-Pour commencer aucune photo de vous deux n'est sortie.
J'entends Louis souffler de soulagement à mes côtés et bizarrement ça me pince le cœur de savoir que ça le soulage.
-Sauf celle dans la voiture, mais on ne voit pas Harry, juste la grosse tête de Louis qui dort contre la vitre.
- Quand tu auras fini de te foutre de ma gueule tu m'appelles.
- Malheureusement je ne pourrai jamais m'arrêter, tu devrais être habitué depuis le temps.
- Malheureusement.Louis grimace avant de souffler une nouvelle fois et de boire une gorgée de sa tasse. Ces doigts serrent les miens mais je ne me sens pas très bien alors je l'ai retiré, Louis se retourne vers moi en fronçant les sourcils et après quelques secondes je le vois comprendre ce qu'il se passe.
-C'est pas ce que je voulais… Enfin je suis soulagée parce que je veux le faire moi et pas que ce moment me soit volé par les paparazzis.
- Désolé…. Je… je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
- Non je comprends tout à fait ta réaction Harry, je voulais en discuter avec toi avant et de le faire moi alors oui je suis soulagée que rien n'est encore fuité.Je lui sourit et je reprends sa main dans la mienne, vivement que son poignet soit en état pour retirer cette attelle qui m'empêche de pouvoir lui prendre la main comme je veux. John nous regarde en souriant et je vois bien le regard bienveillant et fier qu'il dépose sur Louis, comme un père sur son fils, et je trouve ça tellement beau.
On discute pendant plusieurs heures avec John et je me lève pour aller préparer à manger vue qu'il et déjà 11h, je dois commencer à trouver quoi faire a manger, comme ça je peut le laisser tranquille pendant qu'ils discute de différents projets, interviews et toute le tralala, je n'y comprend absolument rien alors je préfère me concentrer sur la cuisine pour midi. Je retourne rapidement dans la salon ou les garçons se sont installés pour discuter et je demande à john s' il reste manger avec nous, il me répond après avoir regardé Louis qui lui fait un signe de tête.
Bien donc je dois faire à manger pour trois, qu'es que je vais bien pouvoir faire ? Je fouille tous les placards et frigos, qui on était remplis hier avant notre arrivée par son garde du corps. Quand je tombe sur les pâtes à lasagnes, mon ventre est gargouille, alors je prends la boîte et ce sera lasagnes à midi et s' il en reste on les finira ce soir. Ce qui est plutôt bien en fait d'avoir commencé tôt, j'ai le temps de les faire comme je l'ai aime et je suis pas obligé de me dépêcher pour les finir rapidement.
Louis n'a encore jamais goûté à ma cuisine, hier quand nous sommes arrivés, nous avons commandé à manger avant d'aller nous coucher. Alors pour la première fois je stresse de faire à manger pour quelqu'un. Je dresse la table pendant que le plat cuit dans le four, four d'ailleurs que j'ai dû apprivoiser, vu que je ne comprenais pas comment celui-ci fonctionnait, mais victoire j'ai réussi.
Louis apparaît suivi rapidement par John qui sourit tous les deux quand ils découvrent la table mise et le four en route.
-Ça sent bon.
- Merci, c'est bientôt près installez vous.
- Merci.
- Vous voulez quelque chose ?
- Non merci.
- Lou?
- Non, rien merci chaton.Je rougis et je me retourne rapidement vers le four pour l'éteindre et sortir le plat du four pour le déposer sur la table.
-Attention c'est brûlant.
J'ai l'impression que c'est stupide de dire ça alors que sa vient de sortir du four, mais je me suis sentie obligée de le dire. Louis fixe le plat avec envie avant de se lécher les lèvres quand il découvre le plat.
Je sers une part à Louis, puis à John avant de me servir à mon tour. Et bien sûr Louis joue à l'enfant et n'attend pas que ça refroidisse pour prendre une première bouchée ce qui le fait gémir de douleur.
-Louis sérieux.
- Mais quoi? Sa s'en tellement bon et c'est tellement bon.
- Tu aurais pu attendre que ça refroidisse un peu quand même.
- Non, trop long.Et il recommence à prendre une bouchée et se brûler une nouvelle fois la bouche. John part en fou rire à côté de nous manger doucement des morceaux qui on commencer à refroidir dans son assiette.
-C'est délicieux, j'en ai jamais mangé d'aussi bon.
- Merci beaucoup.
- Tu as bien choisi Louis.
- J'ai bon goût qu'es que tu veux.
- Je suis là.
- Je sais et heureusement d'ailleurs.Il me sourit et je suis obligé de lui rendre avant de rigoler de sa connerie.
-Harry
- oui ?Je me tourne vers John tout en continuant de manger mon morceau de lasagnes. Du coin de l'œil, je vois Louis se resservir une petite assiette. Et je remarque que John aussi la vue, a voir son sourire.
-Je voulais savoir si tu allais suivre Louis une fois qu'il sera rétabli ?
- je ne sais pas, j'ai mon travail a Doncaster.
- on a pas vraiment parler de ça John, pour le moment on laisse le temps faire les choses.
- ok mais après? Tu vas repartir en tournée et Harry restera à Doncaster ?
- si il veut continuer son travail, je ne l'empêcherai pas de continuer.Je fixe Louis, parce que je sais que sous cette phrase se trouve l'espoir que je le suive et pour tout avouer, j'y pense beaucoup aussi. Je ne sais pas si je serai capable de quitter le cabinet mais je ne sais pas si je serai capable de laisser Louis partir loin plusieurs mois d'affilée sans pouvoir le voir. Ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère, il faut poser le pour et le contre, j'ai peur de prendre la mauvaise décision, même si en réalité aucune n'est mauvaise mais elle me prive de quelque chose d'important l'une comme l'autre.
-On en parlera plus tard à tête reposée, hein?
- oui.Je me force à lui sourire, mais tout se bouscule dans ma tête et je ne sais plus quoi penser, je n'ai même plus faim. Et je sais que Louis la remarqué, mon sourire de façade pour ne pas alarmer John de quelque chose.
Je laisse les deux garçons discuter et je range la table et fait la vaisselle pour nettoyer les assiettes, couvert et la casserole qui m'a servi pour la sauce tomate. Je laisse le plat de côté pour le laisser refroidir avant de le mettre au frigo, je prépare un café pour John et un thé pour Louis, ainsi que pour moi.
Je suis complètement ailleurs, que je n'entends pas John partir et Louis m'appeler, c'est seulement quand il s'installe à mes côtés sur le canapé que je me rends compte que j'étais complètement déconnecté et que mon thé est devenu froid.
-Tu viens on va s'allonger un peu ? Je crois que tu en a vraiment besoin là.
- je n'ai pas besoin de dormir.
- je n'est jamais parler de dormir mais de s'allonger, et de peut être parler si tu veux.J'hoche la tête trouvant cette idée plutôt bonne quand on réfléchit bien. Louis a raison, par moment les langues se délient plus facilement, dans le calme et allongé dans un cocon rassurant et protecteur.
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✔️ Libre || Larry
Fiksi PenggemarUne chute, une chute bête quand on y réfléchit. Une rencontre qui a chamboulé la vie des deux garçons. Un amour naissant, qui grandit au fil des jours. Un chanteur, un kiné, quand l'amour se rencontre dans un cabinet de soin. Découvrez l'histoire d...