Chapitre VINGT-TROIS

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Karma📍Death Pub, Brazzaville14h06

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Karma
📍Death Pub, Brazzaville
14h06



Quelques heure avant

J'ai enfin retiré ce maudit plâtre après des mois d'attente. Mon bras est encore un peu raide, mais la douleur me rappelle constamment pourquoi je ne peux pas laisser passer ça. Adam. Cet enfoiré m'a brisé le bras et a failli tuer Oscar, mon meilleur ami. Rien que d'y penser, je sens la rage monter en moi.

Je ne vais pas en rester là, c'est sûr. Mais le problème, c'est que je manque cruellement d'informations sur ce type. Tout ce que je sais, c'est qu'il est fort, vraiment fort, et qu'il a du fric, pas mal de fric. Ce genre de gars, ce n'est pas facile à atteindre. Et pour compliquer les choses, il n'est même plus en ville depuis un moment, selon mes sources. Impossible de savoir où il se cache maintenant.

J'avais clairement sous-estimé Adam. Ce type est bien plus fort que je ne l'avais imaginé, et c'est exactement pour ça que j'ai perdu la première fois. Je ne referai pas la même erreur.

Ça m'obsède. Chaque jour, je pense à comment je pourrais l'atteindre. Je dois comprendre son réseau, savoir où il se terre. Je dois être intelligent, méthodique. Pas question de foncer tête baissée et de me faire tuer. Mais une chose est sûre : je le retrouverai. Peu importe le temps que ça prendra, je le traquerai, et je lui ferai payer ce qu'il m'a fait, ce qu'il a fait à Oscar. Je le jure.

En attendant, je continuais à faire tourner mes affaires, notamment le Death Pub, un bar strip que j'avais lancé il y a un mois. Ça marchait plutôt bien, pour être honnête. Après que la police sénégalaise ait saisi ma maison close, j'avais dû trouver un autre moyen de me refaire. Heureusement, j'avais mis suffisamment d'argent de côté pour lancer ce nouveau business.

Il était midi, et moi et mes gars étions assis autour d'une table. On comptait les bénéfices de la nuit dernière, entourés de joints de beuh et d'alcool. Une ambiance détendue, mais sérieuse. Le fric, c'était le nerf de la guerre, et j'avais besoin que ce bar tourne à plein régime, surtout si je voulais me concentrer sur ma revanche contre Adam.

Mais alors que tout se déroulait sans accroc, un petit gars fit son entrée dans le bar. Dès qu'il franchit la porte, tout le monde se tut. Il avait le visage balafré, l'air complètement mal en point. Sa démarche hésitante trahissait la douleur qu'il tentait de masquer.

Je le fixai un moment, observant les coupures et les bleus qui marquaient sa peau. Ça se voyait, il avait pris cher. Les gars autour de la table échangèrent des regards, incertains de comment réagir. Mais moi, je restai tranquille, attendant de voir ce que ce gamin avait à dire.

Je mis un moment à reconnaître le petit James. Avec toutes ces bleus et coupures, ce n'était pas facile de le reconnaître. Mais malgré son état, je n'avais pas de doute. C'était lui. Je m'approchai de lui avec un air intrigué.

Mon exutoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant