Chapitre I - Double vie : Une famille cachée

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– Papa ! Papa ! Willow ! criait une petite tête blonde courant vers la porte d'entrée qui venait de s'ouvrir.

– Coucou ma princesse ! s'exclama ce premier, en la prenant dans ses bras.

– Ouaf ! Ouaf ! aboya simultanément Willow tout en sautant aux pieds de Tom pour dire bonjour à Swann.

– Coucou papa, dit Swann avec sa petite voix, en embrassant sa joue et en le serrant dans ses bras comme si cela faisait des années qu'elle ne l'avait pas vue.

– Tu vas bien ? Où est ta mère mon ange ?

– Oui. Cuisine, lança-t-elle en pointant la cuisine de son petit doigt.

Il enleva ses chaussures, enfila ses chaussons présents dans le hall d'entrée et il se dirigea vers le salon qui donnait sur la cuisine grâce à une grande arche dans le mur reliant le salon et la cuisine. Willow le suivit.

– Bonsoir ma chérie, dit-il en arrivant dans la cuisine.

Je mettais la table. Toutefois, en l'entendant, je levai la tête vers lui en affichant un sourire.

– Bonsoir mon cœur, ça va ?

– Oui et toi ? Je suis un peu en retard, j'ai dû semer un papara

Je lui fis signe de ne pas continuer dans sa phrase.

– C'est pas grave. Le plus important, c'est que tu sois ici, exprimai-je en allant vers lui pour l'embrasser et il me rendit mon baiser.

– Beurk ! hurla Swann, notre fille de quatre ans.

– Ouaf ! Ouaf !

– Willow ! s'écria Swann en tendant sa main vers elle.

– Ça va ma Willow ? lui demandai-je tout en caressant sa tête et elle se calma.

Elle aimait que l'on s'occupe d'elle, cette magnifique chienne.

– Veux Willow, fit savoir Swann et Tom la déposa à terre pour qu'elle lui fasse un câlin.

– Willow, ma Willow. Darling, dodo !

Willow se coucha aux pieds de Swann et nous rigolâmes. Ces deux-là ensemble, elles pouvaient faire d'impressionnantes bêtises ; une fois, Swann avait retiré tous les coussins du canapé pour mettre Willow en dessous de ceux-ci. Il m'avait fallu deux bonnes heures pour passer l'aspirateur et enlever chaque poil de Willow sur chaque bout de tissu, en dessous et sur les coussins. Swann avait aussi bien était punie, privée de dessin animée durant deux jours.

– Allez Swann, lavage des mains et à table, finis-je par dire.

Elle tendit ses bras vers son père qui la porta pour lui laver les mains et il la fit asseoir sur une chaise.

Puis, nous prîmes place autour de la table. Il était face à moi et Swann à ses côtés, comme d'habitude lorsqu'il venait nous voir. Willow, elle, était couchée à côté de sa gamelle.

Je pris leur assiette et je les servis, lui et notre fille.

– Hum trop bon pâtes bolo ! s'écria Swann en mangeant.

Tom la regardait et il l'aidait à manger, lui coupant ses spaghettis quand celles-ci étaient trop longues et lui essuyant la bouche lorsqu'elle était trop sale pendant que Swann lui racontait ses quatre jours sans lui.

Qui étais-je pour lui ? On pouvait le deviner en voyant la bague à mon annulaire gauche ; enfin, ça dépendait de qui. Je disais à certains que cette bague était importante pour moi et j'assurais à d'autres, que ce n'était rien. Mais, en réalité, elle signifiait beaucoup. J'étais sa femme, à Tom Felton, depuis déjà trois ans et Swann était notre fille, mais elle ne portait pas son nom... 

Paparazzi - Une vie cachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant