𝚈𝚘𝚞'𝚛𝚎 𝙼𝚢 𝙰𝚗𝚐𝚎𝚕, 𝙱𝚊𝚋𝚢...

𝟶𝟷-✨

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Mon téléphone se met à émettre un son insupportable et je râle en sachant que je vais encore devoir me réveiller pour aller dans ce lieu. Le lieu qui, apparemment, m'aidera à m'instruire pour mon avenir, mais ce lieu est un endroit de torture pour moi.
Je parle bien évidemment: du Lycée.

- Fabiola réveille toi sinon tu vas être en retard. Dit ma mère en ouvrant les rideaux.

Je grogne légèrement avant de me réveiller et décide de finalement me lever afin de pouvoir aller me laver.

Bon je pense que je pourrais brièvement vous présenter ma situation familiale: je vis dans un appartement avec ma mère célibataire, oui mon père nous a quitté il y a six mois pour aller vivre avec « l'amour de sa vie » dit-il. Cela m'a beaucoup affecté mentalement et m'affecte toujours beaucoup.

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Après m'être laver et habillé je décide de descendre et de prendre quelques choses pour cesser les gargouillements matinales de mon ventre.

(D'ailleurs voici ma tenue)

- Fabiola tu m'expliques pourquoi j'ai encore reçu un appel de ton lycée disant que tu n'étais pas en cours de math ?

- Je ne sais pas...

- Comment ça « tu ne sais pas » ? Tu y étais au cours ou pas ? Me demande-t-elle en haussant le ton légèrement.

- Non je n'y étais pas.

- Et pourquoi ?

-....

- Réponds moi !

- Maman s'il te plaît... dis-je en mettant mon visage entre mes mains.

- Non je me dois de te sermonner parce que tu aimes trop jouée avec ton avenir ! Fabiola je ne t'ai pas envoyé à l'école pour me ramener des problèmes ici !

-....

- Que ce soit la dernière fois, tu m'entends ?

- Oui...

- Oui qui ?

- Oui maman...

Je mange rapidement mon petit déjeuner pour aller prendre mon bus parce que je ne peux pas rester une seconde de plus dans cette endroit.

Pour être honnête j'aimerais bien pouvoir dire que j'ai une mère qui me soutiens énormément et que c'est juste moi qui lui fais passer la misère, mais c'est totalement le contraire.

Depuis le départ de mon père j'ai l'impression qu'elle me pousse à ne plus avoir goût à la vie et justement mon père, malgré le fait qu'il ait décidé de me laisser avec ma mère pour aller vivre son histoire d'amour au États-Unis, il était le seul à me donner du courage.

•𝟶𝟾:𝟷𝟻•
Je suis arrivée au lycée après avoir eu mon moment de relaxation dans le bus. Oui le bus parce que c'est le seul endroit qui ne me ramène aucun problème. Je peux me poser tranquillement avec mon casque et vider mon esprit en écoutant Angel Baby de Troye Sivan.

{NDA: C'est la chanson qui m'a inspiré pour cette histoire et je vous conseille vivement d'écouter cette chanson !}

Mais revenons à cette endroit qui ne me plaît pas tant que ça...

Je fais partie des personnes qui viennent tôt au lycée juste pour squatter l'immense et apaisante bibliothèque du lycée. Je m'y rends tout les matin pour pouvoir emprunter les livres qui viennent d'arriver.

•𝟶𝟾:𝟸𝟻•
Les cours vont bientôt commencer donc je décide de me diriger vers mon casier afin de déposer quelques trucs qui rendent mon tote bag un peu lourd.

Mais comme tout les matins, Claudia et ses petits chiots, le groupe de fille insupportable et soit disant désirer par les garçons viennent me faire chier.

- Oh la mangeuse de boue ! Tu vas bien ? Dit-elle en frappant mon épaule.

On me surnomme la mangeuse de boue parce que je suis d'origine Haïtienne et Dominicaine. Les gens pensent (apparemment) que tout les Haïtiens mangent de la boue ce que je trouve complètement stupide.

Mais ça je ne pourrais pas le dire parce que je suis plutôt timide et discrète de nature. Je suis le contraire de ces filles grande gueule qui se permettent de critiquer tout ce qui bouge.

- Je t'ai posée une question ! Crie-t-elle en frappant sur le casier.

- Arrête de crier dès le matin.

C'était Yoon-Tae ou Tae pour faire plus simple. C'est le petit copain de Claudia. Il est coréen et niveau personnalité je ne saurais pas trop quoi dire parce qu'on ne sait jamais parler, mais je peux dire que c'est une personne très froide. Il a tout le temps le regard fermé et rare sont les fois où je l'ai vu sourire (voire jamais).

- Mais bébé elle me saoule je ne peux vraiment pas me la voire ! Elle ne sert à rien !

- Bon... au lieu de te plaindre allons en cours.

Puis les deux tourtereaux partirent suivi des deux suiveuses de Claudia qui, avant de partir, avaient pris soins de jeter les livres que j'avais entre les mains au sol.

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