Chapitre QUATRE

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Dayana 📍Centre-ville, Brazzaville 12h55

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Dayana
📍Centre-ville, Brazzaville
12h55



-L'agent immobilier: Donc la location de cette espace est fixée à 750.000franc avec une caution de trois mois de 2.250.000franc pour les trois premiers.

*Soit 3400€ environ

-Rosalie: Yeeeeh, mais c'est chère wesh !

Mes yeux scrutent une nouvelle fois l'espace que j'avais choisie pour commencer mon projet. C'était exactement comme je l'imaginais. Un sourire se dessine sur mon visage en réalisant que j'étais entrain de faire un grand pas vers mon objectif.

-Moi: Moi ça me vas.

-L'agent immobilier: Content de pouvoir faire affaires avec vous Mlle Andoka, dit-il en me serrant la mains.

-Moi: J'espère qu'elle sera fructueuse et qu'on maintiendra de bonnes relations.

-L'agent immobilier: Bien sûr. Veilliez me suivre dans mon bureau pour faire les papiers.

-Moi: Allez-y devant, laisser moi une minute, je discute un peu avec mon associée.

L'homme en costume hoche la tête et me précède dans son bureau qui était trois étages plus haut de l'immeuble.

-Rosalie: Ton associée ?! Moi ?

-Moi: Ben qui veux tu que ça soit ? Ta grande mère ?

-Rosalie: Ouuuuh Dayana j'arrive pas à y croire ! Tu vas enfin pourvoir réaliser ton rêve.

Elle me fait un gros câlin.

-Rosalie: Je suis tellement fière de toi.

-Moi: Merci man, mais c'est aussi grâce à toi tu sais. Sans toi, j'sais pas comment j'aurais tenue le coup.

On reste collées l'un à l'autre pendant plusieurs minutes. C'est vrai, j'en rêve depuis tellement longtemps. Mon but était de créer un grand salon de cosmétique, de maquillage et de coiffure.

Je voulais avoir une vie stable, ne plus dépendre des gens. J'avais fait tellement de conneries et d'erreur ces derniers années. J'avais abandonné toute ma dignité et tous mes principes pour en arriver là. J'avais complètement sacrifié ma relation avec ma famille et j'ai perdu tellement de gens. Je voulais plus que tout me retirer de cette vie malsaine pour enfin devenir la personne que j'ai toujours voulu être. Je voulais retrouver ma famille et avoir une vie décente.

Mon téléphone vient nous gâcher ce moment émouvant en sonnant dans l'arrière de ma poche. C'était Oscars qui m'appeler. Je décroche immédiatement.

Moi - Allo ?

Oscars - Adam t'attendra au Radisson à 21h30, ce soir.

Tchisp, même pas Bonjour. J'avais complètement oublié qu'on était vendredi et que c'est le jour où je devais voir Adam habituellement.

Mon exutoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant