faisait ni trop chaud ni trop froid, un temps assez tiède mais moi .. je me sentais vide.
Je m'étais levé depuis 5h50 comme ce jour-là où j'ai entendu les cris de maman à la même heure et ce cris résonnaient comme si je revivais ce jour-là. Cette nuit affreuse où maman a perdu l'homme de sa vie et moi mon meilleur ami, mon soldat préféré.
Je souriais et en même temps une larme coule, j'espère de là où tu es tu es bien, j'aimais pas ressasser le passé mais ce jour là c'était le tiens, le seul jour où je me permettais d'exprimer mes souffrances de t'avoir perdu mais comme la joie de ton vécu ici. Tu es parti mais nous on t'oublie pas.
Au même moment je reçois un message de Namar, vraiment ce n'est pas mon frère pour rien. Il se soucie tout le temps de moi comme si c'était ma femme, il méritais tellement une bonne femme et une femme qui le respecte, une femme qui sera prendre soin de lui comme il prend soin des autres.
Hami m'envoi aussi un message pour me demander si je dormais mais comme tout le monde le sait, ce jour ci même ma mère qui est à des kilomètres doit pas dormir car je me rappellerai de cette nuit comme si c'était hier.
Je regrettais tellement de pas lui avoir dit assez comment je l'aimais, combien il était important pour nous.
Je me suis levé du lit Kenna dormait profondément je voulais pas la réveiller je regrette tellement qu'elle a pas pu te rencontrer vivant papa, tu l'aurais tellement aimer je le sais, tu aurais aimer sa douceur et comment elle ressemble à ma mère.
Je vais me doucher rapidement, quand Hami m'appelle.
Hami - Tu vas aller au cimetière ?
- Bonjour Hami, on a pas dormi ensemble.
Hami - Sérieusement Sasa.
- Oui je vais y aller, tu vas pas y aller ?
Hami - J'y suis déjà, j'avais trop de choses à lui dire je vais rentrer m'occuper de Nia aujourd'hui elle a une sortie scolaire je dois les accompagner.
- Ok je vois, je passerai récupérer Mwanajuma on viendra rendre hommage à Papa à deux.
Hami - hmm, il me manque tellement et tu sais ce qu'il me fou le seum c'est que j'ai pas assez profiter de lui comme toi. Quand il voulait être proche de moi je m'étais toujours des distances mais si je savais le peu de temps qui nous restait j'aurais profité.
- Toi au moins tu as eu des moments Hami imagine Mwanajuma.
Hami - C'est vrai.
- Elle était encore toute petite, mais c'est vrai que tu peux regretter mais maintenant repense simplement au meilleur moment passé quand il t'accompagner à tes compétitions de sport quand on était gamin qu'il t'appelait champion que il te foutait la honte à crier c'est mon fils alors que tu étais wo mais lui il avait pas honte de nous il croyait en nous il nous disait mes fils vous allez réussir où moi j'ai échoué vous allez être des hommes puissants. Regrette pas il serait pas fière de ça prends ça et transforme le en force.
