Tout à toi

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Kageyama
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- Je suis vraiment désolé pour ce repas plus que désastreux ...

- Nan ne t'inquiète pas, vous avez été là et ta grand - mère est une femme merveilleuse.

- Et pour ma mère aussi.

- Elle ne souhaite que le meilleure pour son fils ... Son ton change.

- Non, elle a dit des choses vraiment horribles sur toi. Si elle ne voulait que mon bien, elle n'agirait pas comme ça ...

- Je sais, elle a dit que j'étais une dévergondée. Je l'ai entendu quand je suis allé chercher mon blouson.

- Je suis déso-

- Est - ce que tu me vois comme ça ? Comme une dévergondée parce que j'ai déjà eu un petit ami et des relations sexuelles avec lui ? Alors que toi et moi ...

- Non pas du tout, je n'ai aucune raison de te voir de cette façon. Je lui prends la main. Tu as le droit d'avoir eu une vie avant moi.

Elle n'a pas à s'en faire sur ce sujet.

Les mots qu'elle avait prononcé au nouvel an raisonnent en moi à nouveau. J'espère alors qu'elle prend un minimum de plaisir lorsque nous sommes amenés à faire quelque chose d'intime et que ce n'est pas trop oppressant.

Elle ouvre la porte de son appartement, nous laissant rentrer.
Elle se pose directement sur son lit, ouvrant ses bras pour me réclamer un câlin. J'accepte sans protester et viens poser délicatement ma tête sur sa poitrine pour ne pas lui faire mal. J'ai besoin moi aussi de la sentir près de moi comme ça. Son coeur bat très vite. Ses mains vont et viennent entre ma nuque, l'arrière de ma tête et mon dos. Elle les aventure sous mon t – shirt. Ses doigts sont encore un peu imprégnés de la fraicheur du soir mais ils me font plus de bien qu'autre chose lorsqu'ils remontent le long de ma peau.

J'avais peur qu'elle m'en veuille pour aujourdhui, pour le comportement de ma mère mais je vois bien que non et je dois dire que ça me rassure plus qu'autre chose.

Alors que le calme s'était installé depuis quelques minutes, elle le brise.

- Est - ce que tu veux rester avec moi ce soir ?

- Et où veux - tu que je dorme ? Tu n'as qu'un lit une place.

Ce n'est qu'une petite provocation, nous avons déjà dormi ensemble dans son lit.

- Par terre, sur un futon évidemment. Dit - elle sur un ton amusé.

Je me redresse, la redressant elle aussi puis je pose mon index sur son menton pour l'inciter à me regarder et lui adresse un sourire taquin. Elle se laisse aisément faire. Je nous sens d'humeur joueuse tous les deux ce soir. Je suis persuadé que mon regard n'est pas mieux que le sien en ce moment même. Il y a cette lueur dans ses yeux qui me cris de l'embrasser, ce que je ne fais pas simplement pour l'embêter.

- Tu laisserais un misérable garçon comme moi dormir à même le sol ?

- Oh, tu n'as rien d'un misérable garçon, Tobio.

Elle insiste sur les syllabes de mon prénom. L'entendre le prononcer est toujours aussi plaisant. Je sais qu'elle ne le fait pas encore toujours en public, mais toujours en privé et j'aime quand elle le fait. Je l'entends rire face au fait que je sois encore un peu perturbé dans ces moments-là. Alors je vais lui montrer qu'elle n'est pas la seule d'humeur joueuse ce soir. Désormais assis sur son lit, je lui effleure les hanches avec mes mains comme si de rien n'était, en allumant sa lampe de chevet. Son souffle se fait court, surprise de ce contact et moi satisfait de sa réaction.

