Paparazzi - Une vie cachée

Chapitre XV - Messages à distance

Cinq semaines passèrent. Nous étions le mercredi vingt-et-un septembre et en ce début d'après-midi, j'étais chez Amber.

– Comment va Swann ? me demande-t-elle. Rose n'arrête pas de demander après elle.

– Elle s'habitue à sa nouvelle école et elle marche de mieux en mieux, souris-je en buvant mon thé.

– Quand même, je n'en reviens pas que tu sois mariée à Tom Felton. Tu aurais pu me le dire.

– On en a déjà parlé, je ne pouvais pas.

– Je sais, je sais. En tout cas, Victoria et les autres filles sont vertes de jalousie, rigola-t-elle à gorge déployée, ce qui me fit rire.

– Merci de n'avoir rien dit la dernière fois, aux journalistes.

– C'est normal. Mais, cette affaire au tribunal, ç'avance ?

– Oui. Ils ont déjà envoyé un papier à Tom. La décision va bientôt être rendue.

– J'espère qu'ils vont payer !

– Je l'espère de tout cœur. Swann a tellement souffert...

– Toi aussi.

– Je pense surtout à elle...

– C'est normal oui.

Nous nous sourîmes tout en buvant notre thé.

– Tu veux je porte ton sac, Swann ?

– Euh oui..., se mit-elle à rougir. Merci Maxime...

– Je t'ai dit me dire Max, dit-il en marchant à la même allure qu'elle.

Elle marchait avec ses béquilles.

– Euh merci Max...

Il lui sourit et elle devint de plus en plus écarlate.

– T'es malade ? Ma maman dit il faut boire de l'eau quand on est rouge.

– T'es gentil...

– Ah oui ? Merci. Toi aussi.

– Tu traînes encore avec elle !? cria April qui se plaça soudainement devant eux.

– Arrête de crier, casse les oreilles, soupira Maxime.

Nous avions inscrit Swann dans une nouvelle école privée, non loin de Bristol, à trente minutes en voiture : la Academy School. Elle était un peu plus à cheval sur les règles et elle abritait des enfants de stars ; cette école gardait donc l'anonymat de ses élèves. Maxime, c'était un petit garçon de cinq ans. Il avait aidé Swann à s'acclimater à ce nouvel environnement et il l'aidait même assez souvent.

– Tu l'aimes !? demanda April en fixant Maxime.

– Ouais, et alors !?

April recula et ouvrit grand sa bouche avant de faire demi-tour, en larmes.

– Tu... m'aimes ? interrogea Swann.

– Bah t'es jolie et gentille, sourit-il en lui déposant un bisou sur la joue et elle en perdit l'équilibre.

Il la rattrapa avec ses petits bras.

– Ça va Swanny ?

– Swanny ?

– Un surnom. J'aime bien les surnoms. Mon poisson s'appelle Albert, je dis Bèbère.

Swann rigola et il l'aida avec ses béquilles.

– On va manger ? J'ai faim, dit-il.

– Oui Max...

Ils se sourirent et ils allèrent vers la cantine.