Chapitre SIX

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Dayana 📍OCH, Brazzaville 11h04

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Dayana
📍OCH, Brazzaville
11h04



Ça va faire deux semaines que je n'étais pas sortie de chez moi. Je n'avais aucune envie de sortir ou de parler à qui que ce soit. J'ai passée ces deux dernières semaines à regarder des séries Netflix, à manger et dormir. J'avais laissée l'aménagement de mon salon de cosmétique à Rosalie. Je pouvais la faire confiance, elle n'était pas bête et je sais qu'elle s'y connaissait en déco. Je n'avais qu'envoyer l'argent depuis mon téléphone. J'irai voir une fois que tout sera fini. Si tout se passe bien on vas peut-être ouvrir dans un mois. 

L'histoire avec cette dame m'avait flinguée le morale. Ça m'a rappelé qu'à tout moment je pouvais me retrouver enfermée alors je me sentais invincible. Ça m'a aussi rappelé que je ne méritais pas tout cet argent. Que c'était de l'argent sale comme disait ma tante.

J'étais incapable de faire un minimum d'effort pour gagner ma vie convenablement. Tout ce que je savais faire c'est escroquer et tourmenté des pauvres gens. J'ai même vendue mon corps pour l'argent... je n'avais plus aucune dignité. Qu'est-ce que mon père aurait pensé de moi aujourd'hui ? Il m'aurait peut-être regarder avec le même regard que les autres mondes de ma famille. Un regard rempli de dégoût, de déception.

Je n'étais pas fière de la personne que j'étais devenue. A quel moment, j'ai commencée à m'éloigner du droit chemin ? A quel moment j'ai perdu toute fois au ciel ? Au final j'étais devenu se que j'avais juré de ne jamais devenir.

Ma famille, mes amis, mon père, mon ancienne vie me manque tellement. La personne que j'étais avant me manque.

C'est en repensant à toute ces choses que mes larmes recommençaient couler. Je n'arrêtais pas de pleurer. Je me sentais si seule et si triste. J'avais l'impression qu'au final je ne serai jamais heureuse, même avec tout l'argent du monde. J'étais en pleine dépression, seul allongée sur le canapé de mon salon devant une série télévisée que je regardais sans comprendre le fil de l'histoire.

Quelqu'un toque à ma porte se qui me fait sortir de mes pensées suicidaires. Je fronce les sourcils en me demandant qui ça pouvait bien être. Je me lève lourdement de mon canapé pour aller voir. J'ouvre légèrement la porte et je vois Rosalie me faire son gros sourire de dinosaure.

-Moi: Qu'est-ce que tu fais là ? T'étais pas sensé surveiller les travaux du salon ?

-Rosalie: Rooooh c'est bon, les ouvriers s'en sortent très bien avec ou sans ma présence.

Elle pousse de l'entrée pour pénétrer de force dans le salon.

-Rosalie: Oh my God ! C'est quoi ce bazar ?! C'est pour ça que tu guérit pas toujours pas.

J'avais dis à Rosalie que j'étais malade pour justifier le fait que je ne sortais pas. Je ne voulais pas l'ennuyer avec mes histoires.

-Rosalie: T'as l'air d'aller mieux apparemment, regarde comment tu as grossi.

Mon exutoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant