Chapitre 5

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You did to me so well
Hypnotic taking over me
Make me feel like someone else
You got me talking in my sleep
I don’t wanna come back down
I don’t wanna touch the ground
I’m sick of pushing down so deep
Hypnotic taking over me (nda: Zella Day - Hypnotic)

La musique résonne dans mes oreilles. Aujourd'hui comme hier, le blond n'a cessé de me fixer. Il n'y a qu'en français où j'ai été tranquille, vu que nous ne sommes pas ensemble dans cette matière. Tant mieux.
Je tourne la clé dans la serrure et pousse la porte de ma maison. Je referme derrière moi, puis me dirige vers la cuisine. Ma sœur finit plus tard, mes parents sont partis travailler, j'ai la maison pour moi jusqu'à... 18h. Je grimace. C'est l'heure à laquelle Thomas a prévu de repasser. Et cette fois, je vais bien être obligé de lui ouvrir et qu'on se mette à travailler ensemble.
Je me laisse tomber sur mon lit en soupirant. Je fixe le plafond blanc et fini par m'assoupir.

*Dring Driiing* 
Je me réveille en sursaut. Il y a quelqu'un à la porte, et vu l'heure, ça ne peut être que Thomas. Je me lève et descend les escaliers sans me presser. La sonnette retentit de nouveau et je crie un "ouais ça va, j'arrive !". J'ouvre. Il est là. Il a prit une douche, c'est sûr, parce-que ses cheveux sont encore humides, il échangé sa chemise grise contre un t-shirt bleu pâle et son jean bleu contre un autre, noir. Il a par contre les mêmes chaussures, la même veste et le même sac. Son visage ne montre toujours aucune expression, et il a toujours cette attitude provocatrice et a toujours l'air aussi sûr de lui. 

« Salut, je dis.
— Salut, il répond. »

Je le fait entrer et on monte jusqu'à ma chambre. Il retire sa veste et pose son sac, puis on s'installe à mon bureau.

« Bon, je commence. T'as des idées ?
— Non.
— Super, je fais, ironique. »

Pendant un moment, aucun de nous ne parle. Et bizarrement, je me sens gêné. Je me sens gêné d'être seul avec lui dans cette chambre, dans le silence. Mon cœur bat vite. Trop vite. Et je ne comprends pas pourquoi.
Je sors mon livre d'histoire et me mets à feuilleter les pages. À un moment, il fait un geste brusque et m'arrête. Il me retire le livre des mains et se met à lire la page sur laquelle j'étais. Ça a l'air de l'intéresser. Ce qui n'est pas mon cas. Je n'aime pas l'histoire.

« On fait ça, il me dit en me fixant de ses yeux noisette.
— Je ne pense pas avoir le choix... fais-je en haussant les épaules.
— En effet. »

Il pose le livre et on se met à travailler.

DYLM∆S LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant