Psycopath love [TERMINÉE]

•Routine infernal

L'amour...

Qu'est ce que l'amour ?

Pourquoi tout le monde rêve d'être aimé ?

Que procure cette sensation ?

L'amour...

Comment savoir quand on aime quelqu'un ?

Comment peut on lui prouver ?

L'amour est il systématiquement comme l'une de ces histoires qu'on nous racontait durant notre enfance ?

L'amour...

Est t'il toujours joyeux ?

Pouvons nous nous résigner à s'accrocher et à croire en lui ?

Fait il naître un espoir inaccessible ?

L'amour...

Est il un imposteur ?

L'amour...

Peut il nous décevoir ?
Peut il nous ronger ?
Peut il nous abîmer ?
Peut il nous casser ?
Peut il nous détruire ?

Pourquoi associe t'on l'amour à la couleur rouge ?
Car c'est la couleur du pouvoir et de la passion.
Mais le pouvoir peut se transformer en un cauchemar sans fin... Voilà pourquoi le rouge est aussi associé au sang et à la torture...

L'amour est tout et son contraire.

Il peut nous donner le meilleur comme le pire.

Si je choisis de l'aimer, saura t'il le faire en retour ?
Si je me dévoue à lui, prendra t'il soins de moi ?
Si je m'accroche à lui, me retiendra t'il ?

Je devrais sûrement abandonner. Arrêter de m'enfermer dans mon esprit. Vivre comme je l'entends...

Mais quand je ferme les yeux... il apparaît. Il est toujours là. Présent à chaque endroits. Il sourit et ce sourire le rend magnifique. Pourtant ce n'est que mon imagination et mon envie qui me joue des tours. La réalité n'est pas vraiment comme je le voudrais. Elle est plus sombre, plus irrégulière, plus cruelle, plus surprenante.

J'aimerais avoir mon propre monde.

*****

Vanessa est restée avec moi trois jours complets. Je me suis mise en arrêt de travail pour mieux réfléchir. Mais il faut remettre les pieds sur terre. Reprendre une routine. Mais cette routine a été brisé par lui.

23h57
Je vais me coucher, l'esprit ailleurs. Je l'ai toujours ces derniers temps. Je suis bloquée dans ma tête. Le monde autour de moi n'a plus aucune importance alors qu'il devrait. Mes proches, je les ai oublié. J'ai tout effacé pour lui laisser l'entièreté de la place.

Je m'allonge dans mon lit et prend mon livre posé sur la table de chevet. Je l'ouvre et m'y plonge dedans. Je m'endors quelques temps après.

Mon réveil sonne. Je ne suis pas surprise ou agacé. Je le laisse continuer, je ne l'interrompt pas, je ne l'arrête pas, je ne l'éteint pas. Je fixe seulement le plafond.

Laver et habiller je pars au travail. Je croise des voisins en leur souriant gentiment. Je sors dehors et l'air et le bruit de la ville me réveille de ma trans. L'agitation matinale me bouscule. Je suis de retour dans le vrai monde.

Je marche jusqu'à mon arrêt de bus. J'arrive en avance et m'installe sur le banc. Il n'y a personne à part moi. Le monde tourne. Moi je ne bouge pas. Le monde parle. Moi je reste muette.

Je fixe le vide.

Encore.

Encore.

Et encore.

Puis un klaxonne.

Je relève la tête.

Je retourne dans mon enfer.