Chapitre 30

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Paul:



Après avoir pris le bus au lieu du métro nous sommes enfin arrivé à destination (on a pas pris le risque de ce perdre et faire les touristes).
On a fait la queue puis on s'est installé dans les premiers rangs après avoir joué des coudes (malheureusement cette fois on a pas réussi à dépasser les journalistes).

Aucun de nous ne parles. Aussi quand entre le juge nous nous levons tous.
Je suis perdu dans mes pensées jusqu'à ce que Victoire commence à me dessiné des lettres sur ma cuisse discrètement.

"Il y a Naïs qui vient d'arriver"

Je relève la tête pour voir, en effet, entré Naïs et Eden droit et fière. Naïs est pâle et fatigué, pour ce qui est d'Eden eh bien... Elle est loin d'être dans ses meilleurs jours. Je m'étais jamais rendu compte qu'elle était aussi maigre. Je grimace ce qui n'échappe pas à Louis assis à côté de moi.

Louis:

À la vue de cette grande pièce, qui en impose, il faut le dire. Jamais je ne me suis sentie si petit. Mais surtout... TRÈS stressé.
Quand la conductrice entre accompagné de son avocat, je suis peut être surpris mais tous de suite le dégout me reprend à la gorge. C'est une femme lambdas, on pourrait la croire même douce dans un élan d'empathie.
Que je n'aurai pas.
Homicide involontaire avec délie de fuite... Je ne crois même pas que je serai capable de me contenir si je devais m'adresser à elle.
Paul cherche mon regard, on ce cherche tous.



Liam:


Quand j'ai vue entré Naïs et Eden mon coeur s'est serré. Ils n'ont pas du beaucoup dormir tant bien que mal camouflet ils ont des cernes sous les yeux. Naïs pour une fois à ses cheveux coiffé et Eden à du passé du temps avec le maquillage car son oeil est quasiment impeccable.
Je cherche leur regards. Son regard.


Simon:



Les garçons ne parlent pas mais c'est pas pour autant qu'ils ne communique pas. En effet voilà dix minutes qu'on communique en traçant des lettres sur nos cuisses. Personnes n'a la tête à faire du morse bien qu'on le "parlent" plus ou moins correctement.
Mon regard est rivé sur Eden, les cheveux lâché coulent dans son dos avec une robe noir qui lui cille parfaitement. Naïs lui tiens solidement la main. Ils sont dirigeaient par leur tante jusqu'à leurs sièges derrière la famille de Arthur.
Les murmures cesse et commence l'audience.


Naïs :




Comme je l'avais prévu Eden à eu énormément de mal à vouloir bouger. Déjà qu'elle tremblé en me maquillent ce matin quand il a fallu sortir de la voiture pour gagner le Tribunal ça à était une histoire. Elle trembler tellement que marcher était compliqué. Pour finir avant de passer les portes Eden c'est effondré en larmes dans les bras de Lucas qui en à fait de même. Ils on bien fait la paire, avec Stéphanie et Marc on ce regardaient impuissant. D'un certain côté c'est "beau" à voir en connaissant les violentes disputes qu'ils avaient eu mais je pense que tous le monde auraient aimer voir ça sans la disparition d'Arthur.

Une fois assis je tiens toujours fermement la main d'Eden qui elle même me sers énormément les doigts.
Au bout de quelques minutes une fois que j'ai pris conscience de l'environnement je glisse un oeil dans l'assemblée.
Au premier regard je vois tous nos amis qui sont là au deuxième rang. Tous habillé sombrement en costume.

- Eden, je souffle en lui présent la main, regarde qui est la au premier rang.

Doucement elle tourne le regard et les vois un léger sourire apparaît son regard s'éclaire un peu. Je la soupçonne d'avoir croisé le regard de Simon.

D'ailleurs quand le regard de Liam croise le miens une violente envie de le rejoindre me prend, de me loger entre ses bras pour qu'il me protège de cette réalité.





Eden:






Nous sommes assis depuis déjà bien 15 minutes et je tremble comme une feuille morte bien que je face tout pour arrêter. C'est impossible j'ai trop peur. Peur de devoir me présenté devant le micro. De devoir parler. J'ai le coeur sur le bord des lèvres un seule mot pourrais me faire rendre mon déjeuner que j'ai eu tend de mal à ingéré.
Je fini par essayer de me concentrer sur quelqu'un, quelques choses. Je ne trouve pas mon esprit panique de trop. Et comme si Naïs lisais mes pensées dans une pression de main il me murmure à l'oreille "Simon".

Simon.

Cette lumière qui a éclairé mes journées ses derniers temps. Lui qui ma dit d'être moi même.

Il ma juste fait aimé la vie.

Il ma fait sourire, rire.

Il ma fait l'aimer lui.

Voilà ce que j'ai oublié de lui dire. Faut que je lui dise absolument après tous ça.

C'est quand même un gars étrange qui c'est jetter dans la gueule du loup conscient de ce dans quoi il s'embarquait. Et même en sachant ça, il la fait.
Aussi égoïste que ça puisse paraître je suis heureuse qu'il l'ai fait. Ma vie à du sens en sa présence.

Le temps s'écoule et viens mon tour. Doucement je lâche la main de mon frère qui me lance un regard plein d'assurance et je m'avance vers le micro. Je tremble. Je veux pleurer. Je veux dire que je suis triste. Je veux que les gens saches que cette pertes nous à tous beaucoup affecté.
Je respire un grand coup. Je ferme les yeux. Je l'ai réouvre. En face ce tiens cette dame je ne la regarde pas. Elle ma enlevé mon meilleur ami. Elle a détruit mon monde.
Le juge m'invite à m'exprimer avec un geste de la main. Je me tiens droite, je regarde cette homme avec respect.

- Je m'appelle Eden Mauri, j'ai 17 ans. Le 6 octobre dernier alors qu'on prenaient le chemin du lycée...



Je veux vivre.

Simon:



Quand on retrouve nos amis dans le couloir la première chose qu'on fait c'est un câlin de groupe avec Lucas aussi.
Puis Liam tire Naïs contre lui et tout le monde ce fait des câlins. J'en profite pour entreindre Eden qui ne veut plus me lâcher ce qui fait rire son frère et Lucas.

Ils sont tellement courageux tout les deux. Je crois surtout que c'est un des charmes d'Eden. Elle ne lâche rien et c'est pour ça que je... ?



Eden:




Quelques heures plus tard le verdict est rendu. La coupable va enfin payer. Je suis tellement soulager et ému que Naïs est obligé de me rattraper.

On retrouve de nouveau nos amis prêt à sortir. Cette fois on pleure tous. Cette personne qu'on a perdu. C'est le festival des pleures qui n'en finissent plus. Simon lui aussi pleure en me prenant contre lui.

En sortant du Tribunal il me tiens discrètement la main. Par un regard on sait compris. Plus tard on metteraient des mots dessus mais pour l'instant c'est amplement suffisant.









Obi°^°



Recueil: ce jour là, la pluie...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant