Chapitre ONZE

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📍Loin de Brazzaville, Congo Dayana 11h03

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📍Loin de Brazzaville, Congo
Dayana
11h03



-Adam: Dayana ralenti !

Les mains fermement appuyées sur le volant de la Range Rover de Adam. J'enfonçai mon pied sur l'accélérateur pour faire gronder le moteur. On était presque à 200klm/h sur la route du viaduc et j'étais pas prête à ralentir malgré les avertissements de Adam qui me suplier de lever le pied. Dommage pour lui j'aimais trop la vitesse et la sensation que ça donne. Mais arriver à la sortie du viaduc un gros camion est sortie de nulle. OH ! Dans un mélange de panique et d'adrénaline, j'ai tirée le frein à main de toute mes forces pour arrêter la voiture. Le bruit des pneus qui se frottent contre le bitume résonne dans tout le secteur mais on réussit à s'arrêter à quelque centimètre du camion. Waouh. Mais on a failli mourir en faite.

Le chauffeur du camion ayant suivi toute l'action sort la tête de son engins pour nous crier : « MBOULA MAMAKOU !!! » et toute sorte d'insultes en laris bien salées. Je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater en fou rire sous le regard choqué de Adam qui devait me prendre pour une folle maintenant. Il s'est pissé dessus, le pauvre.

-Adam: Plus jamais je te laisse conduire. T'as bien failli nous tuer et ça te fait rire.

-Moi: Ah c'est bon, je maîtrisais parfaitement la situation, dis-je en ricanant.

Adam me prends par le bras pour me tirer vers son siège et se faufile pour gagner le côté conducteur. Je crois je n'avais pas rie comme ça depuis des lustres. Après une épreuve de gymnastique digne de ce nom pour s'échanger nos places, Adam prend le volant et conduit doucement sur la route de Kintélé.

-Dayana: Avoue quand même que je conduis super bien.

-Adam: Quitte là. Encore un peu et on serait tous les deux à l'hôpital en à l'heure qu'il l'est. Où t'as appris à conduire sale folle.

-Dayana: Mais c'est pas le cas t'as vue ? Eh j'suis trop forte.

Adam secoue la tête l'air désespéré par mes réponses. Ce qui me fait encore rire. Mais bon après qu'il est pris le volant. On a roulé encore une trentaine de minutes avant d'arriver au village d'Oko. Un petit coin de paradis un peu loin de la ville où on avait décidé de passer le week-end.

Il y avait des petites maisons qu'on pouvait loué pour passer la nuit, des restaurants traditionnels, le fleuve juste à côté pour pouvoir se baigner, des salons de massage, des jacuzzi, bref, tout se qui me fallait maintenant.

-Moi: D'où tu connais cet endroit ?

-Adam: J'y venais souvent en vacances avec ma famille quand j'étais gosse.

On descend de la voiture en prenant nos sac. On se dirige vers la petite maison qu'on avait loué à l'avance. C'était comme un studio moderne avec une chambre et un salon qui était dans la même pièce, mais c'était assez espacé. Il y'avait également une douche. Cette maison était faite uniquement pour dormir ou si vous voyez se que je veux dire...

Mon exutoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant