Leywin › L'éclair brille même dans les ténèbres

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L E Y W I N

J'entre dans ma chambre le sourire aux lèvres, je pensais pas que j'allais passer le reste de ma journée avec mon frère, sa rupture avec Hajar est bénéfique, peut-être pas pour lui parce qu'il perd sa femme mais pour moi ça l'est.
Je vais peut-être retrouver le frère d'il y a cinq ans, avant qu'il se mette avec cette femme, je me disais que c'était une bonne femme parce qu'elle le faisait sourire et que lorsque qu'il parlait d'elle il avait des yeux d'un homme heureux mais c'était pas le cas.

Je prends mon téléphone en même temps que je pose sur mon lit, j'avais des appels manqués d'un numéro que je ne connaissais pas. Il est 23h, est-ce que je rappelle la personne ? C'est peut-être l'un de mes cousins.
Je rappelle en espérant quand même que la personne s'est trompé, j'allais raccrocher mais au même moment j'entends cette voix grave qui me fait légèrement frissonner, je suis débile.

Zennen : Sept appels manqués frère, dernière fois j't'appelle.

Je ris en m'allongeant sur mon lit.

– Tu sais que j'ai ton numéro maintenant ? C'est pas une erreur de ta part ?

Zennen : Nan, mais m'appelle pas, je bloque vite les gens qui m'cassent les couilles.

Je roule des yeux en mettant la couverture sur mon corps. Sa voix est fatiguée et cassée, j'ai tout de suite entendu la différence, j'ai aussi l'impression qu'il est énervé, il a dû se passer quelque chose.

– Pourquoi tu m'as appelé ?

Zennen : J'cherchais l'une de tes culottes, la blanche là celle qui monte jusqu'à ton ventre avec de la dentelle un peu rouge mais j'la trouve pas.

J'explose de rire en me levant pour baisser le bas de mon pyjama, le pauvre, elle est actuellement sur moi.

– Je la porte sur moi en fait, prend en une autre, j'ai plein de sous-vêtements blanc.

Ça voudrait dire que ce fou prend vraiment mes culottes ce fou ?

– Zennen tu prends vraiment mes sous-vêtements ?