Juste Auprès De Toi

Un secret inavouable...

Curieusement m'éloigner du Brésil me soulage rien qu'un instant. J'aime tellement mon pays mais parfois les responsabilités que j'ai là-bas m'empêchent de vraiment apprécier chaque seconde. Certains diront que j'aime échappée à mes responsabilités mais ils ignorent tous que nos obligations nous rattrapent toujours. La preuve en est à la vue des journalistes qui attendent que je me décide enfin à passer le portique de sécurité...

- CELINA CELINA !!! ATTENDER ! dis les journalistes en poussant les agents de sécurité.

Je mis mes lunettes de soleil et marche en essayant de les ignorer. Tout en avançant avec ma valise je sorti mon portable afin de signaler mon arriver à Lewis. Après choses faite, je me dirige vers la sortie où se trouve un taxi qui m'emmènera vers la villa de Monaco. Mais les journalistes ne se prive pas pour me poser des questions à la noix...

- Célina ont dit que votre présence en France serait pour renégocier votre contrat chez McLaren ! Es-ce la vérité ?

Comment ils arrivent à être au courant ?

Je continue de marché en ne répondant à aucune de leurs questions.

- Es ce vrai que l'institut va bientôt fermer c'est porte ?

- Conter vous faire quelques choses à ce sujet ? enchaina un autre journaliste

- Cela signifie t'il la fin des Senna ?

- Célina ?

Je me stoppe et retire mes lunettes de soleil en remettant une mèche derrière mon oreille.

- Qu'attendez-vous de moi ? hein ?! Que je vous dise que toute vos questions reflètent la réalité de la situation ?! Et bien non ! Ce n'est la fin de rien du tout !

- Mais pourtant vous ne possédez plus de fond pour la faire subsister.

Je souris ironiquement et regarde le journaliste avec amusement.

- Vous pouvez détruire un bâtiment mais pas la persévérance et l'amour des gens qui ont sacrifié tous ce qu'ils avaient pour voir cet institut voire le jour ! Et tant que je serai vivante, je me bâterai contre tous ces connards qui veulent supprimer l'âme humaine de ce monde ! Personne ne touchera aux noms Senna. Personne...

Je remis mes lunettes et laissait les journalistes s'imaginer ce qu'ils voulaient. Je sentie ce sentiment que je connais depuis trop longtemps. La rage. C'est devenu maladif... bizarrement tous ceux qui se trouve sur mon chemin me donne envie de hurler de rage et souvent j'ai envie de les massacrer. Parfois j'ai peur quand je vois mon regard dans le reflet d'une vitre ou d'un miroir... c'est effrayant de voir au plus profond de votre douleur mais surtout... ce qui se trouve derrière vous au moment où vous vous sentez vulnérable.

Soudain, j'entends les flashs des appareille photos, et des gens qui s'approche de moi en criant mon nom. Certains tente de vous volez quelques choses qui vous appartiens en espérant le revendre au prix fort, d'autres veulent juste vous touchez tels un objet de convoitise... je me retrouve désormais avec une masse énorme de personnes autour de moi. J'arrive par je ne sais qu'elle miracle à me frayer un chemin et par instinct de survie mes jambes se mirent à courir d'elle mêmes.

A bout de souffle je sors enfin de l'aéroport et rentre dans le taxi sans me retourner avec ma valise. Claquant la porte de toutes mes forces je vois des mains se coller aux vitres, qui tapent d'une intensité rare. De l'autre coter des fans avec leurs portables faisant des photos de leurs idoles et des journalistes qui immortalise les larmes de saturations qui se dessinent sur mon visage. Je pensais que je pouvais me faire à cette nouvelle notoriété mais plus j'avance plus c'est insupportable.