𝐑𝐞𝐝 𝐨𝐛𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 (𝐆𝐚𝐚𝐫𝐚 𝐱 𝐒𝐚𝐤𝐮𝐫𝐚)

Chapitre 4 : Retrouvailles

*DRIIIIING*

Soudain, la sonnette retentit.

— Je reviens, dit Rasa en se levant.

Est-ce que, c'est eux..?

Je lui fis un petit sourire en signe d'approbation. Il va ouvrir la porte puis dit :

— Ah, c'est vous, les sales gosses ?!

— ...t'attendais quelqu'un d'autre ? entendis-je une voix masculine avec un ton faussement offusqué toujours à l'extérieur de la maison.

— Ben, oui. ça aurait pu être n'importe qui en fait, renchérit son père.

— C'est lui le sale gosse. En désignant sans doute son frère. Et puis, l'éducation elle nous vient de toi, dit une voix féminine, révoltée.

—C'est bien ce que je disais...soupira Rasa. J'imagine qu'il n'est pas avec vous ?

— Hm...comme dab. Pff on ne l'attends plus de toute façon...rentrer tard, c'est ce...m'a dit.

Je ne perçois pas bien leur conversation mais, effectivement...ça doit être eux.

Les deux individus entrèrent sur le seuil de la porte et enlevèrent leurs vestes dans l'entrée sous les railleries de la fille qui se moquait de son frère pour je ne sais quelle raison. Je pouvais d'ailleurs entendre la fille l'insulter de crétin avant que le silence ne règne dans la villa au moment précis où ils posent leur regard vers la cuisine, où j'étais assise sur une chaise, en train de jouer avec mes doigts en me posant intérieurement mille et une question...

***

Temari

ARHH, je ne comprendrais vraiment jamais les mecs. J'attends Kankuro depuis maintenant 10 minutes mais monsieur ne semble pas disposé à vouloir sortir de la salle de classe. C'est tout de même à MOI d'attendre mon grand frère à la sortie des cours, notez l'ironie. Il a l'air de parler de...jeux vidéos..? avec un pote à lui...

Je vais le défoncer.

J'arrive dans sa salle alors que des élèves sont encore en train d'en sortir mais je ne m'en préoccupe pas. Je file droit vers lui et l'attrape par l'épaule.

— T'en as des trucs à dire toi, m'exclamai-je.

Je l'entrainai à ma suite dans le couloir sans me soucier une seule seconde du regard que les autres peuvent porter vers moi.

J'en ai toujours eu rien a foutre.

— Tu te rends compte que je ne suis pas à ta disposition ?! Je ne vais pas attendre que MONSIEUR daigne sortir pour partir ! Alala les hommes. (NDA : ma phrase pref)

Il souffla, ce qui accentua ma colère et me poussai à l'ignorer profondément.

— En attendant t'as pas trop le choix, madame je-traverse-comme-si-j'avais-qu'une-vie.

Et oui, voilà deux semaines que mon père me force à rentrer avec mon frère.

La raison ?

J'ai FAILLI, je dis bien FAILLI, me faire écraser au beau milieu de la route pour avoir simplement donné ma façon de penser au chauffeur, qui n'avait - sans doute - pas remarqué ma présence sur le passage piéton.

Et depuis ce jour, mon père refuse catégoriquement que je fasse la route toute seule, sous peine de m'enfermer dans un donjon comme Raiponce si je lui désobéis.