Chapitre 12 : Dix-abolique

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Chapitre 12 : Dix-abolique
(Albus)

« Bon anniversaire, mon chéri !! »

    Albus ouvrit les yeux et vit sa mère, un plateau petit-déjeuner dans les mains, et un grand sourire sur les lèvres.

« Merci, maman, se réjouit Albus tandis qu'elle posait le plateau sur son lit pour l'enlacer. Tu aurais, quand même, pu me laisser dormir un peu plus longtemps pour l'occasion !

— Mais non ! s'exclama Ginny. Le jour de ton anniversaire, tu dois profiter de chaque heure !

— Si tu le dis, lâcha Albus en attrapant un toast coupé en huit. Merci d'avoir pensé à bien les couper, j'apprécie le geste.

— Mon petit casse-pied, fit sa mère en l'embrassant sur la joue. Alors, tes cousins et Ariel vont venir vers seize heures, tu veux faire quoi en attendant ?

— J'aimerais beaucoup un poème sur mes beaux yeux verts, maman, dit Albus avec un sourire moqueur.

— Espèce de petit... »

    Un bruit à la fenêtre l'interrompit et Albus reconnut Minibus, le hibou de James.

« Oh, il ne m'a pas oublié ! s'enthousiasma Albus en se levant précipitamment pour ouvrir à Minibus. Salut, toi ! »

    Le hibou hulula et se posa sur son épaule. Albus récupéra la lettre et le petit paquet attachés à sa patte et lut :

JOYEUX ANNIVERSAIRE BUSBUS !!!!!!

Dix ans, c'est important ! Ton âge est enfin en nombre et pas en chiffre (tu as vu, je me rappelle de la différence... applaudis-moi.... merci !) J'espère que je ne te manque pas trop ! (Je suis certain que je te manque énormément... tu peux me le dire, tu sais)

J'espère que tu passeras une bonne journée, et pour la rendre meilleure, il n'y aura rien de tel que mon petit cadeau. J'espère qu'il te plaira, ça n'a pas été une mince affaire de me le procurer mais je ferai n'importe quoi pour mon frère préféré (oui, tu es mon seul frère mais sache que ça venait du coeur... ou du choeur ?) ! Ne montre surtout pas à papa et maman mon paquet et ouvre le quand tu seras seul.

J'ai hâte de rentrer pour Noël et pouvoir te raconter toutes les histoires incroyables qui m'arrivent à Poudlard !

Un gros câlin qui écrase et embrasse Lily, papa et maman pour moi !

James.

    Albus éclata de rire et regarda le petit paquet avant de se tourner vers sa mère et de le ranger dans sa poche.

« James m'a souhaité mon anniversaire, l'informa Albus. Et... euh...

— Il t'a dit de ne pas ouvrir son cadeau en ma présence ou celle de ton père, c'est ça ? devina sa mère avec un rire.

— Maman ! s'outra Albus. Tu es legilimens ou quoi ?

— Non, mon chéri, j'ai grandi avec six frères, c'est tout.

— Je suppose que c'est une bonne excuse, admit Albus. Tu peux partir, du coup ? Que je puisse ouvrir son cadeau.

— Je ne dirais rien, répliqua Ginny en fronçant les sourcils. Promis, je ne te le confisquerai pas !

— Je ne sais pas, fit Albus d'un air songeur.

— J'ai coupé tes toasts en huit !

— C'est une bonne excuse, ça aussi, sourit Albus. Très bien ! »

    Il déchira l'emballage et vit un petit flacon contenant un liquide transparent.

« PAR MERLIN ! s'écria Albus en devinant, aussitôt, ce dont il s'agissait. Incroyable ! »

    Il attrapa le petit mot accroché au flacon et lut :

Quelques gouttes suffisent... Je suppose que je n'ai pas besoin de te le dire et que tu l'auras deviné mais voici du Véritaserum. Je l'ai piqué dans la salle de cours des sixième année. Il y en avait tout un chaudron. Merci la cape, ha, ha, ha ! Fais-en bon usage !

« Excellent ! s'esclaffa Ginny. On pourrait en mettre dans le champagne des invités, ce soir !

— Maman ! s'exclama Albus, scandalisé. On... on n'oserait pas, hein ?

— C'est ton anniversaire, mon chéri, répliqua Ginny, c'est toi qui décide.

— J'aimerais beaucoup le garder pour une occasion spéciale, réfléchit Albus. Ça peut toujours s'avérer utile, je pense le regretter si je l'utilisais, aujourd'hui, sans motif précis. C'est un peu trop impulsif.

— Tu es comme ton père, toi, rigola Ginny. Tu sais qu'il a gardé une fiole de Felix Felicis pendant des mois et...

— Bon anniversaire, Al ! s'écria Lily en entrant dans la chambre d'un pas sautillant.

— Merci, Lily, lâcha Albus tandis qu'elle sautait dans ses bras. Attention, tu es lourde, je... »

    Il la fit tomber par terre et Lily fronça les sourcils en se relevant.

« Il va falloir travailler tes muscles !

— Et toi, ton cerveau, rétorqua Albus en levant les yeux au ciel.

— Maman !!!!! s'outra Lily. Il m'insulte !

— C'est son anniversaire, dit Ginny d'un ton raisonnable. Aujourd'hui, il a tous les droits.

— Hé ouais, sourit Albus. Prosternez-vous devant moi !

— Oui, bon, n'abuse pas, Al » ricana Ginny.

    Au déjeuner, sa mère prépara tous ses plats préférés, et Albus était d'excellente humeur jusqu'à l'arrivée d'Ariel qui lui offrit un kit de potions euphoriques à concocter, et son humeur passa à un niveau indescriptible.

« Génial ! s'enthousiasma Albus en l'embrassant sur la joue sous le regard moqueur de sa soeur. Merci ! On attend Rose et on va préparer ça ! On va tellement s'amuser !

— Mon père m'a dit que qu'avec le numéro trois on pouvait avoir des effets similaires au Whiskinnigan, chuchota Ariel en montrant Seamus d'un signe de tête.

— On aura de quoi trinquer en toute légalité, sourit Albus en attirant Ariel dans un coin. Hé, mon frère m'a offert du Véritaserum ! Je garde ça pour une prochaine fois mais ce serait super drôle de mettre une toute petite goutte dans le verre de quelqu'un, tu en dis quoi ?

— Tu proposes qui ? sourit Ariel.

— Je pensais à Lily, dans un premier temps, fit Albus d'un air songeur. Mais sa vie est aussi ennuyante que celle d'un Véracrasse...

— Pourquoi pas... ta grand-mère... ou ton oncle Percy, lança Ariel avec un sourire diabolique.

— Arrête ! s'esclaffa Albus. Aucun d'entre eux ne peut avoir quelque chose de croustillant à nous apprendre.

— Al, je te ferai savoir que ce sont ceux qui n'en ont pas l'air qui ont les secrets les plus scandaleux, lança Ariel avec un rire.

— Tu penses ? s'étonna Albus. Je ne sais pas... Ce ne serait pas mieux d'en faire boire une goutte à... mon oncle Ron, par exemple ?

— Non, lâcha Ariel. Ron est un livre ouvert, il suffit de lui faire boire trois verres de Whiskinnigan et il raconte tous ses plus noirs secrets. Je te dis qu'il faut viser ceux qui ont l'air le plus sage.

— Tu sais que tu es diabolique ? sourit Albus.

— Bah, tu as dix ans, ricana Ariel. Tu peux bien être dix-abolique !

— Bien trouvé ! lâcha Albus d'un air admirateur alors que Percy, Audrey et Lucy arrivaient par la cheminée. Mon oncle Percy ou ma grand-mère, alors ?

— C'est ton anniversaire, Al, c'est toi qui choisit !

— Très bien... alors... je choisis... »

Tome 1 : En vol avec les Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant