Soirée Mondaine [Dransy]/ [Drarry] et [Ginnsy]

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    Résumé : Pansy et Draco doivent se trouver une personne de sang pur apte à concevoir un héritier, c'est un ordre. Alors ils se rendent ensemble à la soirée mondaine et se draguent lourdement non loin de leurs parents. Avec ça ils devraient être contents.

    Les Parkinson et les Malfoy étaient deux familles de sang pur, nobles et importantes. C'était un héritage conséquent que, selon leur parents, Pansy et Draco ne pouvaient pas gérer seuls. Ils leur fallait une personne -du sexe opposé au leur bien entendu- sur laquelle s'appuyer, se confier, et évidemment apte à donner un héritier. Oui, car voilà tout le problème : les parents voulaient un héritier. Et les enfants eh bien... n'étaient pas de ce bord. Les deux familles le savaient, évidemment. Draco passait sa journée à écrire au séduisant Harry Potter, et Pansy se plaignait sans arrêts du manque d'attention de Ginny. Alors leurs mères respectives leur avaient donnés un ultimatum. À la prochaine soirée mondaine à laquelle ils assisteraient tous les deux, ils devaient avoir trouvé cette personne. Ils se présenteraient avec elle, montreraient une complicité sans borne et une bienséance extrême. Elle devait être de sang pur, raffinée, élégante, apte à concevoir un hériter et leur couple devaient être hétérosexuel. " Vous avez deux mois. " Avaient-elles assénées.

    Suite à cet avertissement, un problème de taille s'était posé. Ils n'allaient pas chercher quelqu'un s'ils étaient dores et déjà en couple ou sur le point de l'être ! Puis leur vinrent une idée brillante. S'ils ne trouvaient personne, ils n'avaient qu'à aller à la soirée ensemble ! C'est donc ce qu'ils firent et ils transplanèrent le soir convenu devant le manoir Malfoy. Draco était ici chez lui, mais la tradition voulait qu'il se présente à l'entrée avec sa compagne lorsqu'il l'amenait. Leur parents, qui les attendaient de pied ferme à l'intérieur, accoururent vers eux en leur demandant qui était l'heureuse personne. Ils se tournèrent l'un vers l'autre, un grand sourire aux lèvres.
    " Nous nous sommes aperçus que nous nous complétions à merveille, débuta Pansy d'un air charmé.
    - N'est-elle pas magnifique et dotée de toutes les qualités que vous m'aviez cités, mère ? interrogea ensuite le blond. "
    Leur famille, déçue les firent entrer. Narcissa bouillonnait. ces deux garnements avaient osés faire les malins et contourner leurs règles ! Ils allaient payer. Mais ce soir, elle n'avait d'autre choix que de les laisser passer.
    Les deux compagnons entrèrent dans la pièce. Elle était décorée avec goût et perfectionnisme, et flottait dans l'air un discret parfum de rose. Les invités étaient nombreux, et leur entrée ne se fit que peu remarquée. Ils firent le tour des convives pour leur souhaiter la bienvenue comme le voulait une autre tradition stupide, et cela terminé se rendirent au buffet pour se servir chacun une coupe de champagne. Puis ils se placèrent non loin derrière leurs parents de façon à pouvoir observer leurs réactions et commencèrent à parler bruyamment.
    "N'est-ce pas une magnifique soirée que voilà ma chère dulcinée ? commença Draco.
    - Oh oui ! Jamais je n'ai éprouvé pareil émerveillement !
    - Cela me ravis !"
    Après quelques formalités, ils s'attaquèrent à un sujet moins subtil.
    " Dites moi, avez vous déjà fait sprinter l'unijambiste ? fit le blond, retenant un rire discret.
     - Non malheureusement ! Mais vous m'apprendrez n'est-ce pas ? Trempez donc votre biscuit !
    - Je ne vous en priverais pas !"
    Ils essayèrent tant bien que mal de ne pas rire. Jetant un coup d'œil appuyé vers leurs parents, ils découvrirent un tableau hilarant. Lucius ayant abandonné son verre désormais vide sur la table se tenait désormais la tête à deux mains. La mère de Pansy avaient les mains tremblantes d'indignation et son mari serrait sa mâchoire. Narcissa quant à elle, était partit se resservir un troisième verre du punch proposé au buffet.
    Ils firent encore quelques remarques, la voix secouée de tremblements, puis n'en purent plus. La brune pria alors son compagnon de lui enseigner dès à présent à "se désenclaver la péninsule". Il accepta de bon cœur et ils se dirigèrent vers la chambre du blond, tressaillant de rire. Arrivés dans ses appartements, ils s'étalèrent sur son lit et explosèrent de rire. Ils se décrivirent mutuellement la tête de leurs parents encore et encore, se repassant le film de la soirée sans pouvoir cesser de rire.

    "On racontera ça à Harry et Ginny"

Drapple - et autres ship -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant