Paparazzi - Une vie cachée

Chapitre IV - Des secrets

– Comment ça, il ? me demanda-t-elle en me fixant.

– Oh, euh, un ami. Un ami.

– Un ami qui n'a plus de champagne chez toi ?

Je ne savais même pas quoi répondre à ça...

– Attends T/P, ce n'est pas parce que je te bassine avec mes problèmes que tu ne peux rien me raconter. Tu as un petit ami ? Tu vis avec lui ? Il vient te voir ? Il

Wow ! Wow ! WOW !

Que pouvais-je bien dire ? Personne, ici à Londres, ne savait que Tom avait une petite amie et pire, une femme. Bon, mis à part ses amis tels que Derek et Ed. Sa famille aussi était au courant ; enfin voilà quoi. Ah, et de mon côté, il y avait ma meilleure amie - depuis le lycée - Lyne, qui vivait à Paris et il lui arrivait d'exceptionnellement venir en Angleterre.

Mais, je n'allais pas en parler à Amber. Bien que je l'appréciasse énormément, Tom et moi, nous nous étions promis de n'en parler à personne et je n'allais pas rompre cette promesse ; déjà pour notre bien-être et notre sécurité, et parce que c'était important pour nous, de pouvoir se faire confiance sur n'importe quel point, quel sujet. Mais, que pouvais-je alors inventer ? Bonne question !

– C'est juste un ami Amber. Il doit venir à la maison et il aime bien ce champagne, c'est tout. Excuse-moi, mais je n'ai pas envie d'en parler.

– Oh... Je comprends. Peut-être lorsque ce sera plus sérieux alors, me sourit-elle.

– Peut-être oui, souris-je en regardant le champagne que je tenais dans ma main.

Le préféré de Tom. Celui qu'il aimait boire, de temps en temps.

Par la suite, nous passâmes en caisse.

– Rose n'arrête pas de me réclamer ce jeu, sourit Amber pendant que nous passions devant un magasin de jouet.

– Ah les enfants ! Si nous les écoutions, nous passerions notre temps dans ces magasins ! rigolai-je.

– Pas moi. Damian gagne bien sa vie, mais je dois le supplier pour ce genre de chose. Je t'assure que plus le temps passe et plus il change... Tu sais, je pense même à lui demander le divorce..., finit-elle par dire et là, je pris vraiment conscience que c'était plus grave que ce que je pensais.

– À ce point ? questionnai-je.

Elle hocha la tête et je voyais à son regard, qu'elle allait pleurer, alors je lui proposai d'aller mettre nos courses dans nos voitures et de s'arrêter au McDonald, par exemple, pour boire une boisson chaude. Elle acquiesça.

– Tu sais, je n'ai plus d'amies... La plupart des personnes qui essayent de m'approcher, le font soit pour la renommée de mon mari, soit ce sont des personnes détestables... Alors, je n'ai personne à qui parler. Je suis navrée si je t'embête avec ça, mais

– Mais ça ne m'embête pas ! Attends, que fait-on dans la vie franchement ? J'écris et tu es mère au foyer. On a bien le temps de discuter et je ne suis pas ce genre de personne Amber. Si tu as un problème ou que tu vas mal, je suis là. Ça fait quand même un an que nous sommes amies, non ? À quoi ça sert d'avoir des amies si on ne peut pas se confier ?

Et, elle se mit à pleurer tout en déposant son Latte sur la table.

– Ça va aller...

– Non... Ça ne va plus. Je souris en te parlant de mes problèmes, mais ça me ronge. Il ne me regarde même plus. Il ne fait que me reprocher chaque détail qui le dérange ; si le linge est mal repassé, si la table est mal mise, si mes habits ne sont pas à son goût, si Rose fait du bruit en jouant... Il n'était pas comme ça avant et je regrette même que son affaire marche aussi bien, car c'est depuis ça qu'il a changé. Je crois même qu'il a une maîtresse.

J'ouvris de grands yeux ; une maîtresse !? Je n'avais jamais eu ce genre d'idée avant de l'entendre parler... Une maîtresse... 

– Mais pourquoi dis-tu ça ?

– Parce qu'il ne m'embrasse plus. Il ne me regarde et ne me touche plus... Et il rentre de plus en plus tard... 

Je ne savais vraiment pas quoi dire et je l'écoutais parler afin qu'elle vide son sac.

Une bonne heure passa et j'étais chez moi à ranger mes courses. Amber était rentrée et je pense que de m'avoir parlée lui avait fait du bien. Mais, cette histoire de maîtresse me trottait dans la tête... Et, si Tom... Non ! Impossible ! Il m'aimait, et moi aussi je l'aimais. Quand il venait, c'était toujours très hot entre nous. Non, impossible. Il n'était pas comme ça. Je secouai la tête et je finis par prendre la bouteille de champagne pour aller la ranger à la cave. Et, à regarder cette bouteille ainsi, je me rendis compte que je l'aimais vraiment, Tom. Il était tout pour moi.

Depuis notre rencontre, il avait émerveillé ma vie et avec l'arrivée de Swann, tout avait été bien plus beau, même s'il n'était pas toujours à la maison. On pouvait rester des heures à rire au téléphone. On s'envoyait des messages dès qu'il avait un temps de pause entre deux scènes, entre deux activités. Je ne pouvais pas me plaindre de lui. Il était le mari rêvé même à deux heures de route de moi, de nous.

La journée passa ainsi et je partis chercher Swann à l'école. Amber m'avait remerciée de l'avoir écoutée, ça lui avait fait un bien fou. Elle m'avait même invitée chez elle un de ses quatre.

Après être entrées à la maison, Swann prit son goûter : le gâteau au chocolat qu'elle m'avait demandée. Puis, elle monta jouer avant l'heure du dîner.

Tom nous avait appelé, comme chaque soir. Toutefois, à l'heure de dormir, j'étais allongée dans mon lit et je repensais à ce mot... Une maîtresse... Et, s'il avait une maîtresse... ? Une femme proche de lui afin d'assouvir ses désirs qu'il ne pouvait pas combler sur le moment, car je n'étais pas à ses côtés ? Je ne voulais pas y penser. Je savais qu'il n'était pas comme ça mais... Mais... Cette idée me trottait dans la tête. Et, si jamais...

PS : Et, si jamais ? 👀 Ce court chapitre (1100 mots) vous a plu ?

Le chapitre V arrive le dimanche 29 mai ! 🪶

Extrait : " – Hum ? Vous êtes bizarres toutes les deux. " 🍿

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À dimanche !
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