Juste Auprès De Toi

Un soulèvement intérieur...

L'atmosphère est étrange... J'erre dans les rues de Jeddah sans stress et sans peur. Cela fait bizarre de marcher sans savoir où aller mais curieusement c'est agréable d'avancer sans but...

Je suis tellement en colère contre lui, et en même temps je ne lui en veux pas. Je crois que pour le moment j'ai plus envie de m'arrêter sur les personnes qui me demande des comptes. En réalité je n'ai pas à me justifier de ce qui c'est passer même s'il est en droit de savoir. J'en ai marre de parler de mon passer. Les choses devraient être plus simples ! Mais la vie ne s'appellerait pas comme ça si elle était facile.

Je crois que la distance va remettre les pendules à l'heure et avec un peu de chance les choses s'arrangeront... dans tous les cas j'ai plus de temps à perdre. Dorénavant seuls mes objectifs sont en vue. Mes proches devront attendre mon retour de mon voyage intérieur... car si je rentre maintenant je me tire une balle dans la tête.

Après une heure de marche je me retrouve sur la cote de cette ville illuminée de ces nombreux buildings. Je m'appuie contre la rambarde et contemple la mer de toutes ces vertus. Sa me rappelle chez moi... ces soirées qui reste légèrement étouffante de ces journées fortes en chaleur et l'odeur de la mer qui vient apaiser mon cœur. N'importe quelle chose me ramène au Brésil, mais aussi à une chose qui reste en suspens dans mon esprit... Viviane.

Je n'ai pas eu le temps de creuser sur la question, ni d'envoyer mes quelques contacts enquêter. Je ne peux pas imaginer quelle sois de mèche mais une trahison est vite arrivée. Faut dire que quand je suis arrivé à la tête de la famille Senna, après la mort de mon grand-père, cela à provoquer beaucoup d'objection. Mais la règles est simple.

Mon père est celui qui possédait la fortune, et la seule personne qui pouvait en bénéficier n'était l'héritière... Moi. J'ai dû attendre ma majorité et que mon grand-père décède pour tout récupérer. L'image de cette famille est inexistante sans moi car je suis la fille de celui qui aura été 34 ans le pilier.

En pensant cela on pourrait dire que je suis arrogante et imbu de moi-même mais papa et moi avons toujours été différents de notre famille. Les parents nous donnent la base de l'éducation mais après c'est qui choisissons notre chemin.

Viviane est pédiatre, c'est marié jeune et a eu trois enfants. Léonardo le frère de mon père est un homme d'affaire avec une vie plutôt banal. Mon cousin Bruno a voulu suivre les trace D'Ayrton mais n'avait pas le talent suffisant en F1. Et mes deux cousines travail avec Viviane à l'institut. Mais qui à bouger vraiment son cul pour le peuple ? Papa.

Qui a voulu monter une organisation caritative ? Encore papa. Et qui a vraiment voulu changer les choses au point d'en mourir ? Mon père. Voilà la différence. Et je suite la continuité de cette différence. C'est pour ça qu'on aime me rabaisser comme si j'étais encore une enfant... car ne pas être comme les autres représentent une immaturité aux yeux des adultes.

Je sais que je fais des erreurs. Mais j'essaie de faire quelques choses qui me paraient juste. J'ai peut-être mal agi envers certaine personne mais je fais ce que je peux. Et s'ils ne veulent pas le comprendre tant pis pour eux.

J'envoie un message à Marie m'excusant de ne pas pouvoir venir à la fête... j'aurai voulu l'aider mais mon cœur n'en à pas la force. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas mais c'est mieux comme ça. Je décide d'appeler une personne en particulier car il est temps que je reprenne les choses en mains.

Le téléphone à l'oreille j'attends qu'il décroche.

- Allo ?

- Retrouve-moi prêt de la jetée sur la côte de Jeddah. Dis-je fermement.

Sans lui laisser le temps de répondre je raccroche et part vers le point de rendez-vous que j'ai énuméré. Je suis plus déterminée que jamais de trouver un à un tous ces enfoirés et de savoir enfin la vérité derrière toute cette mascarade de faux culs.