Chapitre 10

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Je me sens mieux maintenant, mais je sais que cette nuit n'est pas terminée.

★★★★

Pdv de Livaï.

Je fais les cents pas dans la station de métro qui est devenue une sorte nouvelle maison. Eren se rhabille dans son coin, il vient de se réveiller. Après la nuit qu'on a passé, je veux bien comprendre. Il m'a d'ailleurs laissé plusieurs marques, un peu partout, mais je suis fier d'avoir réussi à lui en faire aussi. Surtout une morsure que j'ai réussi à faire sur son derrière, ne me demandez pas comment on en est arrivé là. Les prétendus "travaux" de Niccolo dans cette station sont terminés, ce qui veut dire qu'on doit déménager, aujourd'hui, on sort enfin de cet enfer dégueulasse. 
Ma blessure à l'épaule n'est plus qu'une cicatrice, mais je n'en suis pas fier. Eren essaye de me la faire oublier, mais je n'y arrive pas. Je n'y arrive pas tout simplement parce qu'une balle ordinaire ne m'aurait pas fait ça. Elle m'aurait fait mal, mais je n'aurais pas eu de cicatrice. Il faudra que j'en parle à Niccolo. En parlant de lui, il nous a trouvé un endroit, un petit hôtel discret pas très loin d'ici. Il nous a prêté de l'argent pour qu'on puisse dormir plusieurs jours dedans, jusqu'à ce qu'on doive à nouveau fuir. On est riche, on peut facilement se payer un mois dans un hôtel 5 étoiles, mais on demande quand même de l'argent. 

Conclusion : On est des connards.

Eren me rejoint avec notre petit sac d'affaire. Malgré qu'il soit avec nous, Niccolo est obligé de faire avancer son enquête. On s'est donc mis d'accord pour laisser un peu de notre ADN avant de partir dans cet hôtel. Je rapproche Eren de moi et mords son cou. J'en profite pour prendre mon petit déjeuner mais j'en laisse un peu à côté. Et je dois vraiment me battre pour laisser son sang couler, comme j'aimerais le garder pour moi !

-Livaï : Une si bonne chose gâchée !

-Eren : C'est pour la bonne cause, je t'en redonnerai.

Eren me mord à son tour en laissant des gouttes couler. On en met de partout, c'est vraiment dégueulasse. 
Une fois les preuves laissées, Niccolo nous guide jusqu'à notre nouveau chez nous. Je profite du chemin pour l'interroger sur la balle que je me suis pris. 

-Livaï : Dis Niccolo, vous avez pas des balles spéciales ? Juste pour les vampires ?

-Niccolo : C'est seulement en expérimentation, mais ouais ils sont en train d'en crée.

-Eren : Et tu comptais nous en parlez quand putain ?!

-Livaï : Calme toi Eren. Je crois que tu as loupé des infos, une de ces balles m'a touché. 

-Niccolo : Ah oui ? Comment tu le sais ?

-Livaï : J'ai une cicatrice sur l'épaule, je ne devrais pas en avoir en temps normal.

-Eren : Tu as dit "ils", mais c'est qui "ils" ?

-Niccolo : Nos ingénieurs. Ils mettent au point des armes anti-vampires.

-Livaï : Très bien... Eren, voici notre prochaine cible.

-Eren : Ohh... Ils vont être nombreux ! J'ai faim d'avance !

On continue de marcher jusqu'au petit hôtel. Plus discret c'est pas possible, ce truc est minuscule. On entre mais c'est Niccolo qui parle, on ne peut pas prendre le risque d'être repérés. Il récupère les clés et on le suit à l'étage. Les marches en bois ont l'air pourries, je suis sûr qu'on pourrait passer à travers. Sans parler de la rampe d'escalier, elle est rouillée - comment c'est possible ?-, je ne préfère pas la toucher, je ne veux pas attraper le tétanos. On arrive devant notre chambre et je prie intérieurement pour qu'elle ne soit pas aussi pourrie que le reste du bâtiment. Niccolo ouvre la porte, je ne préfère pas regarder. Puis, quand Eren se jette dedans, je m'autorise un coup d'œil, je suis agréablement surpris de trouver une chambre impeccable. On dirait un tout autre monde. Le parquet est magnifique, il semble neuf, les murs sont d'une blancheur sans pareil, pas une trace de noir ou de gris. Aucune toile d'araignée nul part, même pas sur le grand lustre qui éclaire la pièce. On se trouve dans le salon, un grand canapé d'angle pour environ 46 personnes donne sur une grand télé digne d'un écran de cinéma. Une table basse parfaitement ciré sépare les deux meubles monumentaux. Sur le côté, on peut observer un grande porte en bois. Curieux de voir la suite, je m'y aventure et trouve une chambre, une grande chambre. Un beau lit deux places est installé contre un mur toujours parfaitement blanc. Autour de celui-ci se trouvent deux tables de chevets avec une lampe sur chacune. Un tapis gris est disposé sous le lit, de grands rideaux cache la lumière du jour offerte par de grandes fenêtres. Une porte dans un coin de la pièce donne accès à une grande salle de bain avec une baignoire, un grand miroir éclairé de petites ampoules et deux lavabos avec robinets automatiques.

On veut leur sang {Ereri/Riren} [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant