Chapitre XX - Ce dont nous avions rêvé

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– Papa ! Papa ! Y a la tenue de Draco ! s'écria Swann en pointant celle-ci du doigt.

– Oui, mais l'officielle est à Londres, ma princesse.

– Oui, mais regarde papa ! Y a Dumby là.

Nous rigolâmes face à cette remarque.

Savez-vous où nous étions ? Au Japon. Deux ans étaient passés. Swann avait désormais neuf ans. Notre fils, William, deux ans et nous avions décidé de voyager, cependant, ni aux États-Unis, ni même en Europe. Alors, nous avions opté pour le Japon et ça nous permettait de découvrir les Studios Harry Potter à la japonaise, en ce mois de juin. Olympe et Willow étaient à la maison. Dans la petite maison que nous avions louée sur Internet.

– Nagini ! souriait Swann en touchant du bout de son index sa tête.

– On ne touche pas, lui rappela Tom.

Elle recula son doigt et alla vers lui.

– Papa ?

– Oui, ma princesse ?

– T'es encore Mangemort ? sourit-elle.

– Non, ta maman a enlevé ma marque.

J'éclatai de rire en poussant la poussette, mais je n'avais pas remarqué que William s'était accroché à la robe de Draco Malfoy ; je vous laisse imaginer les dégâts...

Heureusement, c'était Tom, Tom Felton, alors le parc ne nous en avait pas spécialement tenu rigueur.

Nous marchions dans le parc, des boissons fraîches à la main, avant d'aller nous poser sur l'herbe, face au lac de Poudlard, sur une grande serviette dépliée.

– Mama, répétait William en bougeant dans tous les sens dans mes bras.

– Oui, mon ange ?

– Papa, beurk ! Goût crotte de nez ! hurla Swann en grimaçant.

– J'ai été sauvé, goût pomme.

– Pff, la chance ! Donne un autre s'il te plaît.

– Allez, choisis.

Elle plongea sa main dans le paquet que lui tendait son père. Moi, T/P Felton, je regardais le lac en déposant des baisers sur le front de William. William Felton. Swann Felton. Je souris en songeant cela. Je l'avais, la vie que je n'avais pas vue venir, mais dont j'avais rêvé. Et, elle était magnifique aux côtés de cet homme incroyable avec nos deux merveilleux enfants qui ne me ressemblait en aucun trait.

Le soleil une fois couché, nous montâmes en haut du château pour admirer Poudlard et ses lumières. William était dans les bras de Tom et Swann admirait la vue devant nous.

– Je t'aime ma chérie, chuchota Tom à mon oreille après s'être penché vers moi.

Je souris.

– Toujours ? interrogeai-je.

– Toujours.

Je me tournai vers lui et allai dans ses bras, à côté de William ; ma tête sur le côté de son torse droit et ma main tenant celle de William qui bascula sa petite tête vers moi.

Swann se retourna vers nous et elle serra la taille de son père pour poser sa tête contre son ventre. Nous étions tous contre cet homme important pour nous ; un père, un mari. Un rêve, une réalité. Un secret, et à présent, une vérité. Nous pouvions nous aimer qu'importait le lieu et l'heure.

– Mama, dit William en plongeant sa main dans le décolleté de ma robe.

– Il veut son biberon, rigolai-je.

Paparazzi - Une vie cachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant