Chapitre 9

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Très classe je sais.

★★★★

Pdv de Eren.

Je me réveille à côté de mon vampire adoré, toujours nu comme un vers. Oui, on est dans une station de métro. J'ai demandé à Niccolo de la faire fermer, sinon je n'aurais pas pris le risque de le faire ici. Pas que le fait qu'on soit vu me dérange, mais le corps de Livaï est à moi et seulement à moi, je n'aurais pas toléré qu'on le voit. Il est beau quand même mon petit-ami, avec sa peau pâle et son corps bien sculpté. Malheureusement, on ne pourra pas rester ici et dans cette tranquillité éternellement, il faudra qu'on trouve un autre endroit, mais où aller ? Je ne sais pas, j'y penserai plus tard avec Livaï, on avisera et on décidera.
Soudain, des bruits de pas me sortent de mes pensées. J'observe l'endroit d'où vient le bruit calmement, pas la peine de s'inquiéter pour rien. La personne qui vient nous déranger s'annonce avant d'approcher.

-Niccolo : Les gars ? Vous êtes là ?

-Eren : Ouais attends 30 secondes !

Je prends nos sweats et nos t-shirt en guise de couverture avant de laisser Niccolo s'approcher. Il ne fait pas attention à ce qu'il est en train de voir, soit Livaï couvert à moitié et allonger sur mon torse nu. Une main dans les cheveux de mon vampire, je parle avec Niccolo sans aucune gêne.

-Eren : Alors, comment ça se passe au poste ?

-Niccolo : Ils ont découvert un corps et un message sur un mur.

Il me montre les photos et je confirme que c'est bien nous. Ensuite on parle de choses et d'autres, comme de vieux amis. Un éventuel plan d'évasion, mais je ne suis pas vraiment attentif, je ne m'inquiète pas pour ça. Par contre je commence à avoir froid, bien que j'ai une bouillote personnelle, on est quand même en hiver. Je commence à me lever pour m'habiller mais des bras s'enroulent autour de moi et m'en empêche. Livaï marmonne en grognant.

-Livaï : Ne pars pas... J'ai froid...

-Eren : Je vais t'habiller.

J'attrape un pantalon et un boxer que je lui enfile. Livaï garde les yeux fermés et grogne, il refuse de me lâcher. Je mets moi aussi un bas avant de le forcer à mettre au moins son t-shirt. Quand j'écarte les bras de Livaï pour mettre un haut à mon tour, il ouvre brusquement les yeux pour me regarder. Son regard ne flanche pas, il ne dit rien pendant que je finis d'enfiler mon pull. À peine j'ai fini qu'il me saute dessus et passe sa tête sous mon sweat pour se réallonger sur moi.

-Livaï : Arrête de bouger putain de merde...!

-Eren : Tu es bien grincheux ce matin.

-Livaï : C'est peut être parce que j'ai mal au cul et que j'ai quasiment pas dormi de la nuit ?!

-Eren : Hehe... Pardon.

-Livaï : Enfin bref... Maintenant j'arriverai plus à dormir...

Livaï sort de mon pull et s'assoit sur mes genoux. Par reflex, je passe mes bras autour de sa taille puis vais m'emparer de ses lèvres tendrement. Elles sont toujours douces le matin, et visiblement ça le calme un peu.

-Livaï : Bonjour Niccolo.

-Niccolo : Bonjour Livaï, tu vas bien ?

-Livaï : Parfaitement bien comme tu as pu le remarquer.

-Niccolo : Haha. Eren tu devrais y aller plus doucement, on a besoin de Livaï tout de même !

-Eren : Je t'assure que si tu voyais sa tête tu ne t'arrêterais pas non plus.

-Livaï : Tch !

-Niccolo : Serait-ce une invitation ?

-Livaï : Même pas en rêve, Niccolo.

On veut leur sang {Ereri/Riren} [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant