DYLM∆S LOVE

Chapitre 7

Le reste de la semaine, Thomas a continué de me fixer, il est revenu le jeudi soir. Nous n'avons pas beaucoup parlé, juste pour le travail, mais avant qu'il ne parte, j'ai quand même eu le temps de lui proposer la fête.
Et nous y sommes, à cette fameuse fête. Tyler et moi sommes debout devant la gigantesque maison des Lloyd, famille prout-prout de Michael.

« Bon... fait Tyler à ma droite. C'est parti ?
- Mon kiki ! »

On rigole puis on avance vers la maison. La musique est déjà à fond, et les ¾ des gens sont arrivés. Mais ¾ c'est déjà énorme sur tout les terminales ! Il y a partout autour de nous des gens qui dansent, qui boivent des bières ou d'autres trucs que le grand frère Lloyd a apporté pour nous, simples mineurs, qui s'emballent (oui oui, dans ce sens, petit pervers, ils font pas des paquets cadeau) et encore bien d'autres choses plus plus moins étrange... Mais nulle part je ne vois Thomas. Il ne viendra peut-être pas.
Une main se pose sur mon épaule. Jr crois que j'ai parlé trop vite...
Je me retourne et me trouve nez à nez avec le beau blond. Euh... Juste blond. Il me sourit, ce qui est rare je crois.

« On va pas rester sobre alors que tous ces tarés sont déjà complètement défoncés ! me crie-t-il à l'oreille pour couvrir le brouhaha ambiant.
- Nan, je répond sur le même ton, c'est clair que non ! »

Je lui souris en retour et on se dirige vers le bar. Oui, y'a un bar.

« Salut les mecs, nous lance Kilian derrière le contoire. Je vous sert quoi ?
- Deux bières ! je réponds après avoir échangé un regard avec Thomas.
- Ça marche ! »

Il sort deux grandes cannettes d'une caisse et nous les tend, je lui donne un billet de $5, puis le blond et moi nous éloignons.

On danse, on parle, on boit, on danse, on boit, on parle, on boit, on danse. Tout s'enchaine et je crois que ça y est, je suis bourré. Je ne saurais pas dire si Thomas l'est aussi. C'est difficile de garder mes idées en place dans ce genre de situation. Et mes idées sont vraiment dérangées. Le blond est moi sommes sur la piste de danse, déchaînés. Je crois qu'on danse vraiment près l'un de l'autre. Je croise son regard. Mes oreilles se bouchent, le bruit alantour ne devient plus qu'un bourdonnement incompréhensible. Les gens autour de nous qui gigotent deviennent flous. Je ne vois plus que Thomas et des couleurs qui dansent. Tout dans ma tête se bouscule et mes yeux sont irrésistiblement attirés par sa bouche. Qui se rapproche. Mes mains se collent à ses joues et mes lèvres aux siennes. Je sens sa surprise d'abord, puis ils m'entoure de ses bras et mon baiser timide devient fougueux, passionné.
On peut dire ce que l'on veut. Que c'est bizarre de changer d'orientation en à peine une semaine, de tomber amoureux d'un gars alors qu'on sortait avec une fille. Que j'étais bourré et que je ne savais plus ce que je faisais. Detrompez-vous. Je crois que je n'ai jamais été aussi lucide qu'à ce moment là. Quand nos deux corps se mouvaient en rythme, quand nos cœurs battaient ensemble, quand nos langues jouaient ensemble, quand nous étions dans un combat acharné pour savoir qui ne nous deux étais le mâle dominant.

Puis tout est noir. Je ne me souviens plus de rien.