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**Titre :**

« Quand la vie te donne une centaine de raisons de pleurer, montre-lui que tu en as mille de sourire. »

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**Deux ans plus tard**

J'ai 17 ans maintenant, et les jumelles ont 2 ans.

**Zeliyah** : Maman, j'ai une question à te poser.

**Moi** : Dis-moi, mon bébé.

**Zeliyah** : Est-ce que moi et souhayla , on a un papa ? Parce qu'à la crèche, ils disent qu'on n'en a pas.

**Souhayla** : Oui, c'est vrai ! Ils nous disent qu'on n'a pas de papa.

Je ne sais pas quoi leur répondre. Je ne peux pas leur dire la vérité sur leur père.

**Moi** : Écoutez, vous allez le voir un jour, d'accord ? Mais pour l'instant, il est l'heure de dormir, mes bébés, parce que demain vous allez à la crèche et moi au travail, ok ?

**Elles** : Oui, maman.

Je les prends dans mes bras, les mets dans leurs lits, leur lis une histoire, et elles finissent par s'endormir. Une fois que c'est fait, je pars rejoindre Fatima et Ranya pour manger.

**Ranya** : Demain, tu reprends l'école, Naiyah ?

**Moi** : Oui.

**Fatima** : Arrête de stresser, ma fille.

**Moi** : Ce n'est pas ça. C'est que les petites m'ont demandé si elles avaient un père... Un jour ou l'autre, je savais qu'elles poseraient la question. J'ai pensé que je pourrais partir d'ici pour me rapprocher de ma famille avec elles, et je crois que c'est peut-être le moment.

**Fatima** : Tu as raison, mais tu es encore mineure. Et si on part avec toi, ton père va me reconnaître.

**Moi** : Oui, tu as raison. Je vais attendre encore deux ans, le temps de finir mes études, et après, j'essaierai de trouver du travail là-bas.

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**Deux ans après**

Les jumelles ont maintenant 4 ans, et moi, j'ai 19 ans. J'ai terminé mes études pour devenir infirmière, et j'ai trouvé un travail dans l'hôpital de ma ville d'origine. Aujourd'hui, c'est le grand jour : on part avec les jumelles s'installer près de mon ancien quartier, là où vit encore ma famille.

**Moi** : Zeliyah, Souhayla, mettez vos chaussures et aidez tata Ranya et tonton Marwan, sinon je vais vous taper avec le torchon !

(Évidemment, je plaisante ; je ne les ai jamais frappées. Mais bon, je me demande si ma famille va me reconnaître après tout ce temps.)

**Ranya** : Eh ben, Naiyah, tu es sévère avec tes enfants, on dirait ma mère ! (rires)

**Moi** : Tu sais bien que je rigole.

**Ranya** : C'est clair !

On dit au revoir à tout le monde, et je me mets à pleurer. Ils vont beaucoup me manquer, mais c'est la vie...

[...]

Je roule tranquillement, et les petites dorment à l'arrière. On s'arrête dans une station pour manger un peu et pour qu'elles se dégourdissent les jambes, car il nous reste encore une heure de route. Ensuite, on reprend la route.

**Une heure plus tard**

**Souhayla** : Maman, on est où ?

**Moi** : On est chez nous.

Je me gare et vais chercher les clés de l'appartement. Une fois à l'agence :

**La dame** : Bonjour, mademoiselle ! Voici les clés. Venez signer le contrat, s'il vous plaît.

**Moi** : Merci beaucoup pour votre aide.

**La dame** : De rien, c'est tout à fait normal.

Une fois terminé, je prends les petites par la main et on monte dans la voiture. Direction mon ancien quartier... Ça fait bizarre de revenir là où j'ai grandi, mais cette fois avec mes deux bébés, et sans ma famille.

On arrive devant le bâtiment. Je monte d'abord les valises et laisse les petites regarder un film pendant que je range un peu. L'appartement est petit mais déjà meublé, car Marwan est venu en avance pour tout préparer. Je n'ai presque rien à acheter, juste à déballer nos affaires.

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**Le salon**

La cuisine

La chambre des petites (c'est un appartement avec deux chambres). Leurs prénoms sont écrits sur les murs.

Ma chambre

Et la salle de bain.

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Naiyah : Je te promets que je serai toujours là, malgré tout...(correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant