The Thousand and One Roses: The White Rose (réécriture).

Chapitre 7

Pia

Mon regard se pose encore sur l'heure sur mon portable, il est tout juste 12:00, et j'attends avec impatience la femme qui m'a donné la vie.

Elle m'a donné rendez-vous devant un restaurant et m'a demandé de l'attendre.

Alors que madame Miles se fait désirer, j'observe les alentours, la Nouvelle Angleterre est juste magnifique, ses paysages chaleureux contraste avec le vent frais qui souffle sur nous. Nous ne sommes qu'en septembre et je sens déjà mes poils se dresser à cause du froid. Je tire sur mon long manteau marron pour couvrir légèrement mon ventre découvert par mon top orange à manche longue.

Le vent caresse la peau découverte au-dessus de ma poitrine à cause du top asymétrique et lève légèrement mes cheveux en queue de cheval.

Un sourire vient se placer sur mon visage quand je croise le regard de la plus belle femme du monde. Sa peau mate foncer, son sourire angélique, sa démarche de mannequin qui fait rebondir ses cheveux aussi noirs que les miens et ondulé par le fer. Les couleurs qu'elle porte la rendent lumineuse, du jaune et du blanc. Un magnifique pantalon cuire qui dessine son corps, on n'aurait jamais dit qu'elle arrive dans la cinquantaine.

Et quand cette paire d'yeux bleus azurs me trouvent elle accourt presque pour me serrer dans ses bras.

- « Mon petit poussin que j'aime de tout mon grand cœur. »

Je la serre tout en souriant heureuse de la revoir.

- « Comment va le coq de cette maison ? » Je demande tout en riant

Elle me laisse respirer tout en riant légèrement. Dans ma famille, nous sommes tous à l'envers, enfin surtout mes parents. Mon Père est une vraie poule, censé être l'homme dominant de cette famille, il est en vraie une petite poule de la basse-cour. Il est tout petit quand maman fait ses gros yeux et comparé à elle, il est excellent dans la cuisine. Son côté maniaque fait tourner de l'œil à ma mère qui est très bordélique.

Ma maman, elle, est un petit homme. Elle commande tout le monde à la baguette avec une autorité digne gouverneur et est tous sauf un cordon bleu. Mais ça je l'ai déjà dit...

Ça m'a traumatisée.

Tout en enroulant nos bras, elle nous avance vers l'entrée de ce restaurant. Il a l'air chic et décontractée, tout ce que madame Miles aime. À l'entrée un jeune homme vêtu de noir et de blanc et classement nous regarde avec un magnifique sourire.

- « Vous avez réservé une table ? Si non, il reste de la place, mais malheureusement pas sur la terrasse près du lac. »

Il est tout mignon et son petit sourire me fait penser que j'aurai voulu un petit frère ayant le sourire de mon Père. Un sourire tendre et gentil.

- « J'ai réservé au nom, de Nala Miles. » Dit ma mère avec sourire radieux

Cette femme est un vrai soleil, une boule de feu lumineuse qui réchauffe et donne vie. Ma lumière ne brillera jamais autant que la sienne.

Le jeune garçon coche nos noms sur la liste et nous guide vers notre table. Mon regard s'attarde sur ce paysage calme et paisible que je n'ai pas connu en ville.

New York est tout le temps animé, il ne se passe pas un moment sans que la ville ne s'allume encore et encore. Ici, le vent prend son temps pour se lever, le soleil est paresseux en fin de journée et les gens vivent la vie calmement, lentement.

Nous nous asseyons toute les deux, l'une face à l'autre et déjà un serveur se présente à nous.

- « Vous désirez ? »