~ Chapitre 6 ~

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Je suis escortée par ces chevaliers des ténèbres vers un château à l'allure sombre à l'extérieur, au loin, l'on aperçoit un drapeau noir représentant une Edelweiss immaculée, symbole de Nylgarya signifiant l'amour et la bravoure. Le château est relié à la terre ferme par l'intervention d'un pont-levis. À mesure que nous avançons, j'ai l'impression de longer les abysses sombres et ténébreuses de l'enfer. Le château porte sur une énorme tour ronde coiffé d'un toit en étegnoir, recouverte par une muraille crénelée. Plusieurs donjons se trouvent au centre des différents angles. Une allée majestueuse pavée de rocaille mène vers une entrée principale sur la quelle est représentée deux mains fines tenant une Edelweiss. De part et d'autre de cette allée, une vaste étendue de gazon synthétique est parcemée de massif floraux menant vers un jardin où se tient une gigantesque fontaine noyée d'une eau limpide et envoûtante. Un vitrage solide entoure le château.

Ils y a des gardes royaux postés à chaque coin et recoin. L'on me conduit à l'arrière, en passant par une entrée sombre et bizzare donnant sur...les prisons du château. Je n'ai pas le temps de saisir la situation que l'individu me pose brusquement au sol et deux de ses congénères robustes, eux aussi vêtus de noir me prennent tel une criminelle, m'enfermant dans un cachot sombre et dégueulasse.

— Que faites-vous? Relâchez-moi immédiatement. Vous m'entendez! Hurlé-je folle de rage.

L'individu des ténèbres m'observe longuement de ses yeux menaçant puis disparaît suivit de ces deux autres hommes.

— Revenez immédiatement. Relâchez-moi, m'entendez-vous?

Malgré mes poignets menottés, je frappe fortement sur l'acier qui offre un bruit fort et puissant à mes oreilles. Me Voilà dépitée, comment en suis-je arrivée là? Me prend t'on pour une criminelle pour m'enfermer comme celà? Je ne peut en aucun cas rester là. De mon absence, ma famille s'inquiétera.

— Mais enfin, pour qui me prenez vous? Relâchez moi sur le champ.

Je cris fortement et d'une rage folle, frappe à nouveau sur le cachot. Soudain, un homme vient.

— Veillez vous calmer Lady, vous faites du tapage comme pas permis.

— Écoutez cher monsieur, je ne sais de quoi je suis accusée, cependant je plaide ma cause, je n'ai rien fait. Tout ceci est incensé.

J'essaie tant bien que mal de contenir ma rage.

— De celà, vous en discuterez avec le Roi.

Un Roi? Quel Roi? Après ses mots l'homme se retourne aussitôt et s'en va.

— Revenez, l'on a pas finit. M'écoutez-vous?

Tout ceci ne présage rien de bon. Après des insupportables minutes qui semblaient être une éternité, l'on vient me chercher. Des hommes me conduisent devant une salle. Me libérant de mon menottage, ils ouvrent la porte et me poussent littéralement à l'intérieur. J'atterris au milieu debout sur mes deux pieds en frottant mes poignets. Des yeux sombres me fixent sévèrement. L'homme d'il y a peu est assis derrière un bureau, ses vêtements sont changés. Est-ce lui le Roi? Ce ne pourrait être possible, il semble être jeune.

— Asseyez-vous, ordonne t'il sévèrement.

Son ton ne m'impressionne point mais j'exécute tout de même.

— Qui êtes-vous? Une espionne de Dragonara? Insiste-t-il.

Pardon? Que dit-il? Quel Amphigourie est-ce là?

— Répondez, maintenant!

— Je ne sais de quoi vous parlez et je ne sais non plus de quoi vous m'accusez.

— Vous voulez jouer? Très bien.

Il se lève, saisit...une dague!!! Puis contourne la table, à peine ai-je le temps de comprendre qu'il me saisit par la taille et dépose l'arme sur mon cou. Je suis exaspérée, que se passe-t-il enfin?

— Je déteste que l'on me fasse perdre mon temps, répondez maintenant, pour quelle raison l'on vous a envoyé ici, autrement je vous tronche la gorge d'un coup sec?

Ses yeux sont plongés dans les miens, ne trahissant aucune émotion, mais il semblerait qu'il soit vraiment vraiment furieux, son regard haineux le prouve. Je répond, je ne suis certainement pas effrayée.

— Comment voulez-vous que je réponde correctement, lorsqu'une lame est posé sur mon cou.

Il l'éloigne légèrement.

— Je ne sais pas de quoi vous parlez, je ne suis pas une espionne et je ne sais même pas ce qu'est Dragonara.

— Vous osez mentir, pour qui me prenez-vous, que faisiez-vous dans cette forêt? Vous avez tuez cet homme, C'est certains, hurle t'il.

Choquée, je répond :

— Bon Dieu non, je ne faisais que passer et je suis tombée sur ce corps inerte.

— Vous mentez à nouveau, me prenez-vous pour un sot? Que ferait une jeune femme dans une forêt maudite, près d'un homme mort atrocement et tout de noir vêtue? Des dames de votre genre, on en retrouve pas à Nylgarya, d'ailleurs on en retrouve absolument pas.

— Et bien si, on en retrouve vu que j'existe, lancé-je agacée.

— Je perds de ma patience, je vous préviens les répercussions seront mauvaises, vous avez intérêt à me quelle mission l'on vous a assigné.

— Je n'ai aucune mission et je ne viens pas de Dragonara.

— Garde, lance t'il, emmenez-là dans la salle de torture.

Deux hommes entrent, me prennent fermement et m'emmènent dans la salle la plus hideuse et dégueulasse que je n'ai pue voir jusqu'ici. Des instruments de torturent y sont suspendus de partout. Ils m'enchaînent immédiatement, mes deux mains suspendues, mes poignets retenus par des chaînes. Des instruments de tortures tels que des entraves de cou, des mattraques à pointes, des chevalets, des chats à neuf queues, ou encore des brodequins et des estrapades. Je m'y connais pour avoir lue des livres sur la tortures et tout ça n'est pas bon du tout. Un des hommes se munit d'une fourchette de l'hétérique, un instrument de torture censé transpercé lentement la gorge et le sternum de la Victime si celle-ci émet le moindre mouvement. Je ne peut laisser les choses se passer ainsi.

— C'est votre dernière chance, quelle est votre objectif à Nylgarya et Pourquoi avez-vous assassinée cet homme?

— Je n'ai point de mission je vous le jure.

— Très bien. Garde!

L'homme tenant l'instrument se dirige vers moi. Il saisit mon cou et s'apprête à l'appliquer.

— Mon nom est Moon ZELDYA, je ne suis pas de Dragonara, de plus je me suis rendue dans cette Forêt dans le but d'y trouver des indices et je suis tombée sur cet homme décédé.

— Des indices? Sur quoi?

J'hésite avant de lancer.

— Sur le mystère de la Faucheuse du crépuscule.

L'homme des ténèbres part dans un rire amer et effrayant avant de reprendre son sérieux et de lancer avec un regard haineux.

— Que savez-vous de la Faucheuse du crépuscule? Pensez-vous pouvoir trouver la moindre chose? Des hommes bien plus robustes et puissants que vous ont effectués des recherches pour élucider le mystère mais en vain. D'autres ont fait preuve de bravoure en s'aventurant dehors la nuit, ils ont finis lacérés par la Faucheuse, il fronce les sourcils d'un air mauvais, s'avance, s'accroupit à mon niveau et parle plus bas, Et vous qui pensez-vous être pour espérer trouver quoi que ce soit?

Il se redresse et tourne les talons mais s'arrête net sans pour autant me regarder quand je lance:

— Ses hommes n'ont pas fait preuve de bravoure mais de stupidité. L'on peut être brave toutes fois si l'on agit dans l'ignorance, celà ne sert à rien de l'être. Puis il ne suffit pas d'être fort et puissant, souvent il vaudrait mieux être courageux et intelligent. La plus frêle des choses peut être la solution aux plus grands des problèmes.

L'homme se retourne lentement, m'observe attentivement et ordonne avec un nouveau regard qui m'est tous de même indéchiffrable:

— Relâchez là!

Le mystère de Nylgarya: Cheminement ancestral Où les histoires vivent. Découvrez maintenant