L'engagement d'une vie...

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Marchant d'un pas pressé dans les couloirs, j'atteins le hall le visage fermer et autoritaire. J'ai tellement la rage...Comment a-t-elle pu se faire berner par un homme politique ? Et en plus un extrême droite ! Je lui ai toujours dit de ne pas lui faire confiance mais comme d'habitude elle préfère écouter que ses penser. Le Brésil est rentré dans une aire sombre depuis les élections de 2018 et plus les jours passe plus le passer militaire de mon pays ressurgi et la corruption est deux fois plus forte qu'auparavant. L'institut étais maintenue en vie par les différents sponsors d'ont la FIA et Microsoft mais aussi par le ministre de l'éducation ainsi que le gouverneur de Sao Paulo.

Aujourd'hui toutes les têtes du gouvernement ont changé laissant place à la droite radicale. Depuis, l'Amazonie disparait de la carte et les gens meurent à petit feux... et je sais qu'a l'heure qu'il est mon père c'est retourner au moins 20 fois dans sa tombe. La seule chose qui restera à jamais vivant est l'esprit Senna, car les Brésiliens gardent ce lien entre eu à jamais... et je compte là-dessus pour inciter les gens à ne pas céder face à la politique oppressante du Président. Mais avant de penser à cela je dois trouver un moyen de garder l'institut debout...

Hugo m'attend sagement à coter de Rebecca avec son éternel Théodore dans les bras. Je me souviendrai toujours de la première fois que j'ai croisé ce petit garçon et de la promesse que je lui ai faite... d'ailleurs j'ai tenu ma parole. J'ai payé tous les frais médicaux et les traitements pour le sauver de cette leucémie et malgré que les médecins mon dit que c'était trop tard, Hugo à vaincu la maladie au moment où tout le monde doutait de lui. Après de nombreuse démarche pour sortir Hugo de l'hôpital et des multiples procédures pour devenir sa tutrice légal, nous ne nous sommes jamais plus quittés. Mais vu les expériences de mort éminente que j'ai vécu et mon métier de pilotes, j'ai demandé à Berger et Alain d'être les tuteurs en cas de décès ainsi qu'a Lewis d'être le « Parrain » de Hugo juste au cas où... mais je sais que Fabio ne l'abandonnera pas.

- Viens Hugo, on s'en va ! dis-je sèchement contre ma volonté.

Hugo ne comprenant pas mon comportement, s'exécute peureusement en pensant qu'il est responsable de la tension que je dégage.

- Tout va bien Célina ?

- Rien d'important Rebecca.

- Euh d'accord... passe quand même une bonne journée...

- Toi aussi.

Je pousse les portes et sort avec Hugo de l'institut. J'aperçois des flashes d'appareil photo sur le trottoir d'en face et repère les enfoirés de paparazzi à la recherche de nouveau potin sur moi. Prise de colère je les fusille du regard et attrape la main d'Hugo pour l'avoir plus près de moi. Arrivée à la voiture, j'aide le petit à monter et attache sa ceinture avec empressement.

- Tu es fâché sur moi ?

- Non mon ange...

- Alors pourquoi tu es en colère ?

- C'est compliquer... écoute ne t'en fais pas ok ?

- D'accord...

Je ferme la portière passagère avant de prendre place du coter conducteur. En un quart de tour le moteur de ma Porsche résonne dans la rue et c'est en narguant les paparazzis que je démarre en direction du domicile de ma grand-mère.

Le trajet se fait calmement, mise à part la voix assourdissante d'Hugo qui chante du Phil Collins qui me crève les tympans ! Voilà un point commun avec Fabio... cela me rappelle d'ailleurs que j'ai hâte de rentrer au Portugal et de l'avoir rien que pour moi avant de recommencer la saison.

Ces temps-ci je pense souvent à ma grand-mère... Depuis que Milton est mort elle n'a plus gout en rien. Quand je rentre au Brésil, la première chose que je fais est d'aller la voir. La déprime se lie dans ses yeux et les larmes soulignent ses joues d'un deuil impossible. J'ai tellement dur de la voir comme ça... dans ce genre de situation on ne sait jamais comment réagir. Faut-il être gentil ? Autoritaire ? Indifférent ? J'ai bon secoué le monde elle est dans sa bulle. A chaque fois que je rentre dans la maison familiale de Sao Paulo, je la vois devant la télé, ou bien souvent dans la chambre d'enfance de mon père. Assise sur ses genoux à coter du lit de son fils, elle prie pendant des heures. Parfois je me demande ce qu'elle demande au Seigneur... La vie ou la mort ? Rien que d'y penser j'ai une crise d'angoisse. J'aimerai tant pouvoir faire quelques choses, lui dire que j'ai vue papa quand j'étais entre la vie et la mort mais les mots ont difficile à sortir de ma bouche.

Juste Auprès De ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant