Chapitre VINGT

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Léon  📍Lycée Atlas, Brazzaville13h30

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Léon
📍Lycée Atlas, Brazzaville
13h30


La sirène de l'école résonne pour annoncer la fin des cours. Enfin, je n'en pouvais plus d'écouter les explications interminables de notre prof d'histoire-géo. Sérieusement, chaque fois que je suis en cours avec lui, j'ai l'impression de perdre inutilement mon espérance de vie. Qu'est-ce qu'on a à foutre de retenir la date de la mort de personne qui sont morts depuis des lustres ?

– J'ai cru qu'il n'allait jamais s'arrêter, se lamente Marvin en s'étirant dans tous les sens.

– J'ai juré, il casse les couilles ce prof, dis-je en rangeant mes affaires dans mon sac à dos.

On sort de la classe pour se diriger vers la sortie en passant par le couloir.

– Marvin : Tu viens à l'entraînement aujourd'hui ?

– Non, ma daronne veut que je sois à la maison, je ne sais pas pourquoi.

– Marvin : Le coach va encore se fâcher. Tu t'absentes trop ces derniers temps.

– Je suis sûr qu'il comprendra.

– LEOOOON ! crie une voix aiguë derrière nous.

On se retourne et on voit Ronicia venir vers nous.

– Ronicia : Ça fait un moment que je te cherche, dit-elle en arrivant à notre niveau.

– Qu'est-ce qu'il y a ?

Ronicia fouille dans son sac et sort des cartes avant de nous les tendre. C'étaient des cartes d'invitation. J'avais oublié que son anniversaire était dans quelques jours.

– Marvin : Qui fait encore des cartes d'invitation ? C'est dépassé, wesh. En plus, y'a un thème, fleemme.

– Ronicia : Ferme-la, Marvin, si tu veux pas, laisse. Mais Leon, toi, t'as intérêt à venir.

Je regarde la carte quelques instants avant de lâcher un léger soupir.

– D'accord.

– Marvin : On est vraiment obligés d'être tout en blanc ? J'ai pas de fringues blanches, moi.

– Ronicia : Faut déjà en acheter, sinon tu ne rentres pas.

On marche ensemble vers la sortie de l'école. Une fois hors de l'établissement, Ronicia se dirige vers son chauffeur qui l'attendait devant la voiture. Marvin et moi, on n'a pas pu s'empêcher de reluquer son derrière.

– Marvin : Putain, j'ai l'impression que son cul grossit un peu plus chaque jour.

Son chauffeur lui ouvre la porte. Elle nous fait un petit signe avant que la voiture démarre.

– Marvin : Quand on te disait de gérer ça, tu voulais pas. Voilà, maintenant c'est James qui baise ça à ta place.

– Elle est comme une sœur pour moi.

Mon exutoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant