Chapitre NEUF

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Dayana📍OCH, Brazzaville 23h44

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Dayana
📍OCH, Brazzaville
23h44




Adossée contre la fenêtre en vitre de mon salon. Je regardais les gens et les voitures passer en bas de mon bâtiment. Un verre de whisky à la main, j'écoutais Session 33 de Summer Walker sur mon boumer avec un volume ni trop fort ni trop basse. La douce et mielleuse voix de Summer me plonger dans des profonde réflexion sur la vie. Sur ma vie.

Aujourd'hui j'ai presque tout ce que j'ai toujours rêvée. Un bel appartement, un salon de beauté, j'allais bientôt pouvoir m'acheter une voiture et un compte en banque bien blindé. Comment je me projetais dans l'avenir ? J'en avais aucune idée. Mon objectif principal était ce salon et être complètement indépendante. Maintenant que je l'avais, mon seul but était de générer le plus d'argent possible. J'avais même appelé tout ces hommes à qui je faisais du chantage pour leurs annoncer qu'il n'avait plus besoin de m'envoyer de l'argent chaque mois. J'allais brûler tout ces enregistrements et effacer ces histoires de ma vie.

Je voulais être en paix avec moi-même et avec tout le monde. Je voulais être rangée. J'y étais presque. Mais après ? Qu'est-ce que j'envisageais ? L'idée classique de fonder une famille et compagnie ne me donner pas trop envie. Je m'imaginais même pas devenir mère. Comment j'aurai éduqué mes enfants moi qui est un très mauvais exemple. J'avais l'impression que malgré tout l'argent que je pourrais avoir. Je finirai forcément seule et délaisser.

C'est à ce moment que je me rappelle des paroles de Rosalie:

"Oh Dayou Dayou... quand tu vas enfin décidée d'ouvrir ton cœur ? Tu serais plus épanouie si t'accepter que quelqu'un rentre dans ta vie."

Après mon histoire avec Karma, je ne me suis plus intéressée aux hommes. Je les voyais tous comme des chiens, bon qu'à produire du sperme. Mais Adam m'intriguais beaucoup. J'avais du mal à savoir ce qu'il voulait exactement. Ni pourquoi j'avais l'air de l'obséder. Peut-être qu'au fond il voulait une énièmes parties de jambe en l'aire avec moi. Ou peut-être que...

Je me lève de l'encadrement de la fenêtre pour récupérer le bout de papier que j'avais abandonné sur la table avec cet énorme bouquet de fleurs. Je prends mon téléphone pour composer le numéro inscrit sur le papier avant de retourner devant la fenêtre vitrée. D'un air hésitant je finis par taper les chiffres et lancer l'appel. Il me répond après la troisième sonnerie.

Adam - J'avais finis par croire que tu m'appellera jamais.







[...]











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Mon exutoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant