Chapitre 6 : La Tragédie

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"C'était une fraîche nuit de novembre, la brise faisait s'envoler les feuilles mortes d'automne. La nuit était sombre et il faisait froid dehors. Cependant, sur un sentier conduisant à une colline en pente, à une légère hauteur se trouvait une petite maison qui, d'extérieure paraissait extrêmement chaleureuse. Elle respirait la joie de vivre et la bonne humeur. Les lumières illuminaient l'habitat. A l'intérieur de cette maison se trouvait une famille composée d'un homme, une femme et une enfant.

On pouvait entendre les éclats de rires de cette enfant résonner dans toute la maison.

En entrant dans la maison on s'aperçût tout de suite de la gaieté qui y résidait. Une petite fille dotée d'étranges cheveux roses jouait avec son papa pendant que sa mère s'affairait en cuisine à préparer un bon repas. La petite, pendant ce temps là, s'amusait a jouer a cache-cache avec son père qui lui, s'affairait à essayait de la trouver.

A un certain moment, la petite partit se cacher derrière les épais rideaux du salon pendant que son père avait le dos tourné. Elle attendit un long moment que son père vienne la trouver. Soudain, la sonnette de la maison retentit. La rose entendait très clairement sa mère dire a son père d'aller ouvrir la porte d'entrée.

Celui ci ouvrit la porte et une brise d'air frais entra dans la maison. L'ambiance qui au départ était chaleureuse s'était refroidie soudainement pour on ne sait quelle raison.

Le silence régnait dans la pièce et l'atmosphère c'était alourdie.

Le courant d'air fit virevolter le rideau de tissus fin derrière lequel elle était cachée.

Soudain elle entendit son père prendre la parole d'une voix grave :

- Que fais tu ici ? Demanda t-il amèrement, presque sur la défensive.

?? : A ton avis ? Je te pensais plus malin...tu sais...m'appartient...rend...faire d'histoire...ou...sais...t'attend.

Elle n'entendit pas la phrase soufflée comme un ton de menace dans son intégralité puisque elle était assez loin de la porte d'entrée. Puis elle n'entendit rapidement plus rien, son père avait emmené l'individu dehors et avait fermé la porte derrière lui dans un bruit sec.

De nature curieuse, elle se pencha vers la fenêtre en se hissant sur la pointe de ses petits pieds d'enfant afin de pouvoir observer , de ses grands yeux pétillants de curiosité qui était donc cet homme. Elle vit une silhouette de grande taille, entièrement vêtue de noir et elle ne parvenait pas à distinguer son visage, étant de dos.

Cependant, elle pouvait très clairement voir que l'homme paraissait assez remonté et énervé à en juger simplement par la crispation de ses membres.

Soudain, sans en connaître la raison, le regard de son père se figea d'effroi. Elle vit au fond de ses pupilles une once d'angoisse mais également une autre chose qu'elle qualifia d'elle même comme étant de la bravoure, une sorte de courage injustifié. Comme s'il venait tout juste de réaliser...Elle eut tout juste le temps de voir un objet métallique noir sortir de sa poche avant qu'une détonation ne se fasse entendre."


*Poaw* (NDA : bruit de coup de feu ptdrrr)


"La petite sursauta de stupeur. Tout comme sa mère, qui en mit le feu sans le vouloir, à un chiffon présent dans la cuisine. Tout se passa très vite après cela, le feu se propagea, l'homme rentra dans la maison et s'en prit - d'une vitesse fulgurante et déconcertante - à la mère. Il la tira brutalement par les cheveux comme une vulgaire marionnette et l'emmena dans le salon. Sa mère supplia du regard sa fille de ne pas bouger et de ne pas faire de bruit sachant pertinemment qu'elle était cachée derrière les rideaux. La petite ne pouvait pas bouger, elle était paralysée par la peur. On pouvait d'ailleurs apercevoir, si l'on était attentif, de petits pieds d'enfants surplombés de chaussons aux motifs enfantins, en bas du rideau.

𝐑𝐞𝐝 𝐨𝐛𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 (𝐆𝐚𝐚𝐫𝐚 𝐱 𝐒𝐚𝐤𝐮𝐫𝐚)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant