Attention Poudlard, les frères Jedusor débarquent !

Chapitre 16

Si la malchance avait un prénom, elle s'appelait sans aucun doute Harry. Le garçon avançait agacé vers son parrain qui l'attendait près de l'entrée au bureau du directeur. Son père n'avait même pas pu venir à cause de son affaire en cours ? Cela frustra encore plus le préadolescent, pourquoi diable avait-il dû faire une connerie aussi énorme pour que Albus Dumbledore réclame la présence d'un parent dans son bureau ? Vraiment, le brun s'en voulait, mais c'étaient ses nerfs qui avaient réagi sur sa raison. L'adulte le fixait avec une sévérité qui lui était inconnue, juste qu'à présent, il devait être lui-même en colère contre l'émeraude, au moins, ils étaient deux. Pauvre directeur qui allait subir, sans le deviner, la mauvaise humeur des deux avant que cela ne tourne sans doute à une dispute. Harry ne salua même pas son parrain en se mettant devant la gargouille immonde avant de dire le mot de passe sèchement ''bonbon au citron''. Wilf arqua un sourcil avant de soupirer quand des escaliers firent son apparition, ce fut le plus jeune qui passa en premier, montant les marches rapidement jusqu'à atteindre l'antre de son maudit directeur accro au glucose. L'enfant frappa à la porte avant d'entrer quand il reçut l'autorisation du vieillard qui avait un air grave sur son visage et ses yeux ne brillait pas de sa malice habituelle. En même temps, la situation n'était pas réjouissante, loin de là. Harry s'essaya à l'une des chaises en face de Dumbledore - Il avait maintenant l'habitude - puis ce fut son parrain qui prit place avec un certain détachement pour le lieu. Ses yeux se baladèrent dans toute la pièce avant de dire un ''bonjour'' fatigué. Les ''Corbeaux'' travaillaient sans aucun répit sur l'affaire des Malfoy et l'homme était celui qui faisait son maximum pour qu'ils aient la pire sanction. Il n'en avait que faire des états d'âmes de son neveu, mais le geste du gamin était trop grave pour l'établissement. Si ce vieux machin apprenait qui était réellement Harry, est-ce qu'il laisserait passer cet incident ? Probablement. Très probable même. Car l'émeraude était le sauveur du peuple sorcier anglais, même si cela répugnait l'enfant. Pour lui, un gamin ne pourrait pas défaire un sorcier non affaibli comme ça, il avait même supposé que c'était grâce au sacrifice de Lily Potter que ''l'Avada Kedavra'' avait été contrer. Chose que Wilf ne pouvait pas nier. Mais pour l'instant, Harry avait fait une connerie assez grande pour qu'il soit convoqué avec un tuteur. Ryan allait le tuer aux vacances de Noël, c'était clair et net. Le sorcier noir vu l'expression crispée de son neveu, mais fit comme ci de rien n'était. Quelle que soit la raison, il n'aurait jamais dû faire son geste.

- Je suis désolé, mais Ryan n'a pas pu se déplacer à cause de l'affaire concernant les Malfoy et un procès compliqué qu'il doit gérer en France. Expliqua Wilf à Dumbledore.

Celui-ci hocha juste la tête.

- Bien, si je vous ai convoqué aujourd'hui est au sujet du comportement de votre... qui est-il au juste pour vous ? Demanda le vieillard.

- Mon neveu, étant donné que je suis son parrain. Expliqua l'homme.

Albus hocha de nouveau la tête avant de prendre un document écrit par la victime du garçon.

- J'ai la déclaration ici même de la personne qui a été agressé par Harry, tandis que celle de votre neveu ne m'a jamais été parvenu.

Harry tourna légèrement la tête, encore sur les nerfs, il ne voyait pas pourquoi il devait écrire une déclaration alors qu'il était en tord. C'était totalement stupide. Le préadolescent se prit une tape sur la tête de la part de son parrain qui avait l'air d'être encore plus en colère que lui.

- Je ne voyais pas pourquoi écrire les faits allait changer grand-chose. Marmonna frustré Harry.

- Donc tout ce que le professeur Lockhart a écrit est vrai ? Questionna suspicieusement le directeur.

L'enfant soupira, ayant déjà marre d'être dans cette pièce. Son professeur de DCFM avait sans doute écrit des choses fausses - Ce type était un écrivain après tout - mais globalement les faits étaient vrais. L'émeraude hocha juste positivement la tête, se muant dans un silence religieux tandis que les deux adultes se parler.