Paparazzi - Une vie cachée

Chapitre VIII - Nöel en famille !

– Mamie ! Wouaaaaaah ! hurlait Swann en tournant sur elle-même.

– Alors il te plaît mon cadeau ?

– Oui ! Wouaaaaaah !

Nous étions le samedi vingt-cinq décembre, il était dix heures et Swann ouvrait ses cadeaux. La veille, nous étions chez les Felton pour le Réveillon. En revanche, nous étions rentrés le soir même en taxi, car nous le savions, Tom et moi, que c'était un gros risque de partir en pleine journée. Sharon était venue avec nous à Bristol et nous étions tous les cinq, en comptant Willow, dans le salon à regarder Swann ouvrir ses cadeaux. Mes parents allaient venir passer les fêtes du Jour de l'An avec nous.

– Papa regarde ! Mamie a fait robe !

Sharon avait confectionné une robe d'Anastasia pour elle. Depuis le temps qu'elle en voulait une. Mais, une robe faite main valait bien toutes celles des magasins.

– Une magnifique robe pour la plus belle, sourit Tom.

– Attends papa, dit Swann en montant à l'étage.

– Quelle bêtise va-t-elle faire ? rigolai-je en retournant le pancake que j'étais en train de préparer.

Après quelques minutes, Swann descendit avec son DVD Anastasia.

– Mets musique et danse avec moi papa, lança-t-elle.

– D'accord, attends, dit-il en allumant la télé.

Il plaça le DVD dans le lecteur et la musique commença à jouer. Je souriais en les regardant danser et Sharon faisait de même.

Ça, c'était une bonne matinée de Noël, comme tous les ans. Après cette petite danse, Swann avait continué d'ouvrir ses cadeaux et elle avait été heureuse de recevoir cette fameuse poupée qu'elle avait demandée au début de cette histoire, vous vous en souvenez ?

Nous étions sur le canapé, en pull épais, devant un petit film de Noël, à manger des pancakes et à boire des chocolats chaud à la cannelle. Que demander de plus ? Rien.

Dans l'après-midi, Sharon repartit à Epsom. Elle aurait pu rester, mais il y avait eu un petit problème au magasin ; rien de bien grave, toutefois, elle préférait régler ça.

Nous étions donc tous les quatre, couchés sur notre lit dans notre chambre à regarder un dessin animé. Swann était à côté de son père, j'étais contre Tom et Willow était à nos pieds. D'habitude, elle ne pouvait pas monter à l'étage. En revanche, c'était Noël et nous étions en famille, alors nous n'allions pas la laisser en bas toute seule. Elle faisait partie intégrante de la famille et ce n'était même pas négociable.

Après quelques minutes, on entendit quelqu'un ronfler ; Swann venait de s'endormir et elle ronflait comme son père. Tom alla la mettre dans son lit. Willow descendit pour manger et Tom referma la barrière des escaliers. Nous étions maintenant tous les deux dans notre chambre, allongés sur notre lit. J'étais sur le côté, lui aussi et nous étions face à face.

– Mon cœur, on fait un jeu ? proposai-je.

– Un jeu ? Un jeu coquin ? demanda-t-il avec son petit sourire malicieux en approchant son visage du mien.

– Mais non, rigolai-je.

– Ah oui ? Explique ma chérie.

– Un actions-vérités, mais qu'avec des vérités, souris-je.

– Euh oui d'accord, dit-il.

– Je commence. Tu m'aimes comment ? À quel point ?

– Extrêmement fort ma chérie. Tellement fort que je ne peux pas te le décrire.