Perhaps - Itachi x reader

Chapitre 33

Je soufflai du nez et embrassai doucement Itachi.

- N'oubliez pas de vous brosser les dents ! Criais je.

- Oui maman !!

- Ils ont mangés ? Obito non, non ?

- Shisui à mangé...

- Obito ! Mon grand, vient manger !

- J'arrive !

- Je vais mettre Shisui au lit du coup...

Je souriai et préparai un petit sandwich pour mon grand. Jambon-fromage avec du ketchup, le tout réchauffé. Il le mange rapidement, m'embrasse la joue et monte à l'étage.

- Shisui, tu peux dormir avec moi aujourd'hui ! Criait t'il d'un air enjoué.

- Pas de bêtises alors, répliquait son père.

Je souriais, éteignais je les lumières et montais, épuisée. Il était minuit passé et demain, j'ai pris congé pour préparer l'anniversaire de mon bébé.
Bébé de bientôt dix ans... je me fais vieille.

Et après demain, c'est férié.
Shisui a de la chance, son anniversaire tombe le jour ou la quatrième grande guerre a prit fin.

Si c'est pas un signe, ça...

J'entrais dans la chambre après m'être changée dans la salle de bain et m'écroulais sur le lit, exténuée.

Itachi m'attrapait et je collais ma tête sur son torse.

- Ça va ?

- Oui...

- Obito t'a expliqué ce qu'il s'était passé ? Demande t'il doucement, caressant mes cheveux.

- Oui. L'homme en question lui a dit qu'on avait désertés. Il lui a tout expliqué. Il s'en voulait de demander de l'aide et du temps car il était persuadé qu'il était égoïste en demandant de l'attention. Il a dit qu'après tout ce qu'on avait fait pour le village, il avait pas le droit de nous faire perdre de temps...

Itachi fermait les yeux.
Sa respiration était lente et tremblait légèrement.

- Je lui ait expliqué qu'on aimait prendre du temps pour eux et qu'il ne fallait pas qu'il se sente coupable. Il m'a posé des questions sur les sharingans et sur nos raisons... il a la version officielle que les habitants ont reçu mais il veut nos versions...

- Il est trop jeune.

- Je sais... ne te renferme pas comme ça, Itachi... je sais que c'est trop tôt...

Je levais la tête pour l'embrasser et il rouvrit les yeux. Il était profondément touché par mes paroles.

- Oui, désolé...

- Ils comprendront, ne t'inquiète pas. C'est un peu comme nous, au début, au village... quand on est rentré, on ne voulait pas faire confiance aux habitants mais petit à petit, on s'est tous serré les coudes pour s'entendre... tu vois ?

- Je veux pas perdre du temps. Je veux pas qu'ils nous en veuillent... ce serait trop pour moi...

- Itachi, regarde moi.

Il m'obéit et je souris légèrement.

- Obito veut bien attendre. On leur dira quand ils seront en âge de le savoir. Et ce qui est fait est fait, maintenant il faut aller de l'avant et être là pour eux pour ne pas qu'ils fassent comme ton frère.

- Leur mentir est une mauvaise idée, tu as raison.

- Et puis c'est une autre génération, ils ont des supers parents et la paix repose sur le village. Si Obito est partit, c'est parce qu'il pensait qu'il était une gêne pour nous, pour aucunes autres raisons il a fait ça... il avait peur mais il est rassuré maintenant. S'il faut, on en reparlera demain. Mais n'oublie pas l'anniversaire de Shisui, ne le gâchons pas avec ce genre de choses...

- Vu l'heure... c'est demain, son anniversaire...

- Oui. Tu n'as pas de mission ?

- Si, être avec ma famille...

Je souriais et il embrassait le haut de mon crâne avant de nous emmitoufler dans la couette.

- Je t'aime, chuchote t'il en m'embrassant l'oreille, descendant ses baisers dans mon cou.

- Non, pas de troisième bébé, rigolais je.

- T'as bien entendu les chefs de la maison... il faut une petite fille en plus... une petite princesse...

- Pff, dis surtout que tu veux t'amuser...

- J'oserai pas, nie t'il.

- À croire qu'avant, tu avais un balais dans le cul... avoir des enfants t'a radicalement changé mon amour, dis-je en le regardant amoureusement.

- Exactement. Avant, on avait peur et quand on a passé le cap...

Je rougis en repensant à tout ce qu'on a fait comme sexe après notre première fois. Dis comme ça, on dirait pas qu'au début, on était apeurés par ça...

- Mais aujourd'hui, je dois rejoindre Sasuke à Suna. Donc, désolée (t/p), mais ton homme doit dormir, dit-il en appuyant son nez sur le miens.

- Eh ! Qu'est-ce que tu dis toi là ? C'est toi qui voulais je te signale !

- Ouah, faut arrêter de mentir hein, Shisui va te recopier sinon...

- Oh la mauvaise foi ! Itachou va, boudais je.

Il m'enlaçait et on ricanait légèrement.

- Je pars dans deux heures, dis aux garçons que je serai de retour demain matin, avant que notre bébé de dix ans se réveille... plait-il en attachant mes cheveux.

- D'accord. Tu n'oublies pas son cadeau, hein ?

- Tu me prends pour qui ? Souffle t'il.

- Pour mon mari et le père de mes enfants, répondis je en souriant innocemment.

- Ouais. Allez, dors, sinon la nuit de transformera en un autre rêve, jolie...

- Ohoh, mais c'est qu'il est inspiré...

- Tss, dors.

- Je dors.

- Ta gueule et dors idiote.

- Oh, je suis triste.

- Sois triste en silence.

Je roulai des yeux.

Le silence s'installait dans la pièce, je fermais doucement les yeux. J'ai pas dû attendre longtemps pour sentir la fatigue m'envahir, m'emmenant vers Morphée.

Mais, comme si les dieux en voulaient à mon sommeil, Itachi re lançait la conversation.

- On fait quoi pour les sharingans de Shisui ? Parce que... il les a eux plus tard que moi mais... ça reste horrible pour un enfant de son âge...

Je soupirai légèrement et il s'excusait.
Je souris et attrape sa main qui repose sur ma hanche, étant tout deux positionnés en cuillère.
Je joue avec son annulaire et, après avoir réfléchi à ma réponse, je parle.

- Shisui n'est pas comme Obito. Dès qu'il est triste, il vient pleurer dans mes bras. Il nous dit tout, la preuve, il a tout cracher là tout à l'heure. Et Obito va veiller sur lui, encore plus que nous on le fait, ou comme toi tu l'as fait avec Sasuke. Ils sont inséparables, ces deux là... et au moindre signe, je sais qu'on sera réagir en conséquence sans paniquer, comme pour ce soir.

- J'espère que ça ne deviendra pas quelque chose d'habituel, ce genre de crise...

- Mais non... fais nous un peu confiance. On les a éduqués comme des pros, ils viendront vers nous.