Tome 1 : En vol avec les Potter

Chapitre 17 : Bonne humeur

Chapitre 17 : Bonne humeur
(Ginny)

« Beurk !

— Al ! Si je t'entends encore dire ça, tu...

— Maman, si vous rajoutez une guirlande de plus, je risque de faire une crise d'épilepsie !

— Une crise de quoi ? s'inquiéta Lily.

— Al raconte n'importe quoi, la rassura Ginny. James va bientôt arriver et vous savez à quel point il aime les décorations de Noël, alors je veux que tout soit parfait pour son retour. A ce sujet, je ne veux pas de disputes au dîner, d'accord ?

— Maman, on ne crée jamais les disputes, ce sont les disputes qui viennent à nous, répliqua Albus. Et d'ailleurs, tu les commences souvent.

— Toi, si tu ne veux pas que je donne ton cadeau de Noël à Ste Mangouste, tu vas me parler sur un autre ton !

— Et voilà, encore des disputes, soupira Albus. De toute façon, tu peux faire don de mon cadeau à l'hôpital, ça ne me dérange pas, ça contribuera sûrement au progrès médical si vous m'avez bien acheté ce que j'ai demandé.

— C'était un Nécessaire à Balais, c'est bien ça ? fit Harry en entrant dans le salon avec un sourire moqueur.

— Papa, je suis content de ne pas avoir hérité de ton sens de l'humour, lâcha Albus avec une grimace.

— Si, c'est le cas, Al, et tu as, en plus, hérité de son côté grognon, fit remarquer Ginny.

— Pourquoi tout le monde dit que je suis grognon ? se vexa Harry. C'est faux ! Vous savez quoi ? Pour la peine, je vais aller récupérer James et Teddy à King's Cross, tout seul et, vous, vous n'avez qu'à continuer à vomir des guirlandes dans le salon...

— Vous êtes vraiment pareils, lâcha Lily en regardant Harry et Albus à tour de rôle.

— Non, Lily, contrairement à Al, votre père apprécie les décorations de Noël, il fait seulement semblant de ne pas aimer parce qu'il aime passer pour un macho.

— C'est ça, marmonna Harry.

— J'aime bien les machos, lâcha Lily d'un air songeur. Dans le dernier livre que j'ai lu, le garçon est une sorte de sauvage qui enferme une fille chez lui contre son gré et...

— Pardon ? s'outra Harry. Qu'est-ce que tu lui as acheté, toi, encore ? ajouta-t-il à l'adresse de Ginny.

— Comment ça, moi ? s'offusqua Ginny. Je n'ai certainement jamais validé une telle ch...

— Qu'est-ce qu'il y a ? s'étonna Lily. L'héroïne était vraiment très courageuse, elle voulait sauver son père ! Et puis, c'était incroyablement romantique, la fille et le garçon ont appris à se connaître et il lui a même offert une bibliothèque avec pleins de livres ! J'adorerais vivre ça !

— Je veux bien t'enfermer quelque part, si tu veux, acquiesça Albus. Par contre, évite de tomber amoureuse de moi, tu n'es vraiment pas mon genre.

— C'est surtout ta soeur ! rappela Ginny en éclatant de rire. Et Lily, de quel livre tu parles ?

— C'est Rose qui me l'a prêté, c'est un truc moldu, répondit Lily en haussant les épaules.

— Ah, ça devrait aller, alors, souffla Harry visiblement soulagé. Hermione contrôle toutes ses lectures. »

    Un peu avant dix-sept heures, ils s'installèrent tous dans la voiture pour se rendre à Londres.

« Une chance qu'il ne pleuve plus, se réjouit Harry en mettant la clef dans le contact. Bouclez vos ceintures...