Chapitre VINGT-DEUX

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Leon📍Lycée Atlas, Brazzaville7h23

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Leon
📍Lycée Atlas, Brazzaville
7h23

Le lendemain de la fête, en arrivant au lycée, je ressens immédiatement le poids des regards sur moi. Les murmures, les chuchotements, et les coups d'œil furtifs me suivent partout. Partout où je vais, les gens semblent parler de la même chose : la vidéo de moi en train de tabasser James. Elle a fait le tour des réseaux sociaux en un temps record, et maintenant, je suis au centre de toutes les conversations.

James était assez connu donc une vidéo de lui où il se fait tabassée forcément, tout Brazzaville l'a déjà vue.

Je peux entendre des bribes de discussions dans les couloirs, certains exprimant leur choc que quelqu'un comme moi, généralement calme et réservé, puisse exploser de manière aussi violente. D'autres, en revanche, semblent plus fascinés qu'effrayés, comme s'ils découvraient une nouvelle facette de ma personnalité qu'ils n'auraient jamais soupçonnée.

Chaque écran de téléphone que je croise semble montrer cette vidéo, rejouant encore et encore cet instant où j'ai perdu le contrôle. Certains me regardent avec une sorte de respect mêlé de crainte, tandis que d'autres semblent plus distants, comme s'ils ne savaient plus comment me percevoir.

C'est étrange de voir à quel point une seule nuit peut changer la perception que les autres ont de vous. Mais malgré tout ce remue-ménage, je ne ressens ni regret ni honte. J'ai fait ce que j'avais à faire, et peu importe ce que les autres en pensent, je ne peux pas revenir en arrière.

— Marvin: Hmmm, champion Leon, me taquine-t-il en me voyant entrer dans la classe.

Ferme ta gueule deux minutes, s'il te plaît.

— Marvin: Je savais que t'avais la pêche, mais là tu m'as impressionné, man. Je crois que je pourrais plus jamais te provoquer, rigole-t-il.

Tu sais bien que ça faisait un moment que je voulais lui en coller une. Mais hier, ce bâtard a dépassé les bornes.

— Marvin : Alors, tu m'expliques ce qui s'est passé exactement ?

Mec, c'est une dinguerie. J'ai tout avoué à Ronicia hier.

— Marvin : Ah ouais ?

Et tu devineras jamais ce qu'elle m'a répondu.

— Marvin : Mais parle, wesh.

Elle m'a dit qu'elle m'aimait aussi depuis le début. Tu t'en rends compte ? Mais elle ne voulait pas que ça gâche notre amitié, c'est pour ça qu'elle ne m'en a jamais parlé.

— Marvin : Bah tu vois ! Je te l'avais dit, je te l'avais dit ! Mais t'étais trop con pour comprendre ça.

— Eh mec, laisse tomber, j'étais limite sur le point de l'attraper et de mettre ma langue dans sa gorge. Mais il a fallu que ce fils de pute de James se pointe.

Mon exutoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant