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*quelque mois plus tard *

Cela fait maintenant quatre mois que mon ange est parti. Son départ m'a littéralement brisée, même si je fais de mon mieux pour ne pas le montrer à ma fille. Elle passe souvent du temps chez Dinah. Moi, je n'arrive toujours pas... Lors de l'enterrement, je n'arrivais pas à y faire face. Tout le quartier était là pour me soutenir, même des gens qui ne me connaissaient pas vraiment. Cette journée a été la pire de ma vie. Tout le monde venait me présenter ses condoléances. J'ai pleuré, je n'arrivais pas à tenir le coup. Après l'enterrement, c'était encore pire... Je n'arrivais plus à m'occuper de Souhayla. Elle passait ses journées chez Dinah. J'essayais de me convaincre que ce n'était pas ma faute, que désormais elle avait rejoint les étoiles, mais je n'y arrivais pas. Je me disais aussi que si Ahmed ne m'avait pas touchée, je serais encore avec ma famille. Mais non, rien de tout cela... Je faisais tout pour qu'elle ne remarque pas que je n'allais pas bien.

Aujourd'hui, je devais faire les courses avec Souhayla et Dinah. Nous avons pris ma voiture et sommes parties. Arrivées sur place, je commence à faire les courses. En passant devant le rayon bonbons, Souhayla me demande :

- **Souhayla** : "Maman, je peux avoir des bonbons ? Je veux en prendre pour Zeliyah quand elle reviendra."

Je n'ai pas eu la force de lui dire que sa sœur ne faisait plus partie de nos vies.

- **Moi** (*les larmes aux yeux*) : "Non, ma chérie, écoute... Je t'expliquerai tout à la maison, d'accord ?"
- **Souhayla** : "D'accord, maman."

Nous continuons nos courses et décidons de rentrer. Une fois à la maison, je la douche, me douche, puis mets mon pyjama. Je fais un chignon rapide et dépose Souhayla dans ma chambre.

- **Souhayla** : "Maman, pourquoi Mel ne vient plus ? Elle me manque..."
- **Moi** : "Souhayla, j'ai une triste nouvelle à t'annoncer. Ta sœur... Si tu ne la vois plus, c'est parce qu'elle est partie là-haut, avec mamie. Elle te surveille désormais."
- **Souhayla** : "Mais maman, je veux la voir ! Est-ce que je pourrai la revoir un jour ?"
- **Moi** : "Ma chérie, à chaque fois que tu penseras à elle, regarde le ciel. Tu sauras qu'elle veille sur toi. Je sais que tu es une grande fille, alors je peux te le dire."
- **Souhayla** (*pleurant*) : "Mais pourquoi elle est partie, maman ? Elle était ma vie... Elle me manque tellement."
- **Moi** : "Elle me manque aussi, ma chérie... Mais c'est la vie, et il faut être forte. Promets-moi que tu seras courageuse, comme tu l'as toujours été avec moi."
- **Souhayla** : "Oui, maman... Je peux dormir avec toi ce soir ?"
- **Moi** : "Bien sûr, viens."

Elle se blottit dans mes bras, et je lui caresse les cheveux jusqu'à ce qu'elle s'endorme.

Le lendemain matin, je me réveille à 6h30, car Souhayla doit aller à l'école, et moi, j'ai décidé de reprendre mes études à l'université. Je la prépare, elle enfile son maillot de l'Italie, et moi, je m'habille rapidement. Après avoir préparé son déjeuner, nous partons pour l'école. Il est 7h15, et nous devons y aller.

Je la dépose, puis pars à la fac.

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**Dans la peau de Nassim**

Je suis aujourd'hui marié à une Italienne que j'aime profondément. Nous avons une fille de 2 ans, Siana. Célia, ma femme, est au courant de tout ce qui s'est passé dans mon passé, et elle a toujours su me soutenir.

- **Célia** : "Nassim, pourquoi es-tu encore plongé dans tes pensées ? Arrête de ressasser. Elle ne voudrait pas te voir ainsi. Regarde, tu m'as moi et Siana maintenant."
- **Moi** : "Célia, arrête... Tu ne sais pas ce que c'est de perdre ta sœur du jour au lendemain. Elle me manque terriblement. Je n'ai pas su la protéger... Aujourd'hui, je m'en veux tellement. Je ne sais même pas si elle est encore en vie, ou... morte. Cela fait maintenant quatre ans qu'elle est partie, et je n'arrive pas à l'accepter."
- **Célia** : "Je comprends ce que tu ressens, et je me mets à ta place. Si j'avais perdu Stella, je serais dévastée. Mais il faut que tu essaies de vivre ta vie avec moi et notre fille."
- **Moi** : "Tu as raison. Allons chercher Layla et partons au parc de la cité."
- **Célia** : "Oui, si tu veux. Siana, viens, on va au parc !"
- **Siana** : "Ouuuuiii ! Trop bien !"

Nous nous dirigeons vers chez mon père. En arrivant, je descends de la voiture et vérifie la boîte aux lettres. Rien. Nous montons ensemble dans l'ascenseur, et là, je croise une femme avec une petite fille qui ressemble tellement à Naiyah.

- **Moi** : "Naiyah ?"
- **La femme** : "Nassim ?"
- **Moi** : "Naiyah, c'est bien toi ?"
- **Naiyah** : "Oui, c'est moi, Nassim."
- **Célia** (*confuse*) : "Euh... c'est qui, elle ?"
- **Moi** : "C'est... Naiyah ! Viens, on va voir papa ensemble."
- **Naiyah** : "Nassim, je ne peux pas. Passe chez moi avec Célia et Siana."
- **Moi** : "Si cela ne te dérange pas, d'accord."

Nous montons à son étage et nous dirigeons vers son appartement.

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**Dans la peau de Naiyah**

Nous nous installons dans le salon, tandis que Souhayla et Siana partent jouer. Nous discutons un peu, jusqu'au moment où Nassim me demande :

- **Nassim** : "Naiyah, pourquoi es-tu partie sans donner de nouvelles ? Que s'est-il passé ?"
- **Moi** : "Écoute, avant tout, ne me juge pas comme tu l'as fait il y a des années, d'accord ?"
- **Nassim** : "Promis."
- **Moi** : "Ne m'interromps pas."
- **Nassim** : "Je te le promets."

Je prends une profonde inspiration et commence à raconter...________

Je voudrais savoir si vous pensez que je doit arrêter la chronique ?

Naiyah : Je te promets que je serai toujours là, malgré tout...(correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant