Chapitre DIX-HUIT

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Adam📍OCH, Brazzaville 10h40

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Adam
📍OCH, Brazzaville
10h40



Appuyé contre le capot de ma voiture, j'attendais Dayana en regardant ma montre d'un air lasse. Ça faisait une heure qu'elle m'a dit qu'elle était prête et pourtant elle ne descendait toujours pas. Je croise mes bras, agacés par toute les filles qui passaient en me lançant un coup d'œil. Qu'est-ce qu'elles ont toute à me regarder comme ça ? J'ai du caca sur la tête ou quoi ?

Dayana pouvais s'estimer heureuse que je sois un homme patient. Sinon, je serais monter pour lui mettre sa robe et ces talons moi même. Putain, je déteste être exposé comme ça. Des enquêteurs sont peut-être entrain de me prendre en photo, le FBI pourrait me sauter dessus à tout moment, un tireur d'élite pourrait m'exploser le crâne. Un tueur n'a jamais l'esprit tranquille. Quand on tue il faut s'attendre à être tuer son tour.

Mon stresse s'évanouit quand je vois enfin la porte de l'immeuble de Dayana s'ouvrir. Alors qu'un de ces magnifiques pieds vêtus de sandales talons beige, descends les marches. Je regarde Dayana surpris, comme si je venais de voir un crayon de couleur blanc. Le temps s'est arrêté pendant quelques secondes. J'étais figé en me demandant si c'était vraiment Dayana. Elle était beaucoup trop belle pour le décor vieilli de son immuable, c'était incroyable. J'avais l'impression de regarder un film en noir et blanc où elle était la seule à être en couleur. Dire que j'ai déjà baisé une telle beauté plusieurs fois. En la voyant j'avais juste envie de la ramener chez moi pour lui faire regretter d'être aussi...

– Dayana: Désolé pour le retard !

Brusquement, toutes les scènes où je me voyais la faire l'amour au bord d'une piscine se sont vite envolées, mon érection grandissante s'est ramolli. Aller Adam. Tu dois te retenir au moins jusqu'à la fin de la cérémonie.

– Tu es magnifique.

D'abord surprise par mon compliment, elle sourit légèrement en plaçant une mèche de ces cheveux derrière l'oreille tout en regardant timidement le sol.

– Dayana: Merci...  t'es beau aussi...

Un léger sourire s'affiche au coin de ma bouche. Sans perdre plus de temps, je l'ouvre la portière telle le gentleman que je suis. Une fois confortablement installé dans le Range Rover, je démarre et prends la route vers le domicile familiale. Le trajet était silencieux. Dayana qui avait toujours quelque chose à dire, était étrangement silencieuse. C'était peut-être le stresse. Elle angoissait sans doute du fait qu'elle vas rencontrer toute ma famille. Je peux comprendre ça.

– Ça va ?

–Dayana: Oui...

– J'ai une famille assez bizarre mais ils sont sympa. Ils vont t'adorer.

– Dayana: Hum...

– En plus maman a même fait du saka saka. Tu vas fondre en larmes quand tu vas goûter ça. Surtout que c'est ton plat préféré. C'est une spécialiste du saka.

Mon exutoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant