Todt

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Marchant d'un rythme effréné, je n'avais qu'un objectif en tête

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Marchant d'un rythme effréné, je n'avais qu'un objectif en tête. Forcer le destin à me dire la vérité. Toute cette histoire me prend la tête et j'en ai marre de toujours fermer ma bouche quand je me retrouve devant ces personnes.

Plus déterminer que jamais je ne laisserai personne m'arrêter ! Enfin, tout est théorique étant donné que derrière moi, j'entends Marc tenter de me rattraper.

- Célina attend ! Ne fais pas ça !

- Laisse-moi gérer ma vie à ma façon, tu veux ?

- Écoute, je me trompe peut-être sur ce que j'ai vu...

- Je ne crois pas non !

- J'ai les photos de ta voiture que Marie avait faites avec moi, tu te souviens ?

- Marie ?

- Oui rappelle toi ! Marie était avec moi ce jour-là. Mais elle est partie avant qu'ils n'arrivent et moi, je suis resté. C'est là qui c'est passer tout le reste... Mais peut-être qu'elle les a vu sortir ?

- Je m'en fous Marc. Je vais trouver Todt et point barre.

- Tu vas faire une connerie !

- C'est toi qui vas faire une connerie si tu me retiens. Dis-je menaçante

- Célina...

Je laissais Marc et poursuivie mon chemin en colère.

Je montais quatre à quatre les escaliers menant à son bureau. Je ne pris même pas la peine de toquer et rentrai en poussant la porte d'un coup sec. Quand je fus face à lui, il releva la tête surpris de mon entrée fracassante. Il me regarda un instant avant de déposer son bic délicatement sur son bureau.

- Je suppose que tu es là pour Imola ?

- Pas tout à fait. Dis-je fermement.

- Alors pourquoi cette entrée fracassante ?

- Pour l'effet dramatique, voyons... Nan mais sérieux, vous croyez vraiment que j'allais frapper et attendre votre permission pour rentrer ?

Imperturbable, il m'invita d'un signe de la main à m'asseoir, sur l'une des chaises en face de lui. Étonné de sa réaction, je m'exécute et bizarrement, je ne sentis aucune hostilité de sa part. En une fraction de seconde, je culpabilisais de mon entrer dramatique.

- Je t'écoute. Dit moi ce que tu as sur le cœur. Dit il avec la plus grande des gentillesses

- Pourquoi autant de bienveillance dans vos paroles ?

- Tu pensais que j'étais quelqu'un de malveillant ?

- Malveillant peut-être pas, mais vous ne porter pas les Senna dans votre cœur.

- Tu te bases sur quoi pour dire cela ?

- Ami proche de Schumacher et le sourire sur votre visage à la mort de mon père.

Juste Auprès De ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant