Le mystère de Nylgarya: Cheminement ancestral

~ Chapitre 2 ~

Je n'aie pue m'endormir, excitée comme une puce en devenir. Aujourd'hui est le jour tant attendue, celui de notre départ pour Nylgarya. Trois jours se sont écoulés depuis notre échange au dîner, et depuis que skyla, a effectuée le choix adéquat.

Notre itinéraire de Cittadella, notre terre actuelle, à Nylgarya, durera trois jours et trois nuits. Nous brousserons chemin à minuit, pour atterrir avant le coucher du soleil.

J'ai étudiée, telle une archarnée, la carte, cette localisation géométrique d'une complexité inextricable. Nous prendrons la voie maritime du port de Cittadella à celui de Narlandi. Arrivés à cette cité, nous parcourerons sa forêt aux arbres gigantesques avant de traverser le Mont Da'a, selon mes recherches approfondies. Et c'est après la traversée d'une longue savane que nous atterrirons sur les terres de Nylgarya. Je n'y suis jamais allée, néanmoins un peu d'apprentissage n'a jamais tuer.

Skyla entre dans ma chambre, l'air un peu troublée, c'est dans sa nature de l'être tout le temps, on ne peut le changer.

— Moon? M'appelle t'elle.

— Oui Skyla?

— Rien de fâcheux ne nous arrivera, n'est ce pas?

— Voyons, bien sûr que non. Ce sera extraordinairement éprenant, dis-je plus excitée que mon ton ne le veut, bon d'accord ne pas sortir la nuit, c'est moins épatant, cependant imagine ce qui nous attend, dis-toi que c'est l'aventure de notre vie affadie, finis-je les étoiles plein les yeux.

Le lendemain, j'ai l'esprit assez étourdi car j'ai du me somniférée de tisane endormissante, il le fallait pour rester éveillée pendant assez longtemps durant le voyage, et me suis suffisamment assoupie pour ne pas dormir pendant un jour et demi, ne voulant rien rater de cette expérience nouvelle. Je finie de boucler ma valise. L'on a plus que trente minutes pour se rendre au port dans les temps limites.

Nippée d'une chemise victorienne blanche, d'un corset et d'un steampunk noirs, j'enfile une bottine du même style et noue mes cheveux laiteux en une tresse longue. J'attrape ensuite ma sacoche fétiche et la jette sur mes épaules un brin fortiche , puis récupère mon sac de voyage, plus léger qu'un nuage . Nylgarya, attend moi!!!

Sur des terres aussi lointaines, je ne suis jamais allée, cependant dans les cités d'à côté, je ne me suis guère gênée. Skyla n'est nullement au courant, mais j'espère secrètement, découvrir la vérité derrière le mystère de Nylgarya, tout en étant consciente que je possède très peu de temps, sept jours, ce n'est pas très long. Toutes fois quelle est l'origine de ce mystère? En y pensant, je me pers. Les habitants ne se sont sûrement pas levés un bon matin et la malédiction est apparue, Non? Il y'a bien un évènement qui est poussé les choses dans cette excès, mais le quel?

Nous arrivons au port à bon temps. Le Paquebot est simplement samptieux, sublimé par ses voiles blanches et sa carrure imposante, les lumières tapissent les pièces à travers le vitrage impeccable des hublots. Positionnée à bâbord, tenant une boisson chaude, je regarde le reflet de mes yeux bleus à travers l'océan, époustouflée par ce spectacle transcendant. Un homme se positionne à mes côtés, je ne dègne le regarder que quand enfin il ouvre la bouche. Sa voix est chaude et profonde. Svelte, sa peau ressemble à celle des habitants des Caraïbes et ses cheveux sont frisés et disposés, en cascade sur ses épaules. Il semble stupéfié par mon allure, ceci est une habitude, avec mon apparence particulière, j'attire trop souvent l'attention, très rapidement.

— Bonsoir lady, lance t'il enjoué.

— Bonsoir à vous, cher Monsieur, rétorqué-je sans grand intérêt.

— Vos yeux réflètent parfaitement l'océan, c'est sidérant.

— En effet, j'ai pris acte de celà depuis ce laudatif accident.

— Un accident. Le quel? Interroge t'il, une intonation inquiéte dans la voix.

— Celui de ma procréation.

Il pouffe littéralement de rire en se retenant le ventre.

— Vous êtes hilarante, Lady, dit-il après reprise de son sérieux.

— L'on dira que je suis dans mes aises en toute circonstance.

— Je l'ai constaté à mon grand contentement. Vous parêssez ne pas être comme ces autres Dames, souvent excésivement réservées à ma grande déception.

— Vous semblez vous par contre, être un grand séducteur.

— Nous dirons que j'estime particulièrement la compagnie féminine.

Un badge d'une beauté assez singulière représentant le drapeau de Narlandi est maladroitement posé sur sa veste.

— Allez-vous à Narlandi? Demandé-je abasourdie.

— Disons que c'est une déviation.

— Et quelle est votre finale destination?

— Moon! N'as-tu pas dis que l'on ne se séparerait pas, mais déjà, te voilà loin de moi, émet la voix de Skyla, sans grande joie.

— Skyla, nous ne sommes pas encore à Nylgarya, répliqué-je un brun ennuyée ou plutôt embêtée.

— Tout de même, tu devrais te retenir de t'éloigner, celà n'est pas bien compliqué.

— Figure-toi que ça l'est, très cher soeur.

— Êtes vous soeurs? intervient l'homme dont le nom m'est étranger.

Il semble à nouveau stupéfait, cette fois-ci par l'apparence de Skyla, ceci est aussi très habituel.

— N'est-ce pas une évidence Monsieur? Tout individu voyant, le remarquerait, intervient-elle.

— Si vous le dites Lady.

— Que faites-vous de particulier? Reprend t-elle toute sereine.

Je ne sais le pourquoi, cependant depuis notre enfance, Skyla semble réconforter par ma présence. Quand on est ensemble, elle est plus en sérénité, elle s'affole dès que je suis éloignée.

— Nous sommes de connivence pour annihiler l'espèce Humaine, intervené-je.

— Tu ne te départis donc jamais de ton Sadisme? Lance t'elle.

— Que puis-je y faire, c'est dans ma nature.

— Vous êtes bien particulières... les sœurs?

— Zeldya, nous répondons en coeur, moi et ma sœur.