Mes yeux transpercent les siens tandis que je l'embrasse délicatement d'un chaste baiser. Je sais qu'elle en veux plus, et moi aussi. C'est pour cela que ce n'était qu'un simple baiser.
Elle craque en première et m'embrasse cette fois de façon plus intime qu'il y a seulement quelques secondes.
Poussé par un désir que j'apprends à connaître de mieux en mieux, sans la quitter des yeux, mes mains remontent jusqu'au col de sa chemise pour lui en déboutonner le premier bouton puis le second et tous les autres possibles avant de retirer lentement ce vêtement pour laisser paraître sa peau douce et claire.
Maintenant, je vois sa poitrine se soulever au rythme des battements accélérés de son coeur. Savoir qu'il bat si vite juste pour moi réchauffe le mien plus qu'il ne l'est déjà.

L'ambiance change. C'est une tension purement et radicalement sexuelle qui vient de se créer. Ça nous ait déjà arrivé d'être dans ce genre d'ambiance mais cette fois c'est différent, je le sens.

Elle laisse échapper mon prénom lorsqu'elle sent mes lèvres se poser et descendre doucement dans son cou alors que ses mains se promènent sur moi comme elles en ont envies.
Sa voix est douce, calme et légèrement faible à cause du stress sûrement.
Elles m'intime ses envies en mettant mes mains là où elle aimerai les voir sur elle, comme elle le fait souvent.
Aujourd'hui, il y a quelque chose de changer dans nos actions mais je l'embrasse, encore, et prends mon temps pour combler ses désirs alors qu'elle m'enlève timidement mon t - shirt. On se retrouve sans haut, tous les deux, et alors qu'elle pose ses mains sur mon torse pour en parcourir chaque recoin, des frissons nous envahissent.
Elle recomble cette distance qui s'était imposée en scellant nos lèvres une nouvelle fois. Cette fois - ci, nos langues se cherchent et se trouvent timidement avant d'apprécier ce contact humide.
Ce n'est pas notre manière de s'embrasser préférée mais aujourd'hui, nous en avons tous les deux envies.

Je stoppe tout mouvement me rendant compte de la situation.

- Pourquoi ... elle me sourit, Tobio ...

Elle me caresse la joue si délicatement que je suis certains qu'elle a compris mon léger doute sur la suite des choses. C'est vrai que suite aux évènements de la journée, je n'ai pas envie qu'elle se sente obligée à cause de quoi que ce soit suite aux paroles de ma mère.

- Je ne me force pas. J'en ai envie de ces moments avec toi, particulièrement celui - ci.

Alors nous reprenons là où nous nous étions arrêtés mais cette fois - ci je la fais basculer avant d'enlever son pantalon et de faire de même. Nous voilà en sous-vêtements et honnêtement, j'adore la regarder de cette manière. Elle est si vulnérable comme ça. Cette carapace qu'elle a tendance à montrer n'est plus que poussière lorsqu'elle se retrouve avec moi, dans cette situation. Et cette façon qu'elle a de poser son regard sur moi.
Sa peau est douce, chaude. Je ne serai exprimer les émotions qui traversent mon corps en ce moment même lorsque mes mains rencontrent le sien.
Elle me regarde encore comme personne ne m'a jamais regardé. Ses yeux sont remplis d'amour et de désir. Elle me désire, moi. Kageyama Tobio, je vois quelqu'un qui ne souhaite pas s'arrêter là pour ce soir.

D'un mouvement lent, Alice me rapproche d'elle, en rapprochant mon corps du sien, les laissant se frôler. Et ses lèvres se rapprochent de mon oreilles pour me glisser quelques mots.

- Tobio, j'ai envie de ... toi et moi ... enfin tu sais.

Elle bégaie un peu mais je comprends très bien ce qu'elle désire. Cela me surprend finalement que très peu mais le sourire dont elle me gratifie est tout bonnement magnifique.

- Tu es sûre ?

- Absolument, et toi ? Tu es prêt au moins ?

Je ne peux m'empêcher d'émettre un léger rire. C'est vraiment la question que je ne me suis jamais posé mais si c'est avec elle, alors oui.

~ A suivre

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Allez, laissons nos amoureux dans leur moment à eux.

Et moi je vous dis à une prochaine fois !

Les regards ne trompent pas [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant