Paparazzi - Une vie cachée

Chapitre XVI - Un rêve...

J'étais dans la voiture et je réfléchissais. Vivre avec lui, c'était un rêve, mais juste un rêve. Ce n'était pas possible, pour notre sécurité et en réalité, ça me faisait peur. Vous ne comprenez pas, pas vrai ? Laissez-moi vous expliquer les choses.

D'une part, il y avait ces foutus paparazzis qui avaient faillis causer notre mort. Imaginez si Tom, moi et Swann nous vivions ensemble. Ils seraient sans cesse derrière nous, à nos trousses, à nous traquer... Même aux toilettes. Bon, peut-être pas jusque là, ou si, mais vous comprenez n'est-ce pas ? C'était ma peur, mon angoisse depuis notre accident... D'autre part, j'étais excitée à cette idée, mais aussi stressée. Vivre avec Tom... Passer mes journées et mes nuits avec lui... Le rêve ! Mais, ça me faisait peur, car ça ne nous était jamais arrivé. Il venait, il passait maximum quelques jours et il repartait. Et, si de vivre ensemble ça changeait tout ça ? Et, si finalement je ne lui convenais pas ? Nous avions vécu sept ans ainsi alors c'était normal que cela me fasse peur, vous ne croyez pas ? Bref, j'étais perdue.

J'étais encore garée devant l'école lorsque quelqu'un toqua à ma vitre. Je sursautai et baissai celle-ci.

– Bonjour, je ne peux pas sortir avec votre voiture, me fit remarquer une femme, sûrement une parente d'élève.

– Oh euh oui, excusez-moi, j'allai partir.

– Merci.

Nous nous sourîmes et je mis le contact. Je pris le chemin de la maison même si je ne voulais pas rentrer...

Je poussai la porte avec hésitation, regardant si Tom était au rez-de-chaussée. Négatif ! Je soupirai et entrai lorsque...

– T'en as mis du temps ma chérie.

Je laissai le pain que j'avais acheté, tomber par terre ; il m'avait faite peur.

– Ça ne va pas ? me demanda-t-il en le ramassant.

– Euh... si... Tu étais là ?

– Bah où veux-tu que je sois ? rigola-t-il. Tu ne m'as pas répondu tout à l'heure même si j'imagine que tu es heureuse, sourit-il.

– Non, lâchai-je.

– Non ?

– Non.

– De quoi non ma reine ?

– On ne peut pas vivre sept jours sur sept ensemble Tom.

Et, là, son visage se décomposa.

– Pourquoi pas ? Tu attendais ça avec impatience.

– Parce que non.

– Mais... Tu me dois une explication. On est mariés, tu ne peux pas me dire non.

– Si. Je ne veux pas vivre avec toi.

Et, aucun de nous deux ne rajouta quoi que ce soit.

– Dis-moi pourquoi, dit-il après de longues minutes à se fixer.

– Parce que...

– Parce que quoi T/P ? Tu me dis que je te manque, et là je te propose que l'on vive tous les quatre.

– J'ai peur...

– Mais de quoi ma chérie ? me questionna-t-il doucement en caressant ma joue.

– Des paparazzis...

– Comment ça ?

– Si l'on vit ensemble, ils vont nous traquer et j'ai peur... Je ne veux pas... Enfin, tu sais...

– Je comprends, j'avais oublié ça...

Il soupira, se pencha en avant et posa sa tête sur mon épaule.

– On ne pourra jamais être réuni...

Je caressai ses cheveux tout en étant... ailleurs, loin.

– Non Tom... J'ai bien peur que non...

J'étais ensuite montée à l'étage, dans mon bureau, pour écrire.

– Et, si... Oui ! m'exclamai-je en tapant sur mon clavier.

Tom était dans le salon, sur le canapé.

Point de vue du Tom Felton :

J'avais le sentiment d'avoir échoué... En l'aimant, c'est comme si je l'avais conduite au malheur. En posant mes yeux sur elle, c'est comme si je l'avais condamnée à vivre une vie de femme seule.
J'en avais assez de ne les voir que quelques jours par-ci, par là, encore plus qu'avant. Toutefois, T/P avait raison ; et s'ils continuaient ? Et, s'ils nous traquaient au point de créer un nouvel accident bien plus mortel ? Et, s'ils ne s'arrêtaient jamais ? Je devrais les faire déménager sans cesse. Les protéger de ces yeux malsains, les cacher de tous afin qu'elles puissent vivre, sans avoir peur de se faire poursuivre. Mais jamais nous ne pourrions être tous les quatre... Parce que cela signifierait que nous leur donnerions accès à notre vie. Cela signifierait que je leur servais celles qui comptaient le plus pour moi sur un plateau d'argent...

Cela signifiait que nous étions voués à vivre ainsi, éloignés, pour le restant de notre vie.

Fin du point de vue de Tom Felton.

Le soir même, nous étions allongés sur notre lit. J'avais ma tête et ma main sur son torse et nous regardions un film sur notre télé.

– Tom ?

– Oui ?

– Je t'aime, tu sais... Si on continue comme ça, ça me va tant que tu m'aimes..., dis-je en levant ma tête vers lui.

Il déposa un baiser sur mon front.

– Je t'aime aussi ma reine.

– Mais, j'ai une question mon cœur. On n'en a jamais parlé.

– Oui ?

– Tu veux d'autres enfants ?

Et, à ces paroles, nous nous fixâmes. Je crois que nous n'y avions jamais pensés. Après avoir eu Swann, ce genre de chose était sorti de ma tête.

– Je ne sais pas et toi ? m'interrogea-t-il.

– La même.

Nous rigolâmes et je reposai ma tête sur son torse.

– Même si on ne vit pas ensemble Tom, tu peux donner ton nom à Swann, tu sais.

– Je pense le faire, mais ce sera son second nom et il sera caché. Ce sera plus sûr.

– Pour moi et pour elle, elle sera avant tout une Felton, la fille du plus grand acteur de tous les temps, rigolai-je. La fille d'un homme qui pense à notre bien-être avant de penser au sien. Swann Felton, la fille du meilleur homme que la Terre ait connue.

– Tu exagères, rigola-t-il.

– Oh que non mon cœur, oh que non..., chuchotai-je en fermant les yeux face à ses mains dans mes cheveux.

Ça me donnait envie de dormir et ça m'apaisait.

– Elle est avant tout la fille de la plus merveilleuse des femmes, sourit-il, mais Morphée m'avait déjà emportée.

PS : Bon, foutus paparazzi ! On ne pourra jamais vivre avec lui 💀

Extrait du chapitre 17 qui arrive le mercredi 6 juillet : " – L'affaire est levée ! cria le juge en quittant la pièce. "

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