Chapitre QUINZE

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Dayana
📍Ounze, Brazzaville
14h


Allongée sur son lit. Un bol de bouillon entre ces cuisses. Je regardais ma mère manger maladroitement son plat préféré avec un léger sourire.

– Maman: Ah Jesus... Donc j'allais mourrir et ne plus jamais avoir l'occasion de manger un bon bouillon chaud.

– Dieu t'as sauvée, maman.

– Maman: Gloire à Dieu.

Elle continue de souper, avec le sourire au lèvres. Elle avait tellement maigri... mais sa grande beauté dont j'ai eu la chance d'hériter était toujours présente sur son visage un peu creux. Ma pauvre mère. Je croyais je n'allait plus jamais te voir sourire. Ton sourire m'avait si manquée.

– Oh Dayana, il est temps. Sors d'ici, intervient une voix méprisable.

Je me retourne lentement vers tantine Clémentine qui venait de rentrer dans la chambre de maman.

– Maman: Laisse ma fille tranquille, Clémentine.

– Tantine: Non, elle est impolie. Tu n'imagines même pas tout ce qu'elle a fait quand t'étais endormi. C'est juste pour toi, mais sinon je ne supporte pas sa présence dans ma maison.

– Maman: Clémentine c'est aussi ta fi...

– Non Maman laisse tomber.

– Maman:...

– Elle a raison. Je ne suis plus digne d'être ici. Je dois retourner au salon, veillée sur les travaux.

Je me lève de la chaise au chevet de son lit. Je sourie à ma mère qui avait l'air d'être triste que je parte. Maman... même après tout se que je t'ai fait, tu continues à m'aimer. Une mère reste une mère. Après tout.

– Je t'aime maman.

– Je t'aime ma fille.







[...]



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