L'ANGE DÉCHU

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CHAPITRE 31 : L'ange déchu

/!\ Je rappelle que ce n'est que de la fiction et que tout est imaginé, cela ne fait référence à aucune religion afin de rester au maximum neutre.

Plic.

























Plic.


























Plic.


























Je sortis de ma torpeur à cause d'un léger désagrément, l'air était humide et gelé. L'odeur du petrichor me monta aux narines et je me rendis compte qu'il avait plu cette nuit. Pourtant, j'étais totalement sec et au chaud contre Tenshi qui me faisait office de couverture. Son poids m'avait écrasé durant tout mon sommeil et de légères courbatures paralysèrent mon corps. Je pris une faible inspiration et écoutai ce bruit apaisant toujours les yeux fermés.


























Plic.


























Plic.


























Cette mélodie jouée par les gouttes d'eau tombantes sur le sol était si agréable à entendre. Un vent frais passa sur ma peau et je frissonnai, Tenshi se décala alors un peu afin de me couvrir de son corps et d'une autre chose d'une incroyable douceur.


























Plic.


























Je serrai brusquement les yeux en sursautant. Une goutte d'eau s'était écrasée sur ma joue à quelques centimètres de mon œil. Je papillonnai des yeux en grognant et passai mes mains dans le dos de Tenshi. Je glissai mes doigts le long de sa colonne vertébrale jusqu'à ses omoplates mais mes mains se cognèrent contre quelque chose de dur et doux en même temps. Je tatai cette chose avec intrigue et ouvrit finalement les yeux, les sourcils froncés. De grandes ailes blanches se dressaient au-dessus de moi, trempées par la pluie et légèrement défigurées afin de pouvoir protéger mon corps au complet.


























Plic.


























Plic.


























Je fixai les perles d'eau tombées sur mon visage de ces plumes nacrées. Mes yeux s'écarquillèrent de plus en plus tandis que la peur me monta en flèche. Qu'est-ce que c'était que ce truc !?

Je me dégageai brusquement de son étreinte en le repoussant de toutes mes forces et je courus le plus vite possible jusqu'au bord du chemin, en position d'alerte et les sens tous éveillés. L'adrénaline m'emplissait le sang et je m'accroupillai sur le sol en fixant son corps inerte. Il ne bougeait pas et il restait fixe, le ventre contre le sol, en respirant faiblement. Je dû plisser les yeux car l'environnement était terne et vague à cause des gros nuages grisâtres et de la légère brume qui résidait entre les brins d'herbe. Mes yeux remontèrent peu à peu sur cette grosse masse de plumes. Elles étaient incroyablement pâles sauf… La racine… La base de ses ailes devenait de plus en plus sombre jusqu'à en devenir cimmérien puis à tomber faiblement sur le sol avant de se faire emporter par le vent.

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