𝙲𝙷𝙰𝙿𝚃𝙴𝚁 𝚃𝚆𝙾

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« Deux ans plus tard »

« Bucarest »

Les rues sont bondés et un marché a pris place sur un bout du chemin.

En Roumanie depuis deux ans, je passe mes journées et parfois mes nuits à aider les gens, dans l'ombre et dans une autre partie du pays, je viens d'arriver dans cette région. Bucarest.

Comme dans toute les villes où je me trouve, je prends un journaux dans un kiosque et demande un stylo.

La personne m'en tend un avant de s'enfuir en courant en regardant derrière moi. J'eu un petit moment doute avant de me demander :

J'ai pas fait ça ?

Je pose le stylo assez vite et tâte mon dos, il n'y a rien, qu'est-ce qui lui a fait si peur ? Je regarde de nouveau derrière moi et vois un homme s'approcher du kiosque où je suis. Il me dit quelque chose.. Il est très beau, c'est indéniable, c'est un homme magnifique, mais c'est lui qui a fait peur à l'autre homme ?

Il est habillé d'un manteau noir, un pull rouge avec un t-shirt noir, un simple pantalon et une casquette. Les casquettes.. toujours signe de discrétion.. Je connais assez bien puisque, moi même, j'essaie d'être discrète quand il le faut.

Le bel homme arrive à côté de moi et prend un des journaux, en lisant la couverture, il se raidit.

Je le scrute quelques instants avant d'oser lui demander deux petites choses.

Coralie : Excusez-moi Monsieur ? Ça va ?

Il semble me remarquer et panique en voyant le journal dans ma main. Il ne me répond pas et commence à regarder un peu partout autour de lui.

Coralie : Bon la première question qui vous concerne ne fonctionne pas, alors maintenant une qui me concerne. J'ai quelque chose dans le dos ? Demandais-je maintenant inquiète. S'il vous plaît c'est important, extrêmement important.

Il baisse de nouveau son regard vers moi et souffle. L'homme me fait signe de me retourner avec sa main, je lui laisse quelques secondes pour regarder avant de me retourner vers lui, quand je vois ses yeux écarquillés, je panique encore plus. Pas maintenant Matteo ! Je regarde autour de moi et commence à essayer de repérer un endroit assez grand pour moi. Je cours vers un bâtiment désinfecté sans même un regard pour la personne derrière moi. Ma vie est en jeu, je peux pas me permettre de prendre soin de quelqu'un d'autre dans un de ces moments là.

Enfin entrer à l'intérieur et à peine la porte fermé, mes ailes se libèrent d'un coup, mon dos se arquant en même temps sous le coup de la surprise, ne m'y attendant pas.

 Enfin entrer à l'intérieur et à peine la porte fermé, mes ailes se libèrent d'un coup, mon dos se arquant en même temps sous le coup de la surprise, ne m'y attendant pas

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Je souffle un grand coup avant de poser mes genoux à terre sous la force et le poids de ces dernières. Je souffle de grands coups, me reprenant tant bien que mal, sans voir la personne derrière moi me regardant, abasourdie. Un bruit de froissement me fait sursauter, un minuscule bruit qui ne peut pas passer à travers mon ouïe puissante. Je me lève et me mets en mode combat prête à me battre pour sortir d'ici vivante.

Quand je vois l'homme de tout à l'heure, je me dis qu'il m'a suivi. Je me relève et le regarde de travers.

Coralie : Pourquoi vous êtes là ? Demandais-je durement en m'avançant vers lui.

L'homme : C'est quoi ça ? Dit-il en me montrant mes ailes violettes, brillantes.

Je le scrute et mets un petit temps avant que mes ailes disparaissant, c'est juste psychologique.

Coralie : Parlez de ça à personne. Je me mets devant lui et lui tends ma main. Coralie Putere.

Il l'a prends et la serre.

L'homme : Bucky Barnes.

Coralie : Je peux te tutoyer, on a un peu près le même âge ? Il hoche la tête. Bien, c'est des ailes d'énergie, j'ai quelques pouvoirs aussi, mais ne dit rien à personne s'il te plaît, sinon il n'y aura pas que moi en danger.

Bucky : Ne t'inquiète pas, j'ai, moi aussi, quelques.. secrets.

Je lui souris tandis qu'il lève sa manche gauche, montrant un bras de métal grisâtre. Fascinant, c'est magnifique, mais il a dû souffrir.

Coralie : Et ça va ?

Il semble surpris mais finit par répondre.

Bucky : Oui, physiquement, c'est mentalement que ça fait mal.

J'hoche la tête, comprenant, cela m'avait fait pareil à New-York.

Bucky : Et toi ? Quand ça sort ?

Je rigole doucement en secouant la tête.

Coralie : Non, je m'y suis habituée. Mais comme toi, les regards, ça va ça vient, surtout quand mon dos se mets à scintiller tout seul ...

Il sourit doucement, je fouille dans ma poche, je trouve un stylo et un bout du papier journal de tout à l'heure. J'écris quelques chiffres et lui tends, il me regarde bizarrement.

Coralie : Moi aussi ça m'a fait bizarre au début quand je suis arrivée sur-.. Quand je suis arrivée ici. Mais c'est un numéro de téléphone, tu pourras me parler mais de loin grâce à un petit objet. Il hoche la tête en regardant le bout de papier. Je te laisse je dois y aller.

Il me fait un petit sourire et pars alors que je fais pareil.

Cependant, je dois aller rejoindre mon frère en Allemagne pour la première fois depuis 2 ans. Je vais enfin le revoir. D'ailleurs c'est probablement à cause lui que mon dos s'est mis à scintillé, il faudra que je lui demande, c'est pour ça que je l'ai accusé tout à l'heure, mais ci ce n'est pas lui, qu'est-ce qu'il se passe avec mes ailes ?

En tous cas, ça fait une éternité que j'ai eu l'impression d'être morte à l'intérieur, sans lui rien est pareil, de plus c'est la première fois que nous nous sommes séparés, et pour une première, c'est à duré longtemps..

Prête pour retrouver моя половина.

𝙷𝚊𝚞𝚝 𝙳𝚊𝚗𝚜 𝙻𝚎𝚜 𝙴𝚝𝚘𝚒𝚕𝚎𝚜 𝙳𝚎 𝙼𝚘𝚛𝚊𝚐 | 𝙱.𝙱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant