Chapitre DIX-SEPT

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Adam
📍Brazzaville
23h11





De la sueur coule le long de mon visage. Mes mains appuyés sur mes genoux, j'essayais peu à peu de reprendre ma respiration après avoir courue tous le long de cette foutu corniche. Je ne la voyais pas aussi longue à pied. Mais j'ai quand même réussi à tenir le coup. Mon cardio est resté intact même après avoir passé des mois sans courir.

Me voilà maintenant à "Matour", un quartier au sud de Brazzaville. C'était pas loin de chez moi. J'ai donc décidé de marcher jusqu'à la maison.

J'avais perdu l'habitude de me balader dans ma ville. Chaque fois je venais à Brazzaville c'était que pour voir ma famille et coucher avec des prostitués pour décompresser.
Aujourd'hui j'aimerais vraiment m'installer définitivement ici. Brazzaville est la ville où je me sens le plus alaise. Ces bars animée, l'ambiance des zone commerciale, les gens qui s'insultent pour un rien, le silence de certains quartiers, ce climat chaleureux...

Alors que je marchais sur le trottoir les mains dans les poches de mon jogging, dans l'ambiance joviale du quartier. Je sens mon téléphone sonner. J'esquisse un léger sourire en voyant le nom de Dayana s'afficher sur l'écran quand je sors mon portable de la poche.

Moi - Pourquoi t'aime appeler les gens tard la nuit comme ça ?

Dayana - Ma robe est enfin prête ! Adam je suis une bombe tu n'imagi... Mais org t'es où ? Y'a du bruit pourquoi ?!

Moi - Près du marché Bourreau.

Dayana – Mais tu fais quoi à Bourreau à 23h ?!

Moi – Je passe juste. J'étais allé faire du sport à la corniche.

Dayana – Des fois tu fais vraiment des trucs de bledars hein.

Moi – C'est ça.

Dayana – Bref, j'aurais bien aimé t'envoyer des photos, mais je veux te faire la surprise. Puis tu risquerais de baver dessus toute la nuit.

Moi – Même avec la robe plus chère de chez Dior, tu ressemblerai toujours à un criquet donc je rate rien.

Dayana – Siah ! Moi je ressemble à un criquet ? Le margouillat, tu devrais déjà t'estimer heureux qu'une femme comme moi fréquente un dragon comme toi. Tchisssp.

Dayana ne supportait pas les moqueries donc je faisais exprès de me moquer d'elle pour l'irriter. Elle avait beau avoir une grosse confiance à son physique, il suffisait d'un rien pour la faire croire le contraire.

Mon exutoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant