Chapitre 15 : Surprises d'anniversaire

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Chapitre 15 : Surprises d'anniversaire
(James)

James,

C'est la dernière fois que je t'envoie un mégaphone ! Arrête de te le faire confisquer ! Et si je reçois encore une lettre me disant que tu as empêché tes camarades de travailler en organisant un concert à la bibliothèque, je t'assure que la Beuglante que je t'enverrai fera plus de bruit que ton mégaphone et que je n'hésiterai pas à révéler tous tes secrets dedans pour que tout le monde puisse les entendre. Me suis-je bien fait comprendre ?

N'oublie pas de t'inscrire sur la liste des élèves qui rentrent à la maison pour Noël, nous avons tous hâte de te voir. Si tu veux quelque chose en particulier pour ton anniversaire, n'hésite pas à nous le dire, sinon on choisira nous-mêmes. On t'enverra Artémis, le jour-même, ne t'en fais pas.

Ton père, Albus, Lily et moi nous t'embrassons.

Maman.

« Excellent, se réjouit James en rangeant son tout nouveau mégaphone dans sa poche, durant le petit-déjeuner, à la fin du mois de novembre. Elle n'oserait pas m'envoyer de Beuglante, ajouta-t-il d'un ton rassurant à l'adresse de Nathan qui regardait sa lettre.

— Je ne sais même pas ce que c'est, répliqua Nathan en haussant les épaules.

— C'est une lettre qui crie, expliqua James.

— Un peu comme toi, lâcha Emmy, assise en face de lui.

— Tu sais, si tu es fan de moi, je peux te signer un autographe, rétorqua James.

— Non, merci.

— Hé bien, arrête d'écouter et de commenter toutes mes conversations.

— Tchah ! fit Emmy en se levant de table pour quitter la Grande Salle.

— C'est ça, pars loin et ne reviens surtout pas ! s'exclama James tandis que des têtes se tournaient vers lui. Qu'est-ce que je pourrais demander à mes parents pour mon anniversaire ? ajouta-t-il d'un air songeur.

— Un cerveau, ça me semble bien, se moqua Louis en s'étirant.

— Louis, une blague, c'est censé être drôle.

— Ce n'était pas une blague...

— Tu pourrais demander du gaz hilarant ? suggéra Fred.

— Une trompette, lâcha James. C'est bien ça, une trompette, non ? Ou un tambour ! »

Il entendit un groupe de cinquième année pousser des exclamations plaintives en le regardant et James haussa un sourcil.

« Je crois que tous les Gryffondor seront contre, traduisit Fred.

— Merci pour ton bon sens, Weasley, soupira l'un des préfets de Gryffondor.

— Je n'ai entendu personne se plaindre lorsque j'ai chanté et joué de la guitare après la victoire des Gryffondor contre Serpentard, il y a deux semaines ! s'outra James en les fusillant du regard.

— C'était un jour de fête, répliqua Siméon Bolton, un quatrième année qui était aussi l'attrapeur de l'équipe. On ne peut pas assister à des concerts tous les jours, mon pauvre vieux.

— Tout est une question de volonté, lâcha James en haussant les épaules.

— On ferait mieux d'y aller, intervint Louis en regardant sa montre. Le cours de défense contre les forces du Mal va commencer. Cristal, j'aimerais beaucoup que tu portes mon sac. »

Lorsqu'ils arrivèrent dans la salle de classe, le professeur Diggle s'inclina presque devant James, comme à son ordinaire, et le cours commença.

Tome 1 : En vol avec les Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant