Paparazzi - Une vie cachée

Chapitre XVII - Victoires !

❗️Explications des * en fin de chapitre❗️

Un mois passa et cette journée allait être cruciale.

– En ce samedi cinq novembre, le jury a délibéré ! s'exclama le juge. Vu les pièces du dossier fournies. Vu l'article 9 du Code civil, l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme et l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ;
Attendu que pour faire droit à la demande de Monsieur Tom Felton de ses demandes de dommages intérêts et de sanctions pénales, l'arrêt a retenu que les paparazzis ont, sans relâche, et de manières brutales et déterminées, poursuivis Monsieur Felton, sa femme, T/P Felton et leur fille ainsi que leur chauffeur Walker Brown, dans la Mercedes Maybach Pullman de type 1. Il a été retenu que la vitesse à laquelle le chauffeur roulait était disproportionnée et anormale, que l'accident aurait pu être évité si les paparazzis n'avaient pas poursuivi la voiture de cette manière.
Attendu, cependant, que les paparazzis sont des photographes spécialisés dans la prise de vue de personnes célèbres sans leur consentement.
Mais attendu, que selon l'article 9 du Code civil, « chacun a droit au respect de sa vie privée. Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l'intimité de la vie privée [...] »
Et, selon l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme, « Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. »
Que la Cour d'appel a de bons droits, retenue que la liberté et le respect du domicile a été violé, que le droit au secret a été violé, que le droit à une vie familiale normale a été violé ainsi que le droit à l'image.
Par ces motifs, rejette le pourvoi formé par l'ensemble des paparazzis, les condamne in solidum à verser la somme de 38461,28 livres pour le préjudice moral* qu'ont connu les Felton, le préjudice d'agrément* et le préjudice sexuel*.
Les condamne aux dépens, à payer les frais de justice liés à cette affaire. Les condamne aussi à respecter une ordonnance restrictive.

Et, à ses paroles, je serrai la main de Tom dans la mienne en versant des larmes ; nous venions de remporter cette affaire ! Les paparazzis devraient nous indemniser de tous les préjudices subis et cités par le juge. Ils n'auraient aussi plus le droit de nous approcher au risque de se retrouver de nouveau en ces lieux.

– L'affaire est levée ! cria le juge en quittant la pièce.

Tom et moi, nous nous levâmes et nous nous rendîmes dans le couloir du Tribunal.

– Tom... On a gagné ! Je...

Je le serrai dans mes bras ; je n'avais pas les mots ! Ces connards n'avaient plus le droit de nous approcher, ni même de nous interviewer.

– On a gagné ma chérie... On va enfin pouvoir être en paix !

– Tom, commençai-je en reculant pour le fixer.

– Oui ?

– Ils ont une ordonnance restrictive à respecter, pas vrai ?

– Oui, pourquoi ?

– Et, le juge a dit qu'on a le droit à une vie familiale normale, pas vrai ?

– Oui ma chérie.

– Et, si on vivait ensemble Tom ? Et, si tu restais avec nous vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? Sept jours sur sept ?

Il me fixa, enroula ma taille de ses bras, je posai mes bras derrière son cou et il me fit tournoyer au-dessus du sol. Nous rigolâmes tout en pleurant ; deux victoires ! L'une juridique, l'autre familiale. Finalement, il y avait eu un mal pour un bien